Le plus souvent, elles se manifestent dans les 2 heures après l'injection. Les symptômes varient entre des nausées, des vertiges et des convulsions mais peuvent aller jusqu'à l'arrêt cardiorespiratoire.
Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
Celle-ci est en général non douloureuse. La sensibilité de l'infiltration est surtout liée au passage de la peau et des plans musculaires. L'ensemble du geste est réalisé rapidement pour un plus grand confort du patient. Quelques images sont prises dans les différentes phases de l'examen.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Pour ceux qui ont l'habitude de dormir sur le dos, il est conseillé de placer un oreiller sous les genoux afin de maintenir la courbe naturelle du corps. Il est essentiel de créer une hausse pour le cou avec un bon oreiller. Cette position est fortement recommandée pour ceux qui ressentent une douleur lombaire.
Les complications les plus fréquentes sont une douleur lors de l'infiltration, un hématome ou la survenue d'une dépigmentation et d'une atrophie cutanée au point de ponction.
"Il est possible de marcher ou de conduire tout de suite après le geste, mais un peu de repos permet au produit de mieux se diffuser dans l'articulation", note le Pr Aleth Perdriger. Ce traitement est souvent efficace pendant plusieurs semaines, et permet de passer un cap douloureux et handicapant.
Une infiltration est prescrite, lorsque les traitements anti-inflammatoires et antalgiques ne sont plus suffisamment efficaces pour soulager une crise douloureuse.
une allergie aux produits de contraste, aux anesthésiques ou aux stéroïdes. les patients déjà été opérés du rachis lombaire (notamment pour les infiltrations épidurales lombaires par voie inter-lamaire mais pas pour les infiltrations par la voie du hiatus sacro-coccygien)
Des maux de tête peuvent survenir le jour même et le lendemain de l'examen, avec pour cause une petite brèche durale qui n'est pas toujours visible, c'est pourquoi nous vous recommandons vivement de rester allongé durant les premières 24h.
Symptômes. Il s'agit de douleurs, le plus souvent à type de crampes, et d'une sensation de fatigue dans les membres inférieurs à la marche avec parfois l'impression qu'elles vont lâcher si la marche se poursuit. Il y a souvent douleurs lombaires associées.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000.
L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Ces injections sont limitées à trois dans l'année, car leurs effets durent quelques mois. Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Pour une lomboradiculalgie, deux à quatre infiltrations sont réalisées au maximum, avec un délai variant de deux jours à une semaine, entre deux infiltrations.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est possible que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Il n'y a en effet aucun intérêt à infiltrer régulièrement : les corticoïdes ne sont pas un traitement de fond, ils soulagent une poussée inflammatoire seulement, de façon ponctuelle. "Ce qui est en France normalement le cas", rassure le Pr Mainard.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
L'infiltration se déroule le plus souvent au cabinet de radiologie. Elle ne nécessite pas d'anesthésie. Une aiguille est positionnée dans l'espace épidural, à l'aide du repérage radiographique et du produit de contraste. Une fois l'aiguille en place, une dose de corticostéroïde est injectée dans l'espace.
L'utilisation d'une poche de glace permet de réduire ce gonflement. Ne pas hésiter à signaler toute anomalie, douleur, fièvre ou symptôme inhabituel à votre médecin le plus rapidement possible.
Un pansement sec est mis en place et sera maintenu pendant 24 heures.