Lors d'une succession aux neveux et nièces, les droits de succession s'élèvent à 55 % de la valeur des biens légués par testament et 35 % en cas de représentation. Les neveux et nièces peuvent cependant bénéficier d'un abattement à hauteur de 7 967 €.
Quand une nièce hérite de sa tante, l'État perçoit 55% de taxes calculées sur ce que la défunte aura transmis. La nièce bénéficiera d'un abattement (franchise fiscale en dessous de laquelle il n'y a pas de taxes) de 7 967 € et aura 6 mois pour régler les droits de succession au Trésor Public.
Quels sont les droits de succession d'un oncle ou d'une tante ? Les biens transmis à un neveu ou une nièce par succession ou donation sont soumis à un barème très élevé : 55% sur la totalité du patrimoine transmis, après un abattement de 7 967 €.
En l'absence de parents, de frères et sœurs ou de neveux, les héritiers sont ses oncles et tantes (ou leurs descendants), ses grands oncles et ses grands-tantes. Enfin, à défaut de parents au 6e degré, c'est l'Etat qui hérite de cette succession.
1- Le testament d'un oncle ou d'une tante pour privilégier le neveu. La première solution est simplement de rédiger un testament afin que les neveux/nièces reçoivent tout ou partie de la succession. Ils deviennent alors mécaniquement héritiers et recevront votre succession.
Les solutions pour transmettre une partie du patrimoine aux neveux et nièces. Il est possible de transmettre son patrimoine de son vivant par voie de donation, ou à sa mort au moyen d'un testament ou d'une clause bénéficiaire dans un contrat d'assurance vie.
Vous êtes exonéré du paiement des droits de succession si vous remplissez les 3 conditions suivantes au moment du décès : Avoir constamment vécu avec le défunt durant les 5 années ayant précédé son décès. Être célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps.
En l'absence de disposition particulière, les neveux et nièces sont donc peu fréquemment héritiers légaux. Cependant, vous pouvez léguer une partie de vos biens à vos neveux et nièces par testament, dans le respect de la réserve héréditaire si vous avez des enfants ou un conjoint.
Les héritiers directs paient 5 % si l'actif est inférieur à 8 072 euros. Les frais passent à 45% si la succession est supérieure à 1.805.677 euros.
Que puis-je donner à mes frères et sœurs, neveux et nièces sans avoir à payer de droits ? Vous pouvez donner de l'argent, mais également des biens meubles (voiture, bijoux...), immeubles et des valeurs mobilières (actions, parts sociales...).
Pour une donation en ligne collatérale, l'abattement applicable au profit d'un neveu est de 7 967 €. Cependant, il s'applique uniquement au don réalisé par le conjoint qui a un lien de parenté réel avec le bénéficiaire. Votre neveu ne pourra bénéficier que d'un seul abattement maximum de 7 967 €.
Donner à ses neveux ou nièces
Si le donateur n'a pas de descendance et est âgé de moins de 80 ans, il peut donner la somme d'argent de 31.865 € à chacun de ses neveux ou nièces sans payer des droits de donation (article 790 G du Code général des impôts).
Pour éviter les droits de succession, le propriétaire d'un bien immobilier peut créer une SCI puis donner des parts sociales à ses enfants. La transmission des parts sociales par donation permet de bénéficier des abattements en vigueur. De plus, l'opération peut être réitérée tous les 15 ans.
Tout héritage, qu'il provienne d'une succession, donation ou d'une assurance-vie doit être déclaré aux services fiscaux afin qu'ils puissent calculer les droits de mutation. Vous pouvez toutefois être exonéré de cette déclaration selon la valeur du patrimoine et votre lien de parenté avec le défunt.
Si le défunt était domicilié en France, tous ses biens sont taxables aux droits de succession. En revanche, si l'héritier est domicilié hors de France, seuls les biens situés dans l'Hexagone sont imposables. Outre la qualité du défunt et celle du bénéficiaire, la nature des biens transmis entre en considération.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Quelle est la différence entre donation et succession ? Les termes de donation et de succession sont associés à la transmission de patrimoine. La donation permet d'aider des personnes de son vivant et de limiter la portée des droits à payer. La succession ou héritage vise la transmission de ses biens, après son décès.
Exonération totale
Vous êtes totalement exonéré du paiement des droits de succession pour les biens suivants : Réversion de rente viagère entre époux ou entre héritiers en ligne directe. Monument historique, sous conditions (immeubles classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)
Vous devez adresser le formulaire en double exemplaire à votre service fiscal départemental chargé de l'enregistrement. Le paiement des droits de donation s'effectue en même temps que la déclaration. votre déclaration ne sera pas accessible dans votre espace personnel sécurisé sur le site de l'administration fiscale.
COMPTES BANCAIRES
En présence d'avoirs bancaires ou de liquidités dans la succession, le conjoint survivant usufruitier bénéficie d'un droit de quasi-usufruit sur les sommes : il peut s'en servir à sa guise, à charge pour lui ou ses héritiers de les restituer à la fin de l'usufruit.
5 % sur la première tranche, soit 403,60 euros ; 10 % sur la deuxième, soit 403,70 euros ; 15 % sur la troisième, soit 573,45 euros ; 20 % sur la quatrième tranche ici égale à 64 068 euros, soit 12 813,60 euros.
Si le solde est positif au moment du décès, sa répartition sera réglée dans le cadre de la succession. Une fois cette répartition actée avec le notaire, les sommes seront distribuées entre les héritiers. En cas de solde négatif, le règlement du montant dû à la banque devra également se régler avec le notaire.