le prélèvement d'organe et la greffe ; la procréation ; l'embryologie ; la génétique humaines.
La bioéthique est née et s'est ancrée sur quatre grands principes : le respect de l'autonomie du de la personne, de la bienfaisance, de la non-malfaisance et de la justice.
En effet, la bioéthique peut être comprise comme une réflexion ou une attitude d'ordre éthique dont le but est de clarifier ou de résoudre les problèmes à portée éthique suscités par l'application des technologies biomédicales sur le vivant humain ou par une expérience humaine en santé.
Loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique. La loi relative à la bioéthique élargit la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules et donne de nouveaux droits pour les enfants nés d'une PMA.
Réconcilier les deux cultures. Bien qu'elle soit demeurée sans lendemain, la Bio-Ethik de Jahr annonce celle du « père » traditionnel de la bioéthique : Van Rensselaer Potter. Dès son livre Bioethics.
La bioéthique ménage donc les conditions de la liberté dans le temps même où elle sauvegarde les «exigences de la régulation » que sont « le plurisme, la discussion, le respect des différences, la souplesse, la réversibilité» (cf. Gilbert Hottois, ibid., p. 110).
La bioéthique est une discipline récente qui se consacre à l'étude du regard que nous devrions porter sur le monde vivant et surtout sur les règles éthiques qu'une société souhaite faire prévaloir dans le domaine de la vie.
Le mot « éthique », lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l'« éthique médicale » proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche ...
La recherche des cellules souches, les tests génétiques, le clonage : les progrès dans le domaine des sciences de la vie ont doté les êtres humains d'un nouveau pouvoir pour améliorer la santé et contrôler les mécanismes de développement de toutes les espèces vivantes.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Le respect de l'éthique médicale constitue la meilleure garantie de la qualité des soins et de la liberté du malade ; il témoigne de la recherche d'une certaine forme de sagesse, de « science avec conscience », dans l'exercice de la médecine contemporaine.
BIOÉTHIQUE - La justification de ce qu'on appelle, depuis le début des années 1970, la bioéthique, réside dans l'inquiétude diffuse devant l'accélération des progrès techno-scientifiques qui, notamment dans le domaine biomédical, paraissent menacer l'humanité de l'homme.
« La bioéthique est une recherche réflexive permanente sur notre vision del'humain et sur les conséquences des nouvelles technologies appliquées à l'Homme. » légal n'est pas forcément moral » (Ph. Barbarin)… et c'est là que peut intervenir la réflexion éthique.
Potter définit la bioéthique comme la discipline normative du bien-vivre et du mieux-vivre prenant directement appui sur les progrès des sciences biologiques et médicales fortement valorisées.
Il faut tout d'abord identifier les valeurs, qui peuvent être contestées, existant au sein d'une communauté. L'organisation des valeurs entre elles, sous forme de système, correspond à une éthique ; celle-ci donne sens et cohérence aux valeurs qui s'y rattachent.
L'attention bioéthique s'est imposée à la communauté internationale en 1947 à la suite de la Shoah, avec la rédaction du Code de Nuremberg qui détermine les conditions, le cadre et les limites des recherches biomédicales menées sur l'Homme.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire. 4. Conclusion, en forme de morale, d'une fable, d'un récit.
1994 : LA BIOÉTHIQUE ENTRE DANS LA LOI
La loi du 1er juillet pose des règles de traitement, juridique et administratif, des données de santé nominatives. Les deux lois du 29 juillet posent quant à elle trois principes : l'anonymat, la gratuité et l'obligation du consentement.
Dans cet ouvrage, qui a été réédité plusieurs fois et qui est lié à l'institutionnalisation de la bioéthique, les auteurs analysent les enjeux éthiques présents dans la pratique médicale à partir de quatre grands principes : bienfaisance, non-malfaisance, respect de l'autonomie et justice.
L'éthique médicale regroupe l'ensemble des règles de conduite des professionnels de santé par rapport aux patients (déontologie, morale, science).
Le projet de loi vise à élargir l'accès aux technologies déjà disponibles en matière de procréation, sans renoncer à leur encadrement : accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et les femmes non mariées, autoconservation des gamètes pour les femmes comme pour les hommes.
L'approche par principes
L'étude des enjeux éthiques présents dans une pratique médicale ou un choix d'organisation de santé est menée sous l'angle de quatre grands principes : la bienfaisance, la non-malfaisance, le respect de l'autonomie et la justice.
Dans le cadre de la prise en charge des malades, l'éthique consiste à nous questionner non pas tant pour trouver de bonnes solutions mais plutôt une position, aidante et adaptée, respectant le patient et son histoire, au sein de notre culture occidentale contemporaine.
L'éthique ainsi est présentée comme l'étude de la moralité dans sa dimension rationnelle et juridique, une réflexion et une analyse systématique des décisions et des comportements moraux humains.