On distingue deux types de radiothérapie : la radiothérapie externe, la plus fréquemment utilisée, et la curiethérapie. Au cours de la radiothérapie externe, des rayons sont émis par une machine appelée accélérateur linéaire de particules, et le faisceau traverse la peau du patient pour atteindre la tumeur.
La radiothérapie consiste à utiliser des rayonnements (on dit aussi rayons ou radiations) pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. On parle d'un traitement locorégional des cancers.
Le traitement du cancer : la radiothérapie
Elle fait appel à des rayonnements de différents types (rayons X, rayons gamma et particules), qui endommagent et détruisent les tumeurs, et peut être combinée à la chirurgie ou à la chimiothérapie. Elle peut être externe (téléthérapie) ou interne (curiethérapie).
les troubles cutanés (démangeaisons, rougeur, sécheresse…) la perte d'appétit. les troubles gastriques (nausées, vomissements…) les troubles buccaux (sécheresse buccale, difficulté à avaler…)
Ce que permet la radiothérapie ciblée est de vivre plus longtemps avec une maladie chronique, d'espérer guérir de nombreuses métastases, et de guérir de plus en plus de cancers de façon non invasive.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
La radiothérapie n'entraîne la perte de poils et de cheveux que dans la région traitée. Les cheveux ne tomberont que si la radiation est dirigée vers la tête. Habituellement, les poils et les cheveux commencent à tomber de 2 à 3 semaines environ après le début de la radiothérapie.
Pendant la radiothérapie, c'est presque pareil : les vêtements souples et larges sont à privilégier et s'ils sont en coton c'est encore mieux ! On limite en effet, le plus possible, tout frottement sur les zones traitées. Et surtout, on couvre la zone irradiée pour la protéger du soleil.
Non seulement le taux de récidive ne diffère pas entre les deux groupes, mais en outre, les effets secondaires sont moins importants. Les femmes n'ayant eu « que » 15 séances de radiothérapie sont moins fatiguées, elles souffrent moins d'œdème du sein ou encore de dilatations des petits vaisseaux (télangiectasies).
La perte d'appétit peut apparaître au cours des premières semaines de radiothérapie et se prolonger après le traitement. Des effets secondaires comme une douleur dans la bouche, la sécheresse buccale, la difficulté à avaler ou les nausées et vomissements peuvent causer une perte d'appétit.
Combien de temps dure le traitement ? Chaque séance d'irradiation dure entre une et cinq minutes. Certaines personnes n'ont besoin que d'une séance ou de quelques séances, mais la plupart doivent subir une séance de radiothérapie cinq jours par semaine pendant cinq à huit semaines.
La fatigue est l'un des effets secondaires les plus fréquents qui apparait au cours des séances de radiothérapie. Elle n'est pas systématique, mais apparaît habituellement après quelques semaines de radiothérapie et peut s'intensifier au fil du traitement.
Le cout est estimé à environ € 3000, ce qui est inférieur au cout d'une irradiation complète classique qui, en fonction des techniques utilisées, varie de € 3000 à € 10 000.
Tout comme la chimiothérapie, la radiothérapie n'affecte pas seulement les cellules cancéreuses mais également les cellules saines. Cependant, contrairement aux cellules cancéreuses, les cellules saines peuvent se réparer et se renouveler entre les séances de radiothérapie.
Déroulé d'une radiothérapie : comment ça se passe ? Lors du repérage, le médecin délimite les zones qui devront être irradiées après la réalisation d'un scanner qui permet de situer précisément la tumeur à traiter et les organes à proximité à préserver des rayons. Cette séance peut durer de 30 minutes à une heure.
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
Eviter les boissons trop chaudes ou trop fraîches qui peuvent provoquer des douleurs. Eviter les aliments agressifs (épices, moutarde, pain sec, croûte du pain, biscottes…) et les aliments acides (vinaigre, agrumes, tomates, cornichons…). Faire des repas fractionnés et faciles à avaler, éviter de manger trop chaud.
Le miel d'arbousier inhiberait la prolifération des cellules cancéreuses, selon l'étude européenne publiée dans le Journal of Functional Foods. Les chercheurs ont analysé des cellules tumorales en laboratoire et ont incorporé des échantillons de miel d'arbousier dans certaines d'entre elles.
Le scanner de repérage sert à réaliser les calculs et la planification de la radiothérapie. C'est un examen d'imagerie réalisé dans le service de radiothérapie sur le scanner Siemens.
La radiothérapie ne brûle pas
La radiothérapie utilise à des fins thérapeutiques des rayonnements ionisants, c'est-à-dire qui enlèvent ou rajoutent un électron à des atomes ou à des molécules (ions positifs ou négatifs).
Lavez délicatement la peau de la zone traitée avec un savon doux, neutre, sans alcool ni parfum. Rincez et séchez la peau traitée délicatement en tapotant, sans frotter. Ne mettez pas de produits alcoolisés (parfums, lotions) et n'appliquez pas de crème grasse sur la zone à traiter avant la séance de radiothérapie.
Pourquoi les raser avant la chimio? Parce que le fait de les raser, pour certaines personnes, leur évite le choc de les voir tomber durant le traitement. (C'est une préparation psychologique et une des étapes d'acceptation de la perte temporaire de ceux-ci).
Non, la radiothérapie en elle-même est indolore. Le cumul des séances peut, dans certains cas, engendrer une irritation de la peau pouvant entrainer des démangeaisons et, dans de rares cas des douleurs.
En règle générale, la radiothérapie est pratiquée dans les douze semaines qui suivent la chirurgie, sauf si une chimiothérapie est pratiquée après la chirurgie, auquel cas la radiothérapie, si elle est nécessaire, aura plutôt lieu quatre à six semaines après la fin de la chimiothérapie.