Les fils de suture sont décrits selon trois caractéristiques : naturel ou synthétique, tressé ou monofilament, résorbable ou non. Il faut connaître les inconvénients et les avantages de chaque caractéristique afin d'utiliser le matériel le plus adéquat pendant une chirurgie.
En fonction de l'acte chirurgical, vous opterez pour une ligature non résorbable pour les cicatrisations longues (chirurgie vasculaire, cardiaque, urologique) ou résorbable pour une utilisation très variée à cicatrisation de courte durée.
L'Ethilon™ est un monofilament non-résorbable de nylon couramment utilisé pour suturer la peau. Monosyn™, Biosyn™, Monocryl™, PDS™ sont des monofilaments résorbables d'usage courant. Un multifilament est constitué de plusieurs brins tressés ou torsadés.
Après une opération, les plaies chirurgicales peuvent être refermées à l'aide de divers dispositifs, notamment des sutures (sous-cutanées ou transdermiques), des agrafes et des adhésifs tissulaires. Les sutures sous-cutanées sont des points de suture intradermiques (placés immédiatement sous la couche épidermique).
6 jours pour les plaies du visage ; 7 à 14 jours pour les membres supérieurs, le tronc ou le cuir chevelu ; 10 à 21 jours pour les plaies des membres inférieurs (selon la localisation).
Par arrêté du 6 mars 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé a autorisé, sur tout le territoire national, les infirmiers diplômés d'Etat à réaliser des sutures de plaie simple en lieu et place d'un médecin, au service des urgences.
Les plaies superficielles dont la coupure est très peu profonde ne nécessitent généralement pas de points de suture. Il suffit de bien nettoyer la plaie et de poser un pansement.
Leur choix dépend de la résistance du tissu à suturer et de la finesse de la suture. Le fil est un corps étranger dans le tissu à suturer. Sa mise en place induit des réactions qui dépendent de la plaie, de sa taille, du type de tissu suturé, de son emplacement, de son état physiologique et de la nature du fil.
Comment fonctionnent les fils résorbables ? Contrairement aux fils classiques, les fils résorbables sont conçus pour se dégrader au fil du temps, au contact de l'organisme. Ainsi, qu'ils soient situés à l'intérieur ou à l'extérieur du corps, ils finissent par se détacher tout seuls et par être recyclés par l'organisme.
? La suture faisant suite à une blessure ou une chirurgie, et peut concerner les patients de tout âge. La suture permet de réunir les berges d'une plaie au moyen de fils de suture ou d'agrafes. Ceux-ci sont retirés ou peuvent se résorber tout seul.
Une plaie est dite profonde lorsqu'elle intéresse des structures « nobles » (artères, nerfs, viscères). Le saignement doit alors être jugulé chirurgicalement (par électrocoagulation, ligature des petits vaisseaux qui saignent, etc.).
La suture est plus éloignée du bord de la plaie lorsque la plaie est profonde. Les bords cutanés doivent être éversés en agrandissant les points au niveau de la partie la plus profonde de la plaie par rapport à la surface.
Point simple séparé
C'est le point le plus courant, un des plus faciles à réaliser. On passe l'aiguille dans la première berge de la plaie à la perpendiculaire de la peau jusqu'à ressortir côté plaie, puis dans la deuxième depuis la plaie vers la peau. On effectue ensuite un nœud pour fermer la suture.
En cas de plaie cutanée superficielle, une suture est souvent utile pour obtenir une cicatrice esthétiquement et fonctionnellement satisfaisante, limiter les risques d'infection et parfois arrêter un saignement.
L'intérêt de ce dispositif médical innovant, non résorbable, est important car grâce à sa composition, il ne coupe pas les tissus et maintient à long terme la traction, accompagnant le mouvement grâce à son élasticité. Les fils tenseurs sont indiqués si vous ressentez un petit relâchement cutané.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation. Quand on se blesse, dans un premier temps on saigne.
La vaseline va notamment empêcher la plaie de se dessécher et de former une croûte. Et, contrairement aux idées reçues les plaies recouvertes de croûtes mettent plus de temps à cicatriser. Enfin l'humidité prévient aussi la formation d'une cicatrice trop importante, profonde, volumineuse et inesthétique.
La fermeture des plaies cutanées avec des clips métalliques est considérée comme une alternative rapide et efficace aux sutures. En outre, il est communément admis que les agrafes sont moins traumatisantes et pourraient réduire les complications des plaies.