La division du travail provient d'une propension naturelle à échanger, qui est pour lui un penchant universel, guidée par l'intérêt et non par l'altruisme. Pour satisfaire ses besoins, chacun doit s'adresser aux autres pour obtenir d'eux ce qu'il veut.
Les causes et les conditions
Dans la deuxième partie de son ouvrage, Durkheim s'interroge sur les causes de la division du travail. La division du travail apparaît mécaniquement, selon lui, dans une société où la densité morale augmente – la population augmente et les échanges entre les individus également.
Émile Durkheim, sociologue français, considère qu'une division du travail trop poussée peut faire perdre leurs repères aux individus et provoquer l'anomie ; il propose donc des garde-fous comme le développement des corporations.
Selon A. SMITH la division du travail est bénéfique pour tous car elle est facteur de croissance : c'est ce qu'il nomme l'opulence. La division du travail accroît encore les échanges et ne connaît pas de limites, si ce n'est l'étendue du marché, c'est-à-dire les débouchés.
Alors qu' y voit un moyen d'accroître la productivité et les richesses produites, durkheim la conçoit comme un phénomène social reposant sur le partage des fonctions jusque-là communes à tous les individus. la division du travail augmente la solidarité et l'interdépendance entre les membres d'une société.
Définition. La division du travail est, dans l'entreprise, la décomposition de la production en de nombreuses opérations ou tâches élémentaires, limitées et complémentaires. A la limite, chaque tâche peut alors être effectuée par un seul travailleur.
La véritable fonction de la division du travail est de créer entre les personnes un sentiment de solidarité, de contribuer à l'intégration générale de la société et d'être un facteur essentiel de la cohésion sociale.
Plus précisément, selon Marx : "A travers la division du travail, le travail des ouvriers se transforme en opérations de plus en plus mécanisées. Atteint un certain point, le mode spécifique au travail apparaît directement transféré du travailleur au capital sous forme de machine.
L'organisation du travail doit adopter une division du travail horizontale, c'est-à-dire une fragmentation maximale des tâches au sein de l'atelier entre les différents postes ; et une division verticale reposant sur une séparation complète de la conception technique du produit par les ingénieurs et de son exécution ...
Le taylorisme est une méthode d'organisation du travail industriel dont les caractéristiques principales sont la division horizontale et verticale du travail ainsi que le salaire au rendement.
De manière générale, les principaux avantages de l'OST sont les suivants : - L'amélioration de la productivité; - La production de masse (en série) avec standardisation des produits ; - La main d'œuvre à bas prix.
La crise de l'OST ne prend une ampleur considérable en France qu'au début des années 1970, avec des grèves sauvages des ouvriers spécialisés des chaînes de production, la mauvaise qualité des produits industriels de grande série, la force de l'absentéisme et du taux de rotation de la main d'œuvre (turn-over) dans les ...
Elle permet la croissance économique via la hausse de la productivité. La division du travail augmente la « puissance productive du travail ». Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.
Q3 : Quelles différences fait-on entre la solidarité mécanique et la solidarité organique ? La solidarité mécanique est présente dans les sociétés traditionnelles où la division du travail est faible alors que la solidarité organique est observée dans les sociétés modernes où la division du travail est forte.
La thèse de Durkheim
Durkheim à été formé l'école du positivisme, il définit la spécificité du fait social, c'est-à-dire l'indépendance du groupe par rapport aux hommes et, comme tel, non réductible à la somme des caractéristiques et des comportements individuels et pouvant donc imposer une contrainte à l'individu.
1°) Le travail est aliéné lorsqu'il n'est pas « libre activité physique et intellectuelle ». C'est le cas lorsqu'il s'effectue selon des modalités (méthodes, rythmes, organisation) dépossédant celui qui travaille de la possibilité de faire œuvre.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
C'est parce que les hommes échangent qu'ils ont besoin les uns des autres. Cette tendance au troc et à l'échange va conduire les hommes à se spécialiser dans l'activité pour laquelle ils sont les plus efficaces. L'échange rend ainsi nécessaire la division du travail, et permet du même coup la diversité des talents.
Pour Durkheim, une société n'est pas un groupe d'individus qui habitent dans le même endroit géographique, elle est « avant tout un ensemble d'idées, de croyances, de sentiments de toutes sortes, qui se réalisent par les individus ».
Comment assurer la cohésion sociale d'une société dont les membres ont un sens de plus en plus aigu de leur individualité ? Telles sont les questions qu'Émile Durkheim s'est posé dans son premier ouvrage, qui n'en laisse aucune sans réponse !
Le lieu de travail est en effet d'abord un lieu d'échanges. Discuter avec ses collaborateurs, rire, apprendre grâce aux autres, découvrir par l'échange font partie intégrante du quotidien des nombreux salariés d'entreprise.
La spécialisation du travail consiste à attribuer les différentes tâches d'un processus de production particulier et ses activités dérivées à différents individus ou groupes de travail en fonction de leurs caractéristiques, capacités ou ressources.
L'expérience des Pays Développés à Économie de Marché permet de constater les limites suivantes de la division du travail : la croissance des gains de productivité a trouvé ses limites dès la fin des années soixante, à cause des malfaçons, de l'absentéisme et du turn-over engendrés par des conditions de travail de ...
L'OST (Organisation Scientifique du Travail) de Taylor repose sur trois principes : - la parcellisation des tâches ou division horizontale du travail ; - la spécialisation des salariés ; - la séparation des tâches de conception, d'exécution et de contrôle ou division verticale du travail.