Boire de la bière ne procure en aucune façon les bénéfices associés à ces formes de suppléments. On retrouve en quantité modeste des antioxydants nommés polyphénols (surtout dans les bières foncés). Ces composés sont reconnus pour avoir des effets positifs sur le système immunitaire et le vieillissement.
Une étude très sérieuse de l'université de l'Oregon révèle qu'une molécule flavonoïde présente dans la bière augmenterait les capacités cognitives en stimulant les fonctions cérébrales. Cette même molécule miraculeuse pourrait réduire l'obésité, l'hypertension ou encore la sénilité.
La bière est bonne pour le cœur
La bière diminuerait le mauvais cholestérol et favoriserait le bon. Ce double effet plutôt bénéfique pour le cœur, peut contribuer à faire chuter le risque d'accident cardiovasculaire de 30 à 60 %. La bière modifie aussi la fibrinogène, une protéine responsable de la coagulation du sang.
Une consommation qui ne pose pas de problème
Les résultats obtenus ont permis aux experts des institutions et universités espagnoles de signer un consensus sur le sujet. L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé.
D'autres études démontrent que la bière permet de réduire les risques de faire un AVC (accident vasculaire cérébral). Le xanthohumol, un antioxydant présent dans cet alcool, permet de diminuer le risque de contracter un cancer de la prostate. Enfin, la bière serait un meilleur antidouleur que le paracétamol.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
La bonne bière ne se déguste jamais trop froide. On évite par exemple de la servir glacée car le palais sera anesthésié par le froid et vous ne ressentirez aucune subtilité d'arômes et saveurs. Si votre bière sort du réfrigérateur, attendez entre 5 et 10 minutes avant dégustation pour qu'elle se réchauffe légèrement.
En effet, la levure qui entre dans la composition de cette boisson (alcoolisée ou non) assure une teneur en gaz carbonique. D'où la présence des petites bulles dans un verre ou une bouteille de bière. Le gaz carbonique dans l'organisme a pour effet de faire gonfler le ventre s'il est absorbé en excès.
La bière favorise le sommeil
Pour certains chercheurs, le houblon pourrait en effet avoir des vertus sédatives, car il contient la lupuline, une substance qui aurait des propriétés calmantes et anti-dépressives qui favoriserait le sommeil.
Les bières fortes sont riches en microbes probiotiques
Le professeur Eric Claassen, qui enseigne à l'Université d'Amsterdam, explique que les bières belges fortes, notamment Hoegaarden, Westmalle Tripel et Echt Kriekenbier, sont riches en microbes probiotiques, véritables atouts santé.
Blague à part, selon une étude, le vin rouge est l'alcool « le moins nocif » selon un psychiatre et toxicologue russe, Daniil Pokrovski. A découvrir également : C'est quoi l'ischémie ? En revanche, la bière est particulièrement dangereuse pour la santé.
La santé du foie s'améliore
Environ 12.000 personnes décèdent chaque année de cirrhose du foie en France dont la moitié en raison d'une consommation excessive d'alcool. L'alcool peut aussi aggraver d'autres maladies du foie comme hépatite C. Pour voir si votre foie est atteint, une prise de sang peut être prescrite.
Les conclusions de leur étude ont montré qu'une pinte de bière par jour diminuerait de 25% le risque de maladies cardiaques. L'explication des chercheurs est simple : la faible teneur en alcool de la bière augmenterait le taux de "bon" cholestérol pour réduire le risque de maladie cardiaque.
Consommation excessive de la bière : les effets sur le foie
Étant interrompue, la première conséquence est la formation d'un dépôt de graisse à l'intérieur des cellules hépatites, appelée stéatose. Si la consommation excessive persiste, il s'ensuit une destruction des cellules du foie.
Avec sa réputation d'alcool léger, la bière, même lorsqu'elle contient une quantité élevée d'alcool pur, peut passer pour une boisson alcoolisée sans risque.
La bière peut avoir des effets intéressants pour la digestion, notamment car elle stimule la production d'acide stomacal qui favorise une meilleure vidange de l'estomac. La bière contient aussi beaucoup de fibres solubles qui sont bonnes pour le transit.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
L'alcool détruit les nerfs, d'où l'état de fatigue
Mais la fatigue chronique apparaît surtout chez les buveurs invétérés, autrement dit les alcooliques. En effet, l'alcool attaque à la fois les neurones et les cellules du foie. Or ce sont les neurones qui stimulent le fonctionnement des muscles.
Consommé en excès et sur au moins cinq ans, il peut par exemple engendrer de la rigidité artérielle. Cela fait en sorte que les artères perdent leur capacité à se dilater ou à se contracter en réaction aux fluctuations de pression sanguine, exerçant ainsi une pression indue sur le muscle cardiaque.
Selon l'OMS, un homme boit trop dès lors qu'il boit plus de 21 verres par semaine (3 par jour). Pour une femme, les chiffres sont différents : 14 par semaine (2 par jour).
De fait, l'équipe a constaté que boire une quantité modérée de vin rouge avait même un effet légèrement protecteur, et pouvait faire diminuer le risque de cancer de la prostate d'environ 12%.
Riche en sels minéraux, comme le potassium, et en vitamine B, la bière possède des propriétés hydratantes. Elle est également très riche en antioxydants - contenus dans le houblon et le malt - et protège, en application locale, du vieillissement cutané.