L'avantage principal du statut SARL est de limiter la responsabilité des associés. Ils fixent librement le montant du capital social et donc des apports qu'ils veulent faire à la constitution de la société en SARL. Ils ne sont responsables qu'à hauteur du montant de leurs apports.
Quels sont les inconvénients d'une SARL ? L'inconvénient majeur de la SARL est son fonctionnement rigide qui laisse peu de liberté à l'entrepreneur. La SARL a d'autres inconvénients, notamment l'obligation d'avoir un gérant personne physique mais aussi une protection sociale moins étendue pour le gérant majoritaire.
SA ou SARL : des règles de création différentes. Si la création d'une SA est conseillée pour les projets de grande envergure, celle de la SARL, quant à elle, est plus adaptée aux petites entreprises. En effet, la SARL confère davantage de souplesse en termes de création et de fonctionnement.
Les SARL et les SAS sont deux formes de sociétés commerciales aux caractéristiques très proches. Toutefois, la SARL est un statut juridique qui fournit un fonctionnement largement encadré par la loi, contrairement à la SAS dont le fonctionnement est souple et prévu en grande partie par les associés.
La micro-entreprise : le régime préféré des français pour tester un projet solo. Dans les faits, la micro-entreprise rencontre un succès indiscutable. Selon l'INSEE, les créateurs d'entreprises choisissent, pour près de 65% d'entre eux, l'entreprise individuelle au régime micro.
Qu'est-ce qu'une SARL ? Une société à responsabilité limitée (SARL) est une entreprise constituée de deux associés minimum et 100 maximum.
Le plafond de 10 000 000 € de chiffre d'affaires est également la limite pour opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Au-delà de ce montant, la SARL ne peut changer de régime fiscal. Enfin, à partir de 8 000 000 € de chiffre d'affaires hors taxes, vous avez l'obligation de nommer un commissaire aux comptes (CAC).
Dans ce cadre, le chiffre d'affaires ne doit pas dépasser les 789 000 euros pour les entreprises de vente de biens, de restauration et d'hébergement, et les 238 000 euros pour les sociétés de prestation de services. Passé ce seuil, la SARL passe sous le régime réel normal.
Comment est versée la rémunération du gérant de SARL ? Peu import que le gérant soit majoritaire, égalitaire, minoritaire ou non associé, les modalités de versement de sa rémunération sont similaires : par virement, par chèque ou, sous certaines limites, en espèce.
Dans les grandes lignes, les associés des SARL courent rarement le risque de faillite personnelle. Même en cas de liquidation, ils ne sont responsables des dettes de l'entreprise qu'à la hauteur de la valeur de leurs apports. Toutefois, ce principe ne s'applique qu'en l'absence de faute de gestion.
Une société commerciale pour vous aider à rester salarié
Deux formes juridiques principales se distinguent en France. Il s'agit de la société à responsabilité limitée (SARL) et société par actions simplifiées (SAS). Ces formes existent aussi sous forme unipersonnelle (EURL et SASU).
Le taux d'imposition est un taux réduit de 15 %. Il s'applique sur la part des bénéfices allant jusqu'à 42 500 €. Au delà, le taux d'imposition est de 25 %.
L'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) est une SARL constituée d'un seul associé. Elle est donc soumise aux mêmes règles qu'une SARL classique, exception faite toutefois des aménagements rendus nécessaires par la présence d'un unique associé.
En effet, la société à responsabilité limitée ou SARL est une société commerciale pluripersonnelle dans laquelle la responsabilité des associés est limitée à leurs apports. A la différence de la SARL, la micro-entreprise quant à elle est une entreprise individuelle dirigée par un auto-entrepreneur.
Un gérant est majoritaire et relève alors du régime des non salariés s'il détient, avec son conjoint (quel que soit le régime matrimonial) ou son partenaire lié par un Pacte civil de solidarité (Pacs) et ses enfants mineurs, plus de 50 % du capital de la société.
La gestion d'une SAS (société par actions simplifiée) est beaucoup plus souple que celle d'une SARL. Cela s'explique par le fait qu'il existe de nombreuses dispositions législatives encadrant les statuts de la SARL et auxquelles il n'est pas possible de déroger.
3.180 € nets par mois ! C'est ce que gagnent en moyenne, selon l'INSEE, les Gérants majoritaires de SARL et d'EURL qui perçoivent une rémunération. Ce revenu de 3.180 € est nettement inférieur au revenu moyen des entrepreneurs individuels (3.880 € par mois) hors revenus nuls et micro-entrepreneurs.
Calcul de l'impôt sur les sociétés
Pour une SARL faisant des bénéfices inférieurs à 38 120 €, présentant un capital inférieur à 7 630 000 € et disposant d'un capital intégralement libéré : 15 % sur la part des bénéfices ; Pour une SARL faisant des bénéfices supérieurs à 38 120 € : 25% sur la part des bénéfices.
En SARL, il est obligatoire de nommer au moins un gérant de SARL. Ce dernier peut être gérant non associé ou gérant majoritaire, minoritaire ou égalitaire de SARL . Son rôle est d'assurer une fonction de direction de la société. Il est est le représentant légal de la SARL pour tous les actes de gestion.
Un associé peut quitter volontairement une SARL à condition qu'une clause de départ volontaire soit prévue dans les statuts de l'entreprise ou qu'il existe un pacte d'associés. En revanche, l'associé qui souhaite quitter la SARL doit céder ses parts sociales, soit à un autre associé de la société, soit à un tiers.
En principe, il est possible et légal de créer une société sans effectuer d'apport personnel. Cette faculté n'est ouverte qu'à certains statuts juridiques seulement (SAS/SASU, EURL/SARL, SNC, SCI, SCP, SCM, SELARL). Ainsi, elle permet aux associés fondateurs de constituer une structure au capital d'un euro (1 €).
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.