L'élevage permet d'entretenir les paysages et de préserver les écosystèmes au niveau physique, biologique et chimique. Les paysages sont broutés par les ruminants, contribuant à la valorisation des terrains non agricoles.
L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
La forte concentration des animaux au mètre carré et leur faible diversité génétique favorisent le développement et la transmission d'agents pathogènes potentiellement transmissibles à l'être humain. Les zoonoses seront de plus en plus fréquentes et la pandémie actuelle doit nous alerter.
L'intérêt de ce type d'élevage est qu'il permet de fournir de la viande et d'autres produits (œufs, lait, cuir, laine, fourrure) à des prix de revient contenus, ce qui a permis une accessibilité certaine de ces aliments.
Élevage et déforestation
Dans de nombreux pays, l'élevage contribue à la déforestation car les terres boisées sont rasées soit pour en faire des zones de pâturage pour le bétail, soit pour produire des cultures (très souvent du soja) qui sont ensuite utilisées pour nourrir les animaux.
L'élevage désigne l'ensemble des activités mises en œuvre pour assurer la production, la reproduction et l'entretien des animaux dits domestiques afin d'en obtenir différents produits ou services.
L'élevage contribue donc à trois voies principales pour sortir de la pauvreté: (1) accroître la résilience (2) améliorer la productivité des petits exploitants et des pastoralistes et (3) améliorer leur accès aux marchés (ILRI, 2007).
Enfin, l'élevage permet la création de nombreux emplois dans l'écosystème humain de la chaîne agro-alimentaire. En effet, selon l'étude de GIS Elevage Demain, l'agriculture en France alimente 811 000 emplois dont 243 000 saisonniers.
L'élevage des animaux est une pratique de l'homme depuis des temps immémoriaux. Ces animaux dits de ferme sont des animaux utilisés principalement pour aider l'homme, que ce soit pour le nourrir ou pour l'aider dans diverses tâches.
Utilisation de l'huile végétale comme carburant, utilisation du bois des haies comme combustible, production de biogaz grâce à la méthanisation des déjections comme autant de nouvelles solutions auxquelles les éleveurs s'intéressent.
L'intensification de la production animale dans le cadre du développement peut, si elle n'est pas convenablement réalisée, contribuer à la dégradation des terres en raison du surpâturage, de la réduction de la fertilité des sols, de l'érosion et de la désertification.
Or la production de viande de poulet est elle aussi émettrice de gaz à effet de serre. On estime que pour produire 1 kg de poulet, 7 kg de CO2 sont émis !
Ses principaux avantages pour l'élevage porcin sont : l'agglutination de bactéries pathogènes, telles que les principales souches de salmonelle et E. coli, modulation du microbiote intestinal par exclusion compétitive, modulation du système immunitaire et adsorption des mycotoxines.
Il s'agit, sur une ferme, de reproduire un cycle de la matière organique, comme cela se passe dans un écosystème, assurant son autonomie et sa durabilité. En effet, avec l'élevage, l'éleveur limite ses achats d'engrais à l'extérieur et peut mieux gérer ce qu'il apporte à son sol.
Un élevage respectueux des animaux répond à leurs besoins, à la fois d'ordre physiologique, comportemental et affectif. L'alimentation assure la pleine santé, l'eau est accessible, la zone de repos confortable, l'ambiance saine. Les animaux sont protégés des impacts climatiques extrêmes.
L'élevage est une activité de production importante en France, et ses produits sont variés (viande, lait, œufs, mais pas que !). Les activités d'élevage nécessitent de la part de l'éleveur de nombreuses compétences, allant des soins aux animaux jusqu'à la gestion de son entreprise.
Le terme de "systèmes d'élevage" englobe tous les aspects de l'offre et de l'utilisation des produits issus de l'élevage, notamment la répartition et la quantité de bétail, les différents systèmes de production dans lesquels ils sont élevés, les estimations actuelles et futures de consommation et de production, les ...
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
À partir du XIXe siècle, un mouvement d'expansion de l'élevage se produit avec l'urbanisation et l'industrialisation du pays, provoquant une augmentation de la demande et des prix, l'amélioration des moyens de transport (chemin de fer, puis route), enfin l'apparition de modes de conservation frigorifiques performants.
Ils ont été domestiqués pour leur beauté, pour servir d'animaux de combat ou pour des sacrifices dans des cérémonies religieuses avec de l'être pour leur viande œufs ou plumes.
L'élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l'érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution.
Elle utilise les ressources locales à bon escient, fait appel à peu d'intrants et contribue considérablement aux moyens d'existence du ménage, sur les plans économique, religieux, social et culturel. Les volailles tirent de nombreux avantages des systèmes d'exploitation mixte.
Les élevages bovin, porcin, ovin et caprin comptent parmi les plus communs. Il en va de même pour l'apiculture, l'aquaculture et l'aviculture. Les bisons, les chameaux, les lamas, les lapins, les renards et les insectes sont d'autres exemples plus spécialisés.