Quand il s'agit d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (ex : abcès, choc), cette réaction peut être reconnue d'après ces 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale.
Les facteurs chimiques produits durant l'inflammation (histamine, bradykinine, sérotonine, leucotrienes et prostaglandines) augmentent la sensation de douleur, induisent localement la vasodilatation des vaisseaux sanguins et le recrutement de phagocytes, en particulier les neutrophiles.
La réaction inflammatoire est indispensable à l'organisme : elle permet l'élimination des agresseurs et assure la réparation des lésions. Elle s'arrête lorsque les agressions disparaissent. L'inflammation, c'est donc notre système de défense, qui en temps normal, est bénéfique.
Les feuilles d'ortie sont utiliser depuis longtemps pour leur effet anti-inflammatoire. Cette plante est présente dans de nombreuses régions d'Europe. Elle contient une substance anti-inflammatoire qui peut modérer l'action des cytokines dans la réaction inflammatoire.
Pour le diagnostic d'une maladie inflammatoire ou infectieuse, il faut lui préférer la C-réactive protéine (CRP).
En pratique, il semble que le stress aigu accélère la résolution des infections et la guérison des plaies (15). En situation de stress aigu, la réaction inflammatoire qui survient n'est pas exactement la même que la réaction inflammatoire qui se met en place lors d'une infection ou d'une blessure.
Les fruits rouges (framboises, myrtilles, fraises, groseilles…) sont particulièrement intéressants pour combattre l'inflammation grâce à leur forte teneur en anthocyanes, des pigments à l'action anti-inflammatoire.
Les cytokines pro-inflammatoires ainsi produites peuvent passer dans le sang et (4) atteindre le cerveau, où elles déclenchent neuro-inflammation et fatigue.
"Lorsqu'une infection bactérienne est suffisamment importante elle se signale toujours par de la fièvre plus ou moins élevée et entraîne des douleurs et autres symptômes qui dépendent de l'organe en cause : il peut s'agir de douleur pharyngée, de toux, de gêne respiratoire, de douleurs abdominales, diarrhée ou ...
On peut dire que, bien que les radios standards soient utilisées de routine pour la mise en évidence des lésions inflammatoires du rachis, l'IRM est l'examen le plus sensible et le plus spécifique pour mettre en évidence les lésions précoces inflammatoires, tant au niveau du rachis que des articulations sacro-iliaques.
Cet examen sanguin entrant dans le cadre d'un bilan infectieux permet d'identifier un taux de protéine C réactive trop élevé et donc un syndrome inflammatoire. La prise de sang ne nécessite pas d'être à jeun. Si le taux de crp dépasse les 10 mg / L de sang, le médecin va prescrire des examens complémentaires.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Les aliments inflammatoires à éviter
Évitez ou limitez votre consommation de boissons et d'aliments hautement transformés car ils ne font pas partie des habitudes alimentaires saines. Ces aliments hautement transformés favorisent l'apport excessif en sucres, en sodium (sel) ou en acides gras saturés.
Les tisanes ont également des propriétés anti-inflammatoires, notamment lorsqu'elles sont faites maison. Infusez du gingembre, du curcuma, de la menthe poivrée ou du thym. Ne contenant pas de caféine, vous pouvez en consommer tout au long de la journée.
Ibuprofène : la molécule phare des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Pour les anti-inflammatoires sans ordonnance en vente libre, la substance active la plus utilisée est l'ibuprofène. Elle permet de bloquer la formation des prostaglandines, substances responsables de l'inflammation.
L'inflammation aiguë est une réponse qui dure habituellement quelques jours seulement et qui est normalement bénéfique pour la guérison. Malgré cela, celle-ci est bien souvent accompagnée de sensations désagréables telles que des démangeaisons ou une douleur.
Le curcuma est l'anti-inflammatoire par excellence, souvent intégré dans les compléments alimentaires anti-inflammatoires. C'est surtout la curcumine qui agit comme un analgésique et soulage les douleurs musculaires.
Les effets du froid sur une douleur traumatique
Le froid atténue les phénomènes responsables de l'inflammation et de la douleur. Il va limiter le métabolisme cellulaire et donc baisser la production de déchets métaboliques et d'acide lactique.