L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.).
L'effet de serre, cause du réchauffement climatique
Le fonctionnement de l'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines. L'utilisation des énergies fossiles telles que le pétrole, le charbon ou le gaz provoque une augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
Origine des gaz à effet de serre (GES)
Le dioxyde de carbone (CO2) : bien moins présent dans l'atmosphère que la vapeur d'eau, le CO2 participe à 25% de l'effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée. Le méthane (CH4) Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O)
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.). C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.
L'utilisation massive de combustibles fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, la déforestation, certains procédés industriels et pratiques agricoles ainsi que l'enfouissement des déchets ont notamment joué un rôle majeur dans l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
Pour les connaisseurs, on parle ainsi de AGW soit "Anthropogenic global warming".
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Les émissions provenant de sources fossiles ont augmenté depuis 1990, passant de 22 à 36 Gt CO2 par an (Gt = gigatonnes ou milliards de tonnes). De tous les gaz à effet de serre, le CO2 est le principal responsable de l'effet de serre (plus de 50 %).
Le dioxyde de carbone est la cause principale des changements climatiques d'origine anthropique. Il est émis en grandes quantités puisqu'il provient de l'utilisation de combustibles fossiles. Sa très longue durée de vie lui permet de changer le système climatique durant son long séjour dans l'atmosphère.
Outre le réchauffement planétaire, les augmentations de différents gaz à effet de serre ont d'autres effets tels que: l'acidification des océans, la brume de pollution (smog), la destruction de la couche d'ozone ainsi que les changements de croissance et nutrition des plantes.
Entre 2005 et 2019, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 23,6 %, passant de 38 669 à 48 117 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2). En 2019, le principal pays émetteur était la Chine avec 12 705 Mt d'éq. CO2, soit 26,4 % des émissions mondiales de GES.
Définition de l'effet de serre
En matière de climat, l'effet de serre est un phénomène naturel qui contribue au niveau de température moyen à la surface d'une planète dotée d'une atmosphère.
L'effet de serre est un phénomène naturel par lequel une partie de l'énergie solaire qui est émise par la terre est absorbée et retenue sous forme de chaleur dans la basse atmosphère. L'effet de serre est causé par des gaz contenus dans l'atmosphère, principalement la vapeur d'eau.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
Réduire les émissions des transports, notamment l'avion et la voiture. Encourager la marche, le vélo et les transports en commun. Améliorer l'isolation des bâtiments. Modifier son alimentation : manger local, consommer moins de viande, diminuer le gaspillage alimentaire.
Le CO2 est majoritairement émis par la combustion d'énergie. Le chauffage, l'industrie, les transports… toutes les activités énergivores émettent du CO2. Au total, elles contribuent à plus de 66% de émissions de GES des activités humaines.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
Les gaz à effet de serre empêchent en effet les rayonnements infrarouges d'être renvoyés de la terre vers l'espace. L'effet de serre, phénomène naturel, est donc la condition indispensable à la vie sur terre. Sans lui, la température de notre planète serait alors de -18°C, contre une moyenne actuelle de 15°C.
Le transport. des personnes : Les déplacements pèsent, donc, lourd dans le bilan des émissions de GES des personnes. Deux facteurs interviennent : le nombre de kilomètres parcourus augmente sans cesse, tandis que nous utilisons de plus en plus des moyens de transport qui émettent beaucoup de GES, notamment l'avion.
À l'échelle du siècle, le méthane est tout de même 25 fois plus puissant que le gaz carbonique en potentiel de réchauffement global (PRG) ! À quantité égale, le méthane est donc plus puissant en effet de serre que le CO2.