Les opiacés (opium, morphine, codéine) constituent des dérivés naturels du pavot, alors que les opioïdes sont des composés semi-synthétiques (héroïne, buprénorphine) ou synthétiques (fentanyl), dont les propriétés analgésiques sont beaucoup plus puissantes.
Oxycodone : arrivée sur le marché en 1995 aux États-Unis, au début des années 2000 au Canada, sous l'appellation commerciale « Oxycontin », et est progressivement interdite à partir de 2012 au Canada. Elle est considérée comme la plus grande responsable de la crise des opioïdes.
Les opioïdes entraînent une constipation en diminuant à la fois les contractions du tube digestif et la sécrétion de liquides dans l'intestin. Cet effet indésirable persiste tout au long de la prise de morphine. Pour prévenir la constipation, il est nécessaire de prendre régulièrement des laxatifs spécifiques.
Les effets indésirables peuvent être plus ou moins graves pour l'enfant ou l'adolescent. Exemples d'effets indésirables graves : intoxications pouvant aller jusqu'au décès, problèmes cardiaques, rénaux, hépatiques, problèmes de dépendance, résistance aux antibiotiques, etc.
Le syndrome de manque aux opiacés associe diversement les symptômes suivants : agitation, lombalgies, hyperalgésie, larmoiement, rhinorrhée, augmentation de la transpiration, accélération du transit intestinal, avec diarrhée et parfois vomissements.
Le tramadol est un analgésique opioïde synthétique vendu au Canada depuis 2005. Il est réglementé en vertu de la Loi sur les aliments et drogues et n'est disponible que sur ordonnance.
Utilisation de la naloxone
La naloxone est un antidote spécifique aux opioïdes. Elle renverse temporairement les effets d'une surdose d'opioïdes. La naloxone est sécuritaire et ne pose pas de danger pour la santé de la personne intoxiquée ni pour la santé d'une personne qui n'est pas intoxiquée aux opioïdes.
Le fentanyl est bien plus puissant que la plupart des autres opioïdes – jusqu'à 100 fois plus puissant que la morphine. C'est donc un médicament très dangereux quand on ne l'emploie pas sous supervision médicale. Même une petite quantité peut provoquer une surdose et être fatale.
Six opioïdes forts à visée antalgique sont actuellement disponibles en France : la buprénorphine, le fentanyl, l'hydromorphone, la morphine, l'oxycodone et la péthidine. Seule la morphine est indiquée pour les douleurs persistantes intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
Les opioïdes sont destinés à traiter la douleur. Les médecins peuvent aussi parfois les prescrire pour le traitement d'autres affections comme : la douleur aiguë (à court terme), de modérée à grave. la douleur chronique (à long terme)
vomissements ; perte de connaissance ; troubles respiratoires et/ou du rythme cardiaque ; mouvements anormaux.
Le Tramadol est un médicament qui peut être administré soit par voie orale soit par voie intraveineuse lente (cela prend 2 à 3 minutes), pour une dose n'excédant pas les 400 mg par jour (soit 8 comprimés de 50 gr). Les conséquences en cas de surdosage peuvent amener au décès du patient.
Comme tout opioïde, le tramadol peut rendre dépendant. Le corps s'y habitue et y devient moins sensible. Il lui faut des doses plus élevées. Inévitable, cette tolérance favorise un mésusage ou une addiction (une perte de contrôle) et leurs complications (surdose, hospitalisation).
L'un des effets secondaires du tramadol est la somnolence parce qu'il a tendance à "ralentir" le système nerveux, et favoriser l'endormissement. C'est notamment le cas lorsque l'on prend des doses élevées.
La naloxone est un antidote qui, à condition d'être administré à temps, inverse les effets d'une surdose d'opioïdes.
Pour prévenir l'accoutumance a des substances psychoactives médicamenteuses ou non, il suffit souvent d'espacer les prises (La durée dépend de la substance et de sa dose) ou il est possible d'utiliser un antagoniste NMDA pour la prévenir tel que la Mémantine.
Vol, contrefaçon et fraude
Il est important que les entreprises pharmaceutiques contrôlent le risque de sécurité là où elles le peuvent.
La diffusion d'antimicrobiens dans l'environnement peut par exemple pousser les bactéries à développer de nouveaux mécanismes de défense, ce qui peut réduire à néant l'efficacité de ces médicaments. Rien qu'en France, cette « antibiorésistance » serait responsable de près de 6 000 décès par an.