Par rapport à la voiture en mouvement, le sol se déplace vers l'arrière, ce qui tire l'air vers l'arrière, l'accélérant et augmentant ainsi la différence de pression, donc l'effet de succion.
En Formule 1, l'aspiration est aussi utilisée. Depuis la saison 2011, un système appelé Drag Reduction System (DRS) est autorisé pour faciliter les dépassements. Utilisé en ligne droite, le DRS consiste à diminuer la traînée par l'ouverture d'une partie de l'aileron arrière.
Le pilote de F1, un sportif comme les autres
L'effort est tellement intense, lors d'une course, qu'un pilote peut perdre entre deux et quatre litres de transpiration, soit plusieurs kilos. La faute à l'habitacle qui chauffe jusqu'à 70°C. Les pilotes boivent donc beaucoup, mais même l'eau peut atteindre 50 voire 60°C.
La pratique de la course automobile met l'organisme à rude épreuve et nécessite une préparation de très haut niveau. Explications à l'occasion du GP de Monaco. La Formule 1 est un sport de compétition qui, comme tous les sports de haut niveau, demande une préparation physique spécifique et intensive.
On le sait, les F1 roulent avec une garde au sol assez basse, pour profiter de l'effet de sol (phénomène qui se traduit par une diminution de la pression atmosphérique de l'air qui se trouve entre la monoplace et le sol).
Mais avec lui est réapparu l'effet dit de «marsouinage». Ce phénomène fait osciller violemment la voiture de haut en bas comme un marsouin à la surface de la mer.
Ainsi, quand les monoplaces s'affaissent trop, les flux d'air autour d'elles se séparent, la pression baisse et la voiture se rehausse, l'effet de succion reprend et ainsi de suite, jusqu'à ce que le pilote freine. Outre la vitesse, les conditions, comme le vent de face, déclenchent aussi le phénomène.
Un pilote s'entraîne six jours par semaine, deux fois par jour, pendant la saison morte entre décembre et mars. Il lève des poids en matinée et fait des exercices de cardio en après-midi. Lorsque la saison débute, tous les pilotes sont au summum de leur forme.
Cela dit, s'ils avaient besoin d'uriner pendant une course, ils le feraient tout simplement, ils n'ont pas besoin de la distraction d'une vessie pleine et leur combinaison sera de toute façon saturée de sueur.
Cette mesure remet sur un pied d'égalité les pilotes plus grand qui par nature sont plus lourds. Avant 2019 les pilotes étaient donc pesés à la fin de la course pour connaître le poids total de la monoplace et du pilote à la fin du Grand Prix afin de s'assurer le respect du règlement.
Même s'il faut prendre des pincettes sur les chiffres donnés, Pat Symonds estime que la valeur matérielle d'une F1 serait à hauteur de 1 800 000 dollars, soit environ 1 700 000 euros. Il s'agit du prix sans changer une seule pièce sur la voiture et en excluant les pneus, le moteur et les coûts de conception.
Des circuits et des courses exigeantes
En fonction des circuits, les efforts demandés ne sont pas les mêmes. Certains tracés sont difficiles du fait de leur dénivelé, leur vitesse, ou les puissances d'accélération encaissées par le pilote lors des virages ou freinages.
C'est l'une des règles sportives la plus sujette au débat : les manœuvres de défense lors des phases de freinage. Les coups de volant et les zig-zag en piste lorsqu'un pilote essaie de défendre sa position face à son adversaire.
Lorsque deux voitures se suivent, il existe un phénomène qui est favorable à celui qui est dans le sillage de l'autre qui s'appelle l'aspiration.
L'aspiration est un phénomène physique qui consiste à se placer derrière un solide lors d'un déplacement (en général à une vitesse élevée) pour diminuer sa propre résistance aux fluides présent dans l'environnement. Cette technique est fréquemment utilisée en course. dans différentes disciplines sportives.
F1 : le phénomène dirty air
Depuis des années, les pilotes et les ingénieurs se plagnaient d'un drôle de phénomène baptisé le « dirty air ». Cet « air sale » se formait derrière les bolides. Il était produit par les appuis aérodynamiques en virage.
La tendance sur les circuits européens est l'hébergement de la majorité des pilotes dans de superbes semi-remorques motorhomes extensibles, garées ci et là autour du circuit.
Auto123.com a récemment discuté avec Laurent Mékies, ingénieur en chef de l'écurie de Formule 1 Toro Rosso, du DRS, le dispositif de réduction de traînée. Ce système a été instauré en F1 afin de faciliter les dépassements.
« Nous avons une série de fret aérien qui pèse 32 tonnes et qui va à toutes les courses. En outre, nous avons cinq ensembles de fret maritime qui parcourent le monde. Chaque fret maritime contient 3 conteneurs avec 5 ensembles identiques.
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Parmi ces nouveautés, la F1 change de carburant pour adopter une essence sans plomb composée de 10% d'Ethanol, comme nos voitures de tous les jours.
Situées de chaque côté de la monoplace, ces ouvertures servent à conduire l'air vers les radiateurs pour refroidir le moteur. La forme des pontons varie selon les voitures et écuries.
Résoudre le phénomène de marsouinage en F1 sera assez simple. Passez au mode sombre qui est plus doux pour vos yeux la nuit. Passez au mode clair qui est plus doux pour vos yeux pendant la journée.
Ce processus fait rebondir la voiture d'avant en arrière, à la manière d'un marsouin qui successivement plonge dans l'eau puis en émerge, d'où le terme de marsouinage pour expliquer ce phénomène de rebondissement.