Ces émissions sont stimulées par l'épandage d'engrais minéraux azotés et d'engrais organiques, et par l'excès d'azote minéral provenant des engrais organiques et de synthèse dans un milieu faible en oxygène, tel que les sols compacts et mal drainés.
La fermentation entérique (la digestion des ruminants), la gestion des sols et la gestion des lisiers sont les trois principales sources d'émissions de GES du secteur agricole.
Le recours aux pratiques agroécologiques et aux biotech, le développement des énergies renouvelables ou encore le stockage du carbone sont des leviers essentiels qui pourraient permettre de réduire d'au moins 30% les émissions de GES du secteur agricole et d'en faire un allié dans la lutte contre le réchauffement ...
Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES liées aux activités humaines telles que l'utilisation des combustibles fossiles et l'agriculture.
Dans sa fiche de promotion des solutions agricoles en faveur du climat, l'Apca rappelle les différents leviers mobilisables pour une fertilisation équilibrée des cultures : raisonnement et pilotage des doses appliquées, substitution de l'azote minéral par de l'azote organique, optimisation de l'efficacité de l'azote ...
Reste à distinguer selon le mode de production : plus un animal est productif, plus il émet. Non, l'énergie et les transports ne sont pas les seuls responsables du changement climatique. A elle seule, l'agriculture pèse pour 24 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
L'agriculture française contribue pour près d'un cinquième aux émissions de gaz à effet de serre (GES).
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.). C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.
Cette amplification s'explique par l'accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère terrestre. Avec des concentrations atmosphériques élevées de ces gaz, la température de la Terre augmente.
Les activités responsables de cette augmentation sont le brûlage de la biomasse (N2O et CH4), la fermentation entérique (CH4) et les émissions provenant de la gestion des sols (N2O).
Pour réduire les émissions de GES de son logement, l'idéal est d'opter pour un système de chauffage reposant sur les énergies renouvelables. On peut notamment penser aux pompes à chaleur aérothermiques et aux dispositifs fonctionnant à l'aide du bois-énergie comme les poêles à bois ou les chaudières à granulés.
Il s'agit de méthodes très simples, comme la réduction du labourage, le mélange des cultures de couverture pour augmenter le taux de matière organique dans le sol ou encore l'accroissement du temps de pâturage des animaux afin de réduire la demande d'aliments importés.
Par leurs bonnes pratiques, les exploitants agricoles contribuent à la préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques. L'utilisation des techniques culturales les plus performantes, comme par exemple l'irrigation par goutte à goutte, permet de réduire les volumes d'eau utilisés.
Pour y parvenir, différentes techniques agricoles permettent de stocker du carbone durablement dans les sols : limitation des labours, paillis et couverts végétaux, développement des prairies, implantation de haies et d'arbres associées à des cultures maraîchères et céréalières…
Le dioxyde de carbone (CO2) est principalement issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse. Comme l'eau, le CO2 participe au cycle de la photosynthèse des plantes. C'est donc un gaz à effet de serre naturel et indispensable, dans une certaine limite de concentration.
Ceux qui doutent de l'importance du changement climatique font parfois valoir que la baisse des rejets de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère aura très peu d'effet, puisque le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau.
Les gaz à effet de serre empêchent en effet les rayonnements infrarouges d'être renvoyés de la terre vers l'espace. L'effet de serre, phénomène naturel, est donc la condition indispensable à la vie sur terre. Sans lui, la température de notre planète serait alors de -18°C, contre une moyenne actuelle de 15°C.
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
Origine des gaz à effet de serre (GES)
Le dioxyde de carbone (CO2) : bien moins présent dans l'atmosphère que la vapeur d'eau, le CO2 participe à 25% de l'effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée. Le méthane (CH4) Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O) L'ozone (O3)
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
Investir dans des solutions durables : les subventions aux combustibles fossiles doivent cesser, et les pollueurs doivent commencer à payer pour la pollution dont ils sont responsables. Lutter contre tous les risques climatiques. Coopérer : aucun pays ne peut réussir seul.
Émissions de GES dans l'agriculture en France
Les sources principales d'émissions sont le méthane (CH4), principalement émis par les animaux (fermentation entérique), et le N2O, lié à la transformation de produits azotés (sols agricoles : engrais, fumier, lisier...).