Quels documents fournir pour un bail professionnel ? Le bail professionnel concerne la location de bureaux. Le locataire doit fournir une pièce d'identité, les statuts de la société, un compte d'exploitation prévisionnel ou les trois derniers bilans si la société est déjà en activité, un RIB et un extrait Kbis.
Une obligation principale du bailleur du bail commercial est de garantir une jouissance paisible des lieux au locataire. Cela signifie qu'au moment de son entrée dans les lieux, le propriétaire doit remettre les clés du local au locataire et s'assurer que les grosses infrastructures sont en bon état de marche.
En règle générale, le montant du dépôt de garantie du bail commercial est égal à : 1 trimestre de loyer lorsque le loyer est payable d'avance – terme à échoir. 2 trimestres de loyer lorsque le loyer est payable en fin de mois – terme échu.
Le contrat de bail professionnel doit obligatoirement être écrit. Il peut être rédigé par les parties elles-mêmes, par un notaire ou un avocat. Si ce bail est conclu pour une durée supérieure à 12 ans, il doit être rédigé par un notaire. Le bail professionnel concerne un local à usage strictement professionnel.
Qui paye la taxe foncière dans le cadre d'un bail commercial ou professionnel ? En principe, le paiement de la taxe foncière repose sur le propriétaire du bien loué. Toutefois, sous certaines conditions, le propriétaire est autorisé à mettre cette taxe à la charge de son locataire.
L'indice choisi doit être en rapport avec l'activité de l'une des parties ou encore avec l'objet du contrat. Le bailleur et le locataire peuvent convenir de réviser le loyer du bail professionnel soit selon l'indice du coût de la construction (ICC ), soit selon l'indice des loyers des activités tertiaires (ILAT ).
Un bail commercial est obligatoirement conclu pour une durée déterminée d'au moins 9 ans, alors qu'un bail professionnel doit être conclu pour une durée de 6 ans minimum.
Pour signer un bail commercial, le local doit être affecté administrativement à l'exercice d'une activité professionnelle (commerciale ou artisanale). Le propriétaire doit s'assurer que les locaux sont adaptés à l'activité de son locataire.
La confusion entre local professionnel et local commercial est courante. Pourtant, le premier est destiné à l'exercice d'une activité libérale ou pour des locaux de bureaux tandis que le second est voué à une fonction commerciale, industrielle ou artisanale.
L'obligation de payer le loyer ; L'obligation d'utiliser les lieux conformément à leur destination ; L'obligation de réaliser les travaux prévus dans le contrat et d'entretenir les lieux ; L'obligation de restituer les lieux en bon état à l'issue du bail.
Dans le cadre d'un bail commercial, le bailleur doit annexer au contrat trois diagnostics obligatoires : le diagnostic de performance énergétique, le diagnostic amiante et le diagnostic de l'état des risques et pollutions.
Le jour de la signature de votre bail vous devrez apporter deux documents : une attestation d'assurance habitation ; un chèque de dépôt de garantie, correspondant à un mois de loyer hors charges, qui sera débité de votre compte bancaire.
En définitive, le calcul de la valeur locative des locaux commerciaux est réalisé avec la formule suivante : Valeur locative du local commercial = Surface pondérée du local x Tarif de la catégorie x Coefficient de localisation. Exemple : Une grande surface de 5000 m² dont le tarif catégoriel est de 318 € / m².
Première révision du loyer
La formule de calcul est la suivante : Loyer en cours x (indice du trimestre de la révision/ indice de référence en vigueur au jour de sa fixation initiale). Toute demande de révision faite avant l'expiration de la période triennale n'est pas valable.
Informations Rapides · 22 juin 2022 · n° 158. Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux est en hausse de 3,32 % sur un anIndice des loyers commerciaux (ILC) - premier trimestre 2022. Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 120,61.
Refacturation de la taxe foncière. La refacturation de la taxe foncière du bailleur au locataire doit s'effectuer en appliquant la TVA au montant refacturé, si le bail est soumis à la TVA. De plus, la taxe foncière refacturée par le bailleur n'est pas déductible pour le locataire.
Créée en 1975, la taxe professionnelle (TP) est un impôt fixé par les collectivités et payé uniquement par les entreprises et les professions libérales. Le montant de la taxe est plafonné à 3,5% de la valeur ajoutée de l'entreprise.
Cette taxe vient s'ajouter au loyer dans le cadre d'un bail commercial. Elle diffère selon les locaux : Terrains aménagés : TVA de 20% ou 10 % dans certaines situations. Terrains non aménagés : Exonération de TVA sauf exceptions.
Lorsque l'entrepreneur souhaite prendre des locaux en location pour l'exercice d'une activité non commerciale, il aura la possibilité de conclure un bail professionnel. Le bail professionnel est beaucoup plus souple et laisse d'avantage de libertés aux parties pour fixer les règles de fonctionnement de la location.
Quelle est la durée d'un bail professionnel ? La loi N°86-1290 du 23 décembre 1986, en son article 57 A fixe la durée minimale du bail professionnel à 6 ans. Ainsi, il se distingue du bail d'habitation, qui est conclu pour une durée minimale de 3 ans, et du bail commercial dont la durée minimale est de 9 ans.
La durée légale du bail professionnel est de 6 ans comme le prévoit l'alinéa premier de l'article 57-A de la loi du 23 décembre 1986 : « Le contrat de location d'un local affecté à un usage exclusivement professionnel est conclu pour une durée au moins égale à six ans. Il est établi par écrit (…) ».