La croissance industrielle du XIXe siècle transforme profondément la structure de la société. Elle s'accompagne en effet de l'essor de nouveaux groupes sociaux. La révolution industrielle favorise tout d'abord l'essor de la haute bourgeoisie, composée des patrons des industries, des grands banquiers, ou de négociants.
Avec la mondialisation, les changements environnementaux et les crises économiques et financières, le monde actuel subit d'importantes transformations sociales qui entraînent une augmentation des inégalités, de la pauvreté extrême, de l'exclusion et de la négation des droits fondamentaux.
La révolution industrielle est le processus historique du XIX e siècle qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle.
C'est au XIXème siècle, et notamment durant la révolution industrielle, qu'est apparu le prolétariat, appelé la classe ouvrière, et que la bourgeoisie s'est imposée en Europe. Par la suite, les bourgeois se sont enrichis davantage en privilégiant le libéralisme, contrairement aux prolétaires, favorables au socialisme.
Après la chute de l'empire de Napoléon I, le XIXe siècle est marqué par de nouveaux bouleversements politiques : Restauration de la monarchie, révoltes, IIe République, coup d'état de Louis Napoléon qui met en place le second Empire…
Pour l'Europe, les historiens font généralement commencer le XIX e siècle en 1815 (fin de l'Empire napoléonien et Congrès de Vienne) et le font terminer en 1914 (début de la Première Guerre mondiale).
L'industrialisation va susciter de nombreuses modifications dans le rapport au travail et dans la composition de la société. Les ouvriers en usine travaillent dans des locaux sales, encombrés, bruyants, mal aérés, à l'intérieur desquels ils doivent accomplir des tâches simples et répétitives durant toute la journée.
Cette révolution a eu des conséquences : paysages transformés avec l'urbanisation et le développement des chemins de fer, mais aussi société bouleversée avec l'exode rural, l'essor du prolétariat et l'enrichissement de la bourgeoisie. Le XIXe siècle a aussi vu l'éclosion de nouvelles idées politiques et économiques.
La révolution est, au départ, technique. Avec les perfectionnements de la machine à vapeur, la mécanisation se développe et les usines remplacent les manufactures. Les progrès de la métallurgie permettent, par ailleurs, de construire des machines plus performantes. Les gains de productivité sont colossaux.
Entre 1848 et 1870, l'industrialisation modifie la société et les paysages. Si une forte ruralité se maintient, le travail agricole devient moins difficile grâce à la mécanisation. Le développement des sites industriels donne naissance à un nouveau groupe social : les ouvriers.
De nouvelles idées politiques et économiques naissent et s'opposent comme le libéralisme et le socialisme. Le libéralisme consiste à laisser à chaque entrepreneur ou patron la liberté de faire ce qu'il veut en matière économique et à limiter l'intervention de l'État dans l'économie.
Les transformations économiques amènent l'émergence de couches moyennes : petite bourgeoisie (artisans, commerçants, professions libérales). Elle ne veut pas être mise à l'écart. Elle porte les aspirations à la démocratie. Mais elle est exclue car le vote est réservé au riche.
Les transformations sociales au XIXe siècle en Europe ont donné naissance à la bourgeoisie et au prolétariat, deux classes que tout oppose. Cette situation est à l'origine de la lutte des classes qui a jalonné ce siècle.
Au XIXème siècle, on voit émerger deux nouvelles classes sociales : - la bourgeoisie : constituée de banquiers, d'industriels, de médecins, etc… Ils ont de bonnes conditions de vie. - les ouvriers : qui travaillent dans des conditions pénibles et ont des conditions de vie très rudes (ils habitent dans des taudis).
Ensuite, le changement social favorise la croissance en détruisant certains obstacles sociaux à la croissance. L'urbanisation favorise l'individualisme, la recherche du bien-être matériel, ce qui incite à l'amélioration de l'activité productive et donc des méthodes de production.
La révolution industrielle provoque une profonde mutation sociale avec l'apparition du prolétariat. Cette nouvelle classe sociale rassemble tous les ouvriers, qui ne possèdent que leur seule force de travail.
Les conséquences de la Révolution française
Les citoyens deviennent libres. Ils sont également égaux devant la justice et possèdent le droit de vote. De plus, la séparation des pouvoirs, une idée des humanistes de la Renaissance, est appliquée en France.
La révolution industrielle voit émerger une importante concentration de capitaux servant au financement d'investissements de plus en plus coûteux, comme les chemins de fer au XIXe siècle. Les manufactures rurales et l'artisanat local tendent à disparaître eu profit de l'usine dans de nouvelles régions industrielles.
L'industrialisation engendre une mécanisation naissante de l'agriculture même si les tracteurs restent peu nombreux dans les campagnes françaises en 1870. L'emploi d'engrais et cette mécanisation permet d'augmenter la productivité agricole au XIXe siècle tout en nécessitant moins de main d'œuvre.
La transformation économique consiste à changer la nature des emplois, à changer les activités des personnes, le lieu où elles les mènent, et la façon dont elles les exercent.
L'industrialisation est le passage d'une économie artisanale à une économie mécanique, du travail artisanal à un travail mécanisé. La transformation de la société et l'industrialisation commencent en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle avant de se propager dans l'ensemble de l'Europe au XIXe siècle.
Sur les plans idéologique et politique, le XIX e siècle français reste principalement le siècle de l'opposition entre partisans des idéaux révolutionnaires et contre-révolutionnaires, et d'une lutte acharnée pour pérenniser une forme de régime stable entre républicains, monarchistes et bonapartistes.
Deux idéologies s'opposent au XIXe (19) siècle : - Le libéralisme défendu par les grands bourgeois et le socialisme qui souhaite plus de justice sociale, de meilleures conditions de vie pour les ouvriers. Face à ces idées, les ouvriers forment des partis politiques, des syndicats et font des grèves dans les usines.