Oui, tous les vertébrés, mammifères, oiseaux, reptiles et certains poissons, connaissent non seulement la douleur mais aussi la souffrance, c'est-à-dire le stress qui est lié à la conscience d'avoir mal.
Les oiseaux, quant à eux, possèdent des récepteurs à la douleur et la ressentent comme les mammifères. Dans une étude publiée en 2000, les poules dont la patte était blessée choisissaient la nourriture dans laquelle avaient été injectés des antidouleurs.
Nos animaux sont des êtres vivants sensibles et ressentent donc, tout comme nous, la douleur. Cependant, on peut se trouver un peu démuni face à cette douleur. En effet, les chiens, les chats ne l'expriment pas comme nous et on peut avoir des difficultés à la reconnaître.
Si votre chien pleure ou gémit, c'est souvent un signe de stress, d'anxiété, de frustration, de douleur physique ou d'inconfort. Les pleurs peuvent également être utilisés comme un comportement de recherche d'attention, ou être un signe de tristesse.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Les pieuvres
Considérée comme l'invertébré le plus intelligent, la pieuvre possède un immense cerveau, qui comme le notre est composé de deux parties.
C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit. Sous sa carapace, ce petit être marin ressent la douleur, d'après une étude de chercheurs de la Queen's University de Belfast.
Or, chez les poulpes, un tiers des neurones forme un cerveau central et les deux tiers restant des cerveaux périphériques, situés notamment dans ses huit bras. Ces bras sont des curiosités de la nature.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Aucune étude scientifique sérieuse n'a jamais décelé la moindre trace de souffrance chez les plantes. Actuellement, les plantes ne sont donc pas reconnues comme des êtres pouvant éprouver des émotions et une capacité à souffrir.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Selon une récente revue de la littérature scientifique, il est désormais avéré que les poissons ressentent la douleur, et qui plus est, de façon très similaire à la nôtre.
Contrairement aux mammifères et aux reptiles, la plupart des insectes ne modifient pas leurs comportements après avoir été blessés. Pour de nombreux experts, ce phénomène a été interprété comme une insensibilité à la douleur.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Une nouvelle loi suisse interdisant de plonger des homards vivants dans l'eau bouillante pour les faire cuire a fait sourire dans les Maritimes, mais un chercheur estime que cette décision n'est pas basée sur une opinion farfelue. Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Tour d'horizon des plus grosses têtes du règne animal: les pieuvres. Forte de 500 millions de neurones, la pieuvre est capable d'apprentissage, notamment à des fins de camouflage. Huit bras, trois coeurs, neuf cerveaux.
#1. Les orangs-outans. Les orangs-outans sont les animaux les plus intelligents du monde ! Tout comme les chimpanzés, l'orang-outan est capable d'utiliser des outils, d'apprendre la langue des signes et d'avoir des structures sociales complexes impliquant des rituels.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
Tout ce stress peut aussi créer d'autres problèmes de santé. De nombreux oiseaux en captivité souffrent car la température ambiante est inadaptée. Ils peuvent également souffrir quand leur régime est dur à adopter ou a des lacunes nutritives12. Divers problèmes de sante peuvent provenir d'un mauvais régime13.
Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains. C'est à l'université de Bordeaux que le docteur Daniel Cattaert a mené des recherches sur des écrevisses. Il a décelé des signes d'anxiété chez ces animaux.