La théorie des relations humaines met en avant le facteur humain dans l'organisation. Elle considère le comportement humain comme paramètre à intégrer dans les préoccupations du gestionnaire. Ces travaux ont montré que l'homme n'est pas qu'un simple facteur de production.
Le principal apport des théoriciens de ce mouvement consiste en la prise en compte de l'homme comme acteur de groupe. Le facteur technique n'est ainsi plus privilégié par rapport au facteur humain. Mais ces mêmes théoriciens ne considèrent pas encore le groupe comme un acteur à part entière, au-delà de ses membres.
a – Elton Mayo (1880-1949): l'homme social
Ces expériences ont démontré que l'homme a des besoins et des motivations et que le rendement augmente quand on les prend en compte. L'homme n'est donc pas seulement un être économique mais a aussi des moti- vations liées à l'intérêt du travail.
Mieux comprendre les fondements des relations humaines est un moyen de percevoir les logiques qui guident les individus dans leur organisation quotidienne et qui déterminent la portée sociale de leurs actions au travail.
Fondateur de la sociologie industrielle, Elton Mayo est à l'origine de l'école des relations humaines, un courant théorique fécond mais controversé.
Le but des relations humaines est d'obtenir un meilleur climat social dans l'entreprise et l'adhésion des salariés aux objectifs de l'entreprise.
Quelle est l'importance des relations humaines au travail ? En général, les relations humaines au travail déterminent le climat organisationnel de l'entreprise. Ainsi, si les relations sont perturbées, l'environnement de travail est imprégné de stress, de conflits et de démotivation de l'équipe.
La pyramide des besoins de Maslow
L'idée est qu'on ne peut agir sur les motivations "supérieures" d'une personne qu'à la condition expresse que ses motivations primaires (besoins physiologiques et de sécurité) soient satisfaites.
Finalement les pères fondateurs, TAYLOR et MAYO nous ont montré comment les ouvriers et les salariés pouvaient se motiver au travail.
Le mouvement des relations humaines apparaît en contestation de l'approche classique des organisations et s'intéresse aux aspects psychosociologiques, à la vie des groupes humains ainsi qu'à la dimension relationnelle au sein de l'organisation. Il est aujourd'hui symbolisé par la pensée d'auteurs tels que E. Mayo, K.
La théorie de Frederick Herzberg - ou théorie des 2 facteurs de motivation - énonce que toute motivation repose sur une satisfaction optimale induite par 2 types de facteurs : les facteurs d'hygiène - physiologiques ou externes : propres à tout être humain, ils se réfèrent notamment aux conditions de travail.
Les théoriciens de l'école des relations humaines sont souvent critiqués pour avoir trop mis l'accent sur l'harmonie et négliger le conflit organisationnel, soit à cause de leurs valeurs pro-administratives, ou parce qu'ils utilisent des concepts conservateurs tels l'entité fonctionnelle, l'équilibre.
avantages : facteur de développement de la productivité et du rendement, hausse des salaires, possibilité pour les ouvriers d'entrer dans la société de consommation. désavantages: démotivation, absentéisme, défauts de fabrication. C'est une forme d'aliénation par le travail.
Le mouvement de l'école des Relations Humaines est un mouvement intellectuel rattaché à l'étude des organisations. Le mouvement des Relations Humaines est né avec les travaux d'Elton Mayo (1880-1949) débutés à l'usine Western Electric de Hawthorne, près de Chicago dans les années 1930.
L'une des principales conclusions des travaux de Mayo est alors que la quantité de travail accomplie par un individu n'est pas déterminée par sa capacité physique mais par sa capacité sociale, c'est-à-dire son intégration à un groupe.
Les théories de la contingence structurelle portées par Lawrence et Lorsch approfondissent les idées de Woodward, Burns et Stalker en étudiant l'environnement comme une contrainte déterminante sur la structure et les performances d'une organisation.
Culture, engagement et compétences sont les trois piliers d'une refondation RH réussie. L'agenda des DRH est aujourd'hui saturé. Occupant une place centrale au cœur de multiples intérêts, la fonction RH doit répondre à des enjeux toujours plus nombreux qui augmentent de manière permanente ses champs d'intervention.
Ces quatre grandes phases de l'évolution de la G.R.H. (administration du personnel, relations humaines, développement social, management stratégique des ressources humaines) ne sont cependant pas exclusives les unes des autres.
Nous pouvons identifier des besoins dans 3 domaines : physiques, psychologiques et existentiels.
Théorie de motivation (connue en anglais sous le nom de ERG Theory), qui est basée sur trois facteurs : l'existence, la croissance et la sociabilité. Clayton Alderfer s'est inspiré de la théorie de Maslow, basée sur la théorie des besoins hiérarchiques.
Un besoin satisfait n'a aucun pouvoir de motivation. Le principe de progression dit que le comportement humain est fondamentalement motivé par le besoin non satisfait situé le plus bas dans la hiérarchie des besoins. L'être humain essaie d'abord de satisfaire ses besoins physiologiques.
Ces trois formes se fondent sur différents types de relations sociales - la sodalité, la sociabi- lité et la socialité distingués par J. Baechler (1992). La sodalité caractérise la capacité humaine à fonder des groupes sociaux à partir d'interactions face-à-face.