La crise sanitaire a montré les principaux défauts du tout numérique : les inégalités deviennent flagrantes, aussi bien du côté des familles que des enseignants, car l'accès au numérique est inégal (formation, achat du matériel) et le logement impacte très fortement l'utilisation du numérique (il est bien plus facile ...
Les risques psycho-sociaux : exposition à des contenus choquants, addiction (Stiegler & Tisseron, 2010 ; Jehel, 2015), cyberharcèlement (Blaya, 2013). Les risques sur la santé : postures, troubles oculaires, exposition aux ondes…
De plus l'enseignement à l'école sur tablette va considérablement accélérer et augmenter le nombre de jeunes qui vont devenir myopes. Leur temps d'écran déjà trop élevé pour la plupart n'aura pu le bénéfice du temps de pause lors de leur présence à l'école.
Risques cognitifs : perturbation des capacités d'attention (Hayles, 2016), appauvrissement des pratiques de lecture ou de la pensée (Amadieu et Tricot, 2014) Risques psycho-sociaux : exposition à des contenus choquants, addiction (Stiegler et Tisseron, 2010, Jehel, 2015), harcèlement en ligne (Blaya, 2013)
Du fait de la perte d'autonomie, d'une situation de handicap ou à cause de la distance entre le domicile et les lieux de vente, les personnes âgées tendent de plus en plus à faire des achats en ligne. Les difficultés de déplacement sont les principales causes de ces achats numériques.
La majorité des personnes interrogées perçoit les changements induits par le numérique de façon positive. Pour 91 % d'entre elles, le numérique facilite l'accès à l'information; pour 60 %, il permet de réaliser plusieurs choses en même temps, et pour 66 %, c'est même un excellent moyen de lutter contre l'ennui.
L'un des inconvénients du numérique, c'est la gourmandise de l'écran en énergie. A moins de disposer de batteries de rechange, soit un surcoût non négligeable, il vous faut donc recharger votre batterie tous les deux soirs, voire tous les soirs selon votre usage (et davantage dans les pays froids).
La fabrication de nos appareils numériques a également un impact social et éthique. L'extraction des matières premières et la fabrication sont souvent localisées dans des pays où les conditions de travail sont très mauvaises, ne respectant pas les droits humains fondamentaux.
Le développement de l'économie numérique est à l'origine de la destruction des emplois dans certains secteurs (cas de l'arrivée du robot et de l'informatique) ; la formation des comportements addictifs et les risques de désocialisation.
Les progrès du numérique peuvent favoriser et accélérer la réalisation de chacun des 17 Objectifs de développement durable, qu'il s'agisse de mettre fin à l'extrême pauvreté, de réduire la mortalité maternelle et infantile, de promouvoir l'agriculture durable et le travail décent ou encore de parvenir à l' ...
Selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'agence sanitaire Santé publique France, les enfants exposés aux écrans le matin, ont trois fois plus de risques d'avoir des troubles de langage, ce risque est multiplié par six, si ces enfants ne discutent jamais avec leurs parents.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la digitalisation ? Parmi les avantages et les inconvénients de la digitalisation, citons un traitement optimisé du big data, l'amélioration du parcours client en e-commerce, la communication en temps réel et le risque de piratage des données.
Le numérique et les modes de consommation
Avec le développement de l'économie en réseau, le rapport à la consommation évolue : la propriété est remplacée par l'usage et les marchés par les réseaux. À l'heure du partage, consommer ne rime plus avec posséder.
La numérisation contribue à l'amélioration de l'entité dans ses divers aspects. Elle permet ainsi un gain de temps dans l'organisation et les processus. Elle favorise par ailleurs une communication plus simple et plus rapide entre les différents services.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Sans surprise, on mentionne que passer trop de temps devant un écran entraîne de l'obésité ainsi qu'une augmentation des risques de souffrir de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. Ils ont aussi des impacts psychosociaux négatifs chez les enfants et les adolescents.
La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
La photo numérique offre une grande souplesse. Son premier avantage est le contrôle immédiat du résultat, son second avantage est le droit à l'erreur. Résultat : si l'image ne plaît pas, on l'efface et cela ne coûte rien puisqu'on ne gâche pas de film.
En 1975, Steven Sasson, un ingénieur américain travaillant chez Kodak, met au point le premier appareil photo électronique. Ce prototype pèse 3,6 kg et capte des images de 100 × 100 pixels en noir et blanc grâce à un nouveau capteur CCD.
Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
Certains estiment qu'Internet, la biométrie, la géolocalisation ou encore les puces RFID menacent nos vies privées à un niveau jamais atteint jusqu'à présent : surveillance, usurpation d'identité, invasion du marketing en ligne, etc.
L'évolution de la technologie a permis à l'homme de gagner énormément de temps dans l'organisation et la gestion de son travail. Par exemple, de nos jours grâce aux outils collaboratifs comme Slack il est possible de travailler de chez soi tout en restant en contact avec ses collaborateurs et développer des projets.
La transformation numérique et l'intégration du digital pousse à repenser parfois totalement les manières de travailler. Cela induit donc de remettre en question des méthodes d'organisation et de travail très peu bousculées jusqu'ici. Ainsi, le changement peut parfois être perçu comme une menace.