L'abandon de poste étant assimilé à une démission, le salarié ne bénéficie d'aucune indemnité de licenciement ni de rupture conventionnelle. Seule lui est due l'indemnité compensatrice de congés payés, dans le cas où il n'aurait pas pris tous les congés auxquels il avait droit.
Lorsque le salarié quitte son poste ou ne se présente plus à son poste de travail, sans justification légitime : Raison valable qui peut être invoquée (consultation d'un médecin, exercice du droit de retrait, absence pour maladie, etc), il ne perçoit pas de salaire.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Caractériser l'abandon de poste
L'employeur ne doit pas se précipiter. Il doit s'assurer qu'il s'agit bien d'un abandon de poste (et non d'une absence légitime). Il doit donc d'abord mener une enquête sommaire sur les raisons de l'absence de son salarié, auprès de ses collègues notamment.
Quel est le mieux démissionner ou abandon de poste ? Avec une démission, le salarié est définitivement privé de l'allocation chômage. Avec l'abandon de poste, il y a une présomption légale de démission mais il existe des cas où le salarié peut quand même toucher le chômage.
Le licenciement pour abandon de poste est considéré comme un licenciement pour faute grave puisque le salarié a manqué à ses obligations de fournir sa prestation de travail, mais en cas de litige, le conseil des Prud'Hommes pourra être habilité à valider la présence d'une faute grave.
Abandon de poste : le délai de présomption de démission ne peut être inférieur à 15 jours. Le salarié qui abandonne son poste, sans l'avoir repris après mise en demeure de son employeur est présumé avoir démissionné. Le délai dans lequel le salarié doit reprendre son poste ne peut être inférieur à 15 jours.
Vous avez le droit de quitter un CDI tout en gardant vos droits, si votre employeur fait preuve de certains manquement vis-à-vis de vous. Il s'agit surtout du non-paiement de votre salaire, des cas de discrimination, harcèlement, manquement aux obligations contractuels, etc.
Enfin, la rupture conventionnelle est plus intéressante que l'abandon de poste, car ce dernier se traduit comme « un manquement aux obligations contractuelles du salarié ». Par conséquent, les risques sont nombreux.
Première conséquence de l'absence, la rémunération est suspendue car « pas de travail, pas de salaire ». D'autre part, il s'agit d'une faute qui peut être sanctionnée par un licenciement.
Puis-je démissionner du jour au lendemain ? Pour démissionner de votre emploi, vous devez en informer votre employeur par écrit, en utilisant une lettre de démission. Il est conseillé de rédiger cette lettre avec précaution, en exposant les raisons de votre démission de manière claire et professionnelle.
Le moment le plus opportun pour faire l'annonce de sa démission est le vendredi, en fin de journée. Pour un patron, le départ soudain d'un employé a parfois l'effet d'une onde de choc.
L'abandon de poste n'est pas simplement d'une absence injustifiée. Il se manifeste soit par l'absence répétée ou prolongée sans justificatif, soit par le fait que le salarié quitte son poste de travail soudainement, sans l'autorisation de l'employeur et sans avoir justifié ultérieurement l'urgence de son départ.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Les raisons qui peuvent pousser à l'abandon de poste
Certaines personnes ne se rendent plus au travail en attendant leur licenciement. Le salarié peut aussi abandonner son poste car son employeur manque gravement à ses obligations de sécurité par exemple.
Dans ces conditions, l'employeur a l'obligation de réintégrer le salarié. En cas de refus, le salarié peut saisir le Conseil de Prud'hommes et le juge peut condamner l'employeur sur le fondement d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Si votre projet est validé, vous pouvez démissionnez. Si vous démissionnez avant que votre projet ne soit validé par pôle emploi, vous ne pourrez pas bénéficier de l'allocation chômage. Vous devez vous inscrire comme demandeur d'emploi dans les 6 mois qui suivent la validation de votre projet.
LE PRINCIPE : PAS D'INDEMNISATION SUITE À UNE DÉMISSION
Si vous démissionnez, vous ne pourrez, a priori, pas bénéficier de l'allocation chômage puisque c'est vous-même qui êtes à l'initiative de ce chômage. Toutefois, dans certaines situations, il est possible d'être indemnisé par Pôle emploi suite à une démission.
Les arguments et raisons poussant à une démission sont très variés. Il peut s'agir d'une envie d'évoluer professionnellement ou de changer de carrière, d'une rémunération jugée insuffisante, d'une ambiance pesante ou encore d'une nouvelle opportunité professionnelle.
Le salarié qui négocie un licenciement amiable bénéficie d'indemnités d'un montant au moins égal au montant de l'indemnité légale de licenciement. La procédure de licenciement à l'amiable est plus rapide en pratique : le salarié s'offre la possibilité de quitter plus tôt son emploi.
L'envoi d'un SMS ne fait en principe pas partie des formes permettant de notifier valablement une démission. Devez-vous toutefois rester inactif si vous êtes certain de la démission de votre travailleur? Non.