Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait. Par exemple, le verbe aller au futur : J'ir-ai. Le verbe aller au conditionnel : J'ir-ais.
Le conditionnel passé première forme
Il s'agit de la forme de conditionnel la plus souvent utilisée. Lorsque le verbe de la subordonnée introduite par "si" est au plus-que-parfait, le verbe de la principale est au conditionnel passé. Si tu avais su, tu ne serais pas venu.
Le conditionnel exprime plutôt un futur hypothétique, ou un futur dans le passé : Olivier voyagerait s'il était riche. Éliane m'a dit lundi qu'elle démissionnerait vendredi, et elle l'a fait. Nous examinerons la formation du futur simple et du conditionnel présent, qui sont deux temps du mode indicatif.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
En résumé, le conditionnel exprime le doute, l'incertitude.
Le conditionnel est employé dans les formulations de politesse.
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition. Si tu allais à l'école, tu serais moins bête. Je mangerais bien une autre part de gâteau.
Les modes de la conjugaison : le conditionnel
Donner une information incertaine, non confirmée. D'après moi, il serait sur le point de partir. Il dit (présent) qu'il viendra (futur) avec nous. Il a déclaré (passé) qu'il viendrait (conditionnel) avec nous.
On utilise le conditionnel présent pour exprimer un souhait, un désir: J'aimerais beaucoup aller à San Francisco ! > On utilise le conditionnel présent pour exprimer une hypothèse encore possible: Si j'avais de l'argent, je partirais en vacances.
On le forme en ajoutant au radical du futur les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Il s'agit d'un temps composé. Il est formé de l'auxiliaire être ou avoir, conjugué au présent du conditionnel, et du participe passé du verbe.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Le participe est un mode impersonnel, c'est-à-dire qu'il ne s'accompagne ni d'une personne du singulier (je, tu, il, elle, on), ni d'une personne du pluriel (nous, vous, ils, elles). Le mode participe se décline en deux temps verbaux : le participe présent et le participe passé.
2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le conditionnel passé deuxième forme se forme à partir de l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'imparfait du subjonctif suivi du participe passé du verbe conjugué. Cette forme est ainsi identique au plus-que-parfait du subjonctif.
Les valeurs modales
le conditionnel présent exprime le potentiel (l'hypothèse est envisagée comme encore réalisable) ou l'irréel du présent(l'hypothèse est écartée).
En général, le conditionnel présent se forme du verbe à l'infinitif + des terminaisons de l'imparfait de l'indicatif -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
L'indicatif après si représente l'hypothèse passée qu'il n'est plus possible de réaliser dans le présent. Attention, on peut se dispenser d'employer la conjonction si, on la sous-entend dans ce cas grâce à l'emploi du conditionnel. Exemples : J'aurais su, je ne serais pas venu.
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
En effet, «la différence entre le son -ai [é] du futur et le son -ais [è] du conditionnel ne se fait plus guère entendre», note l'Académie. Ainsi on prendra garde à ne pas employer le futur simple et on dira, comme on écrira: «Je pensais que je viendrais.»