Hannah Arendt, dans Condition de l'homme moderne, distingue deux types de travail : le labor (anglais) qui signifie dépenser son énergie pour une activité dédiée au quotidien, du travail de celui qui fait une œuvre. Pour elle, celui qui fait œuvre, qui crée des objets techniques destinés à durer (Homo faber) est libre.
Action ou façon de travailler (I) une matière (le travail du bois) ; de manier un instrument. (Un travail ; le travail de qqn) Ensemble des activités manuelles ou intellectuelles exercées pour parvenir à un résultat utile déterminé. ➙ besogne, tâche ; boulot. Entreprendre, accomplir, faire un travail.
Aristote n'assimile pas le travail à la poësis, ni à la praxis, il le considère comme faisant partie des deux catégories, car le travail a une action modificatrice à la fois sur le réel et sur la nature humaine. Aristote préfère à l'idée du travail et à la nécessité l'idée de loisir et de liberté.
Platon indique qu'un même individu dans la société ne peut pas produire tous les biens susceptibles de satisfaire tous ses besoins. Il faut donc repartir le travail global afin que chacun puisse remplir une tache bien déterminée. À chaque travail doit donc correspondre la satisfaction du besoin.
En philosophie, c'est le travail comme activité qui intéresse. Pour les philosophes, le travail est d'abord ce par quoi l'être humain transforme ce qui l'entoure pour satisfaire ses besoins (sens 1). La notion s'écarte donc très vite du sens courant. Travailler, c'est agir sur le réel pour le modifier.
Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant. Pour Emmanuel Kant, le travail satisfait la conscience morale et la fierté humaine. Ainsi, l'animal satisfait ses besoins par l'instinct, l'homme satisfait les siens par le travail.
L'origine. Le mot travail vient du latin tripalium, qui était, je vous le donne en mille, un instrument de torture composé de trois pieux ! Historiquement, le travail désigne, en effet, la souffrance, la douleur, en particulier celle que peut endurer une femme lors de l'accouchement.
En d'autres termes, on peut définir le travail, avec Marx, comme une « activité personnelle de l'homme » qui « agit » sur un objet avec les « moyens » nécessaires1 en vue d'obtenir un produit socialement utile, c'est-à-dire une production de valeur d'usage.
Le travail, c'est la vie, et sans lui il n'y a que peur et insécurité. Ce n'est pas le travail qui est la liberté : c'est l'argent qu'il procure, hélas !
Dès ses premiers écrits, notamment les Manuscrits de 1844, Marx affirme que le travail est constitutif de l'essence humaine. Il permet non seulement la survie mais, en tant que "travail vivant", il est caractéristique de l'espèce humaine, de sa spécificité par rapport à l'animal.
Ce que Hegel valorise surtout dans le travail initialement compris comme service, c'est l'obéissance à une volonté autre, la discipline, comme expérience qui permet précisément à l'esclave (et à lui seul) de dissocier du désir singulier la volonté universelle.
Pensée de Mamadou Aliou Diallo sur Travail
Le travail libère l'homme.
Le travail est indispensable à la vie de l'homme, elle lui permet de produire les biens matériels subvenant à ses besoins naturels. Le travail devient donc une nécessité pour l'homme. Elle est une activité sociale qui permet à l'homme de mieux s'intégrer à la société. Travailler fait partie de la nature de l'homme.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
1Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale.
Pour que le travail ait un sens, il doit procurer de la satisfaction à la personne qui l'effectue, correspondre à ses intérêts, faire appel à ses compétences, stimuler le développement de son potentiel et lui permettre d'atteindre ses objectifs.
La philosophie est ainsi définie comme pensée de l'intelligible, perception de la réalité véritable : elle est donc bien pour cette raison un savoir, une science, une aptitude à voir, au moyen de l'intellect, la réalité véritable que les sens ne perçoivent pas.
Par conséquent, le travail devient une nécessité et donc l'Homme perd sa liberté car il est dépendant du travail et n'a pas le temps d'accéder à la culture. Pour Marx, le travail n'est donc qu'une contrainte car c'est l'unique moyen de survie qui est imposé à certains Hommes par la société.
Par le travail, l'humanité s'est autocréée, et l'Esprit du monde à travers elle. Le travail est donc le médiateur entre la nature et l'Esprit. Par le travail, l'homme détruit le naturel (« Travailler signifie anéantir le monde ou le maudire [9] Chamley, « La… ») et se fait toujours plus humain.
Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, son analyse des rouages du capitalisme et de la lutte des classes, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Il a notamment été un des membres dirigeants de l'Association internationale des travailleurs (Première Internationale).
La valeur de la marchandise est proportionnelle au temps de travail humain. Le travail concret est le travail produisant de la valeur d'usage. Le travail abstrait est le travail produisant de la valeur d'échange.
L'objet du travail est surtout un concept opératoire et un outil méthodologique conduisant à interroger, à partir d'un angle particulier, une activité professionnelle en postulant au départ que l'on ignore de quoi il s'agit.
« Travail » qui s'écrit avec un seul « l » est un substantif tandis que « travaille » avec « lle » est la forme conjuguée du verbe « travailler » à la première et à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif.
ou W (l'initiale de work, le mot anglais pour « travail »).