Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
En quoi consiste l'hospitalisation à domicile ? L'HAD, ou hospitalisation à domicile, est une prise en charge médicale ou paramédicale d'un patient sans hébergement dans un établissement hospitalier. L'hospitalisation est à temps complet : la personne reçoit les soins sur place, le plus souvent chez elle.
L'HAD peut être demandée : par votre médecin traitant, par le médecin hospitalier (après une consultation hospitalière ou à la suite d'une hospitalisation par exemple).
Différents avantages de l'hospitalisation à domicile
Une hospitalisation à domicile permet de se faire soigner chez soi sans être obligé d'aller à l'hôpital. Ce qui évitera à la famille de faire des va-et-vient entre la maison et l'hôpital. Le ou la malade pourra bénéficier de son chez soi et rester auprès des siens.
Prescrite par le médecin traitant du patient ou le médecin hospitalier, l'HAD permet d'associer de manière coordonnée tous les professionnels paramédicaux et sociaux, de statut libéral ou salarié : le médecin traitant, mais aussi les infirmiers, les kinésithérapeutes, les ergothérapeutes, les aides-soignants, les ...
Les personnes pouvant prétendre à des soins à domicile doivent faire leur demande auprès de leur médecin traitant. Ce dernier envoie une demande à la caisse d'assurance maladie. En cas de non-réponse de cette dernière sous 10 jours, la demande de soins est considérée comme acceptée.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
L'organisation de la fin de vie à domicile
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
L'HAD permet de réaliser des soins votre domicile, à savoir : des soins ponctuels, notamment en cas de maladies non stabilisées (par exemple, une chimiothérapie) des soins de réadaptation au domicile (post chirurgicaux, traitement du cancer…) des soins palliatifs.
Une personne en fin de vie peut bénéficier de soins palliatifs dans un hôpital soit, En étant soigné dans une unité de soins palliatifs (USP) : une équipe soignante (médecins, infirmiers, psychologues, aides-soignants, kinésithérapeutes, diététiciens...) prend en charge un patient en fin de vie.
LE SENTIMENT D'ÊTRE MOINS MALADE
Certains ont déjà exprimé que le fait d'être chez-soi était meilleur pour le moral. Il est moins déprimant d'être à domicile que dans un lit à l'hôpital. Ils se sentent moins malades et la maladie leur semble moins pénible, moins lourde à porter que pendant une hospitalisation.
Les soins palliatifs sont proposés à la personne malade lorsqu'elle traverse une période critique, pour compléter les soins curatifs, ou lorsque les soins curatifs n'améliorent pas son état.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
La toilette à domicile est un acte de soin sur ordonnance qui peut être réalisé par des infirmières à domicile ou encore appelées infirmières libérales.
Vous pouvez bénéficier d'un SSIAD si vous êtes dans l'une des situations suivantes : Vous êtes âgé d'au moins 60 ans et êtes malade ou dépendant (exemple : besoin d'aide pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie) Vous avez moins de 60 ans et présentez un handicap.
Une prise de sang à domicile : AMI 1,5 + IFD + MAU= 8,58€ Pansement simple à domicile + injection anticoagulante : AMI 2 + AMI 1 + IFD = 11,95€ Surveillance glycémie + injection insuline : 2 x AMI 1 + IFD = 8,8€
Quand les soins à domicile sont-ils recommandés ? Les soins à domicile sont recommandés par un médecin lorsqu'ils sont adaptés au suivi médical dont le patient a besoin. Le médecin peut-être le médecin traitant du patient ou un médecin hospitalier, si les soins à domicile font suite à une hospitalisation.
Les soins à domicile ou SAD
Ces actes sont pris en charge à hauteur de 60 % par l'Assurance Maladie. Ils sont également soumis à une franchise qui est à la charge du patient. Le montant de ce dernier varie entre 50 centimes et 2 euros.
- L'agrément : il est obligatoire pour exercer auprès des personnes âgées, handicapées, dépendantes, et des enfants âgés de moins de 3 ans. Il n'emporte pas le bénéfice des avantages fiscaux et sociaux, déclenché par la déclaration.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
Il est tout à fait possible de refuser une hospitalisation à domicile. Cette solution ne peut vous être imposée ! L'accord de la personne fait en réalité partie des 3 conditions essentielles à la mise en place d'une HAD, avec la prescription médicale et les conditions adéquates au traitement à domicile.