Quelles sont les complications éventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
L'érysipèle survient au départ d'une lésion de la peau qui s'infecte. Des bactéries (des streptocoques le plus souvent) envahissent la peau en profondeur, autour de la plaie, et se répandent dans l'organisme. Un traitement antibiotique rapide est indispensable pour éviter de graves complications.
La plaie nécrosée
Hors, nous avons vu précédemment l'importance de la circulation sanguine pour les tissus et les cellules (cf cicatrisation : fondamentaux et anatomie de la peau). La plaie nécrosée se présente sous forme de plaques noirâtres et/ou cartonnées.
Le traitement antibiotique prophylactique initial est en général oral, basé sur la sensibilité des germes les plus fréquents précités. L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline.
La plaie grave se définit au regard de 3 critères : 1) Sa localisation : • au cou, à l'oeil ou à la face ; • au thorax ; • à l'abdomen ; • proche d'un orifice naturel. 2) Son aspect : • déchiquetée, écrasée ; • multiples et/ou étendues. 3) Sa cause : • projectile ; • outil ; • morsure ; • objet tranchant, perforant.
Pour éviter que des germes et bactéries ne pénètrent dans la plaie, utilisez des pansements ou du matériel de pansement qui ne collent pas à la plaie. Ne pas oublier de les changer régulièrement.
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
Caractéristiques des éruptions cutanées Une rougeur qui apparaît autour d'une blessure. Diagnostic Cela peut être le signe d'une infection de la blessure ou de la présence d'un corps étranger dans la plaie. Il faut consulter rapidement un médecin.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
La taille de sa plaie est en fait sa surface. Elle s'exprime en centimètres ou en millimètre sur le modèle : longueur x largeur x profondeur. Il faut mesurer précisément ces paramètres pour obtenir des données comparatives.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
Le gonflement ou œdème est du à la fuite plasmatique suite à une augmentation de la perméabilité des vaisseaux. Cet œdème qui comprime les fibres nerveuses locales est responsable de la douleur. La brèche cutanée due à la blessure entraine la perte de la fonction barrière normalement remplie par la peau.
La Pommade cicatrisante Elastoplast peut être utilisée sur les petites plaies superficielles ouvertes et à n'importe quel stade du processus de cicatrisation. Au besoin, recouvrez la plaie d'un pansement, d'un bandage ou d'une compresse.
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Cependant, très souvent, une infection bactérienne aiguë, surtout si elle s'accompagne de fièvre, doit être traitée avec des antibiotiques, par voie orale ou par voie injectable dans les cas graves, avec une durée de traitement de 5 jours et pouvant aller jusqu'à 3 semaines."