Les causes de l'endométriose sont multifactorielles. Des facteurs génétiques et des substances toxiques de l'environnement, comme par exemple la dioxine, prédisposent à son apparition. Un phénomène joue un rôle important dans sa survenue: il s'agit de la « menstruation rétrograde ».
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Plusieurs facteurs de risque avérés ont été mis en évidence dans l'endométriose : un petit poids de naissance, un indice de masse corporelle (IMC) faible dès l'enfance et jusqu'à l'âge adulte, ainsi que des menstruations précoces et des cycles courts (moins de 24 jours).
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose, même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas. Il existe des cas d'endométriose superficielle qui ne nécessitent aucun traitement particulier.
Le traitement de l'endométriose repose sur la prescription de médicaments destinés à bloquer la production d'hormones féminines, et sur la chirurgie visant à enlever les lésions. Il varie selon les organes affectés par les fragments d'endomètre présents dans l'abdomen.
L'endométriose est une maladie gynécologique causée par la présence de cellules de l'endomètre en-dehors de l'utérus. L'endométriose est une maladie chronique. Elle touche 5 à 20% des femmes en âge de procréer et 40% des femmes se plaignant de douleurs dans bas du ventre.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Les amandes, les noix, les graines de chanvre, les graines de chia, les beurres naturels de noix et les graines de lin moulues représentent d'excellentes sources de vitamines B et d'oméga-3. Ces nutriments anti-inflammatoires sont recommandés en cas d'endométriose.
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
L'endométriose reste une affection bénigne, même si elle est parfois source de douleurs importantes. Très exceptionnellement, l'endométriose se transforme en cancer, parfois après une longue période. Son aptitude à la récidive ne permet en aucun cas de la comparer à une quelconque forme de cancer.
Acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera®) On injecte un progestatif dans un muscle de la fesse, tous les 3 mois. L'hormone injectée inhibe l'ovulation et elle réduit ou abolit les menstruations et les douleurs associées à l'endométriose.
L'endométriose est-elle héréditaire ? Selon les chercheurs, certains gènes prédisposent en effet à la maladie, car l'endométriose est plus fréquente dans certaines familles.
La contraception hormonale combinée
Les contraceptifs hormonaux combinés (comme la pilule, le timbre ou l'anneau) constituent un des traitements de l'endométriose les plus utilisés. Ces contraceptifs combinent l'œstrogène et la progestine. Ce traitement réduit les douleurs causées par l'endométriose.