Il résulte de l'inaptitude d'un individu à utiliser les outils numériques du quotidien. Ce phénomène touche 17% de la population, soit près de 13 millions de personnes en France, selon l'INSEE. Il est engendré essentiellement par des facteurs sociaux, territoriaux et générationnels.
Ce phénomène concerne surtout les plus âgés mais également les moins diplômés et les moins favorisés socialement. Le taux d'illectronisme est plus faible dans l'est de la région, dans les grands pôles urbains et le long des grands axes de communication.
Un objectif : l'inclusion numérique
Afin de rapprocher le numérique du quotidien des Français, partout, le plan de relance attribue 250 millions d'euros en faveur de l'inclusion numérique . Un budget en partie alloué aux acteurs qui fournissent des solutions d'accompagnement au numérique.
Elles identifient essentiellement deux facteurs principaux. D'une part, les écarts de revenus entre les nations et entre groupes sociaux [9] et, d'autre part, la structure de l'infrastructure des télécommunications [10][10]DASGUPTA et al., 2001 ; FINK, MATTOO, RATHINDRAN, 2003 ;….
L'illectronisme, illettrisme numérique, ou encore illettrisme électronique, est la difficulté, voire l'incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d'un manque ou d'une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.
Un atelier d'une heure ne peut non plus suffire à résoudre le problème. C'est sur le temps long que s'investit, par exemple, Emmaüs Connect. L'association dispose de trois centres de formation à Paris qui enseignent des compétences de base pour utiliser un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Un internaute est une personne qui utilise un accès à Internet.
Illectronisme : en France, tous nos concitoyens sont encore loin de savoir utiliser Internet. L'illectronisme est un mal qui persiste dans l'Hexagone. D'après une étude de l'Insee, plus d'un quart de la population maîtrise mal ou ne sait pas se servir d'Internet aujourd'hui.
Créer une plateforme pour soutenir les organisations œuvrant déjà pour l'inclusion numérique des personnes fragilisées. Une sorte de communauté qui permettra à tous ces acteurs d'entrer en dialogue, d'échanger leurs bonnes pratiques, de demander de l'aide et/ou de trouver des bénévoles ou des partenaires.
Par le biais de la « fracture numérique », la numérisation renforce les inégalités sociales existantes, puisque c'est surtout la partie « informée » qui en profite, elle qui possède déjà davantage de ressources financières, sociales ou culturelles.
De manière générale, la fracture numérique est le fossé entre ceux qui ont accès à l'Internet et ceux qui n'y ont pas accès. Or, la fracture numérique est multiforme et comprend de nombreuses facettes telles que l'accès, le caractère abordable, la qualité et la pertinence.
30 % de la population n'a jamais fait de démarche administrative sur Internet, mais c'est le cas de 14 % des diplômés de l'enseignement supérieur contre 55 % des non-diplômés1. La large diffusion de nouvelles pratiques rend l'intensité de l'exclusion d'autant plus forte.
L'illectronisme, cause et conséquence d'exclusion sociale
Il est engendré essentiellement par des facteurs sociaux, territoriaux et générationnels. En effet, 50% des non-internautes résident dans des communes de moins de 20 000 habitants et 34% des personnes peu ou pas diplômées sont concernées par ce phénomène.
Il est plus que crucial d'assurer un même niveau d'accès matériel et en connaissances de tous. On parle ainsi d'inclusion numérique, parfois nommée e-inclusion : rendre le numérique (principalement la téléphonie et internet) accessible afin qu'il soit un levier d'insertion sociale et économique pour tous.
Réduire la fracture numérique : le défi devient impératif dans bien des territoires. À mesure que les usages de l'Internet se développent, les populations privées d'accès performant au Web peuvent éprouver un sentiment d'isolement.
Un jeune atteint d'illectronisme aura du mal à utiliser ces technologies autrement que dans un but récréatif, et sera donc en peine pour remplir, par exemple, un formulaire en ligne.
L'inclusion numérique est un processus réunissant un ensemble d'offres, de services et d'actions, qui vise à rendre le numérique accessible à chaque individu, principalement la téléphonie et internet, et à leur transmettre les compétences numériques qui leur permettront d'utiliser ces outils pour leur insertion sociale ...
Parmi les bénéficiaires d'Emmaüs Connect, faute d'équipement et de connexion (32%), faute de savoir lire et écrire (30%), par crainte ou par ignorance (38%), 37% des bénéficiaires interrogés, pour notre étude, déclarent ne jamais utiliser internet et 78% déclarent ne pas disposer d'un accès privé et personnel à ...
A quoi sert internet ? 1 : Quelles sont les 4 utilités d'internet citées dans tes documents ? Internet sert à communiquer, s'informer, se divertir et se procurer des biens ou des services (réaliser des achats).
Internet est l'infrastructure de réseaux sur laquelle repose le web et d'autres applications. Pour y avoir accès, il faut une connexion à internet. Le web est une des applications d'internet, et de ce fait, est totalement dépendant de lui.
L'objectif de l'utilisation d'Internet et des technologies de l'information et communication (TIC) est d'étendre ce dialogue à une échelle inter-communautés dans un contexte géographiquement délocalisé.
La première utilisation d'Internet, c'est de garder le contact avec la famille et les proches. C'est le cas pour 61% des sondés. Pour 38% des plus de 80 ans, c'est même le premier motif d'utilisation. Une façon de conserver des liens sociaux pour cette population souvent isolée.
Cela représente 2,7 milliards de personnes. Elles étaient 3,6 milliards en 2019 et 3 milliards en 2021.