Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.
Les émissions de gaz à effet de serre devraient encore progresser dans le futur malgré les politiques de développement durable mis en place dans certains pays. Les experts du GIEC estiment que la progression devrait être de l'ordre de 25 à 90 % entre 2000 et 2030.
Le changement climatique contribue, selon les régions, à l'augmentation du risque de sécheresse (hausse de la variabilité interannuelle de la pluviométrie) et d'incendies mais aussi aux inondations liées aux pluies diluviennes ou encore aux cyclones, ouragans et typhons qui peuvent croître en intensité ou en fréquence.
Où habiter en France avec le changement climatique ? La Bretagne et la Normandie seront les régions les moins touchées par le changement climatique, mais il faut quand même être vigilant. Quel est le meilleur climat en France ? Le Golfe de Fréjus, le petit village de Saint-Tropez.
Le réchauffement atteindra 1,5°C dès 2030-2035
Le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, prévient le Giec, alors que la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.
En 2050, trois valeurs anticipées sont proposées par météo France : la valeur basse établie à 24.4 degrés, la valeur médiane de 25.1 degrés, et une valeur haute, affichée à 26 degrés.
Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100. En 2100, les habitants de la moitié nord de la France pourraient connaître de 40 à 50 nuits tropicales par an (avec une température au-dessus de 20 degrés) ; quand les territoires les plus exposés, le pourtour méditerranéen notamment, en subiront 90.
Les climats tropicaux et arides, en particulier, verront leur part augmenter dans l'ensemble de la masse terrestre : Les climats tropicaux pourraient passer de 23 % à 25 % d'ici à 2100 ; Les climats arides passeraient de 31 % à 34 % d'ici à 2100.
La première, c'est que l'Europe est un continent et les continents se réchauffent plus vite que les océans. C'est lié au fait que les océans absorbent la chaleur sur toute leur profondeur. Mais, surtout, quand l'océan se réchauffe, sa surface s'évapore.
Biodiversité et écosystèmes
21Au niveau mondial, le changement climatique contribuera à la perturbation d'écosystèmes naturels de la Terre, ce qui pourrait causer l'extinction d'espèces animales sauvages et indigènes.
Quelle est la différence entre le changement climatique et le réchauffement climatique? Le réchauffement climatique provoque le changement climatique, les 2 termes sont très proches. Le terme utilisé pour décrire l'augmentation des températures moyennes de notre planète est réchauffement climatique.
La température globale de la Terre augmentait en moyenne de 0,08 °C par décennie depuis 1880 mais, depuis 1981, elle augmente désormais de 0,18 °C par décennie : son rythme a donc plus que doublé. Par conséquent, neuf des dix dernières années se classent parmi les dix plus chaudes depuis le début des relevés.
D'ici 2080, sans des réductions spectaculaires des émissions de gaz, le sud de l'Europe sera en sécheresse permanente et extrême, comme certaines régions des Etats-Unis. Il en va de même en Irak et en Syrie et dans une grande partie du reste du Moyen-Orient.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
Effectivement, non seulement la Terre se réchauffe mais elle se réchauffe à vitesse grand V, c'est-à-dire en quelques centaines d'années et non comme avant, c'est-à-dire progressivement sur quelques milliers d'années. Comparons l'énergie solaire reçue par la Terre et la température moyenne à la surface du globe.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews.
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
Le Canada, dont une partie nord du territoire se situe en Arctique, a gagné +1,7 °C (à 1,9 °C selon des calculs plus pessimistes) entre 1948 et 2021. Le pays se réchauffe aussi deux fois plus vite que la moyenne mondiale.
Les trois pays les plus pollueurs au dioxyde de carbone (CO2) sont : la Chine, les États-Unis et l'Inde. Cependant, leur empreinte carbone ramenée au nombre d'habitants donne un résultat bien différent.