En cas d'AIT, il faut s'asseoir, appeler le 15 et attendre les secours sans bouger (s'allonger si possible). En effet, dans un cas sur dix, l'AIT annonce un AVC, et plus on bouge, plus ce risque est élevé. Même si les symptômes disparaissent rapidement, il est important d'être pris en charge par un service d'urgence.
Peut-on prévenir un AIT ? Pour éviter l'apparition d'un AVC, des médicaments antiagrégants plaquettaires sont conseillés ou un traitement anticoagulant. Des traitements qui réduisent les caillots existants et évitent que de nouveau se forment.
L'accident ischémique transitoire ou AIT se traduit par au moins un des trois signes d'alerte : engourdissement du visage, engourdissement ou perte de force d'un bras, cécité ou trouble de la vision temporaire d'un œil.
Si l'accident dure plus longtemps, les zones faiblement ou non irriguées en sang dans le cerveau vont rapidement se détériorer, ce qui va entraîner des conséquences bien plus importantes : Accident Vasculaire Cérébral (AVC), ou infarctus.
Les AIT sont provoqués par un manque de flux sanguin vers une partie de votre cerveau en raison d'un vaisseau sanguin bloqué dans votre cerveau. Un vaisseau sanguin bloqué peut être dû à : Un caillot de sang qui se forme dans une artère de votre cerveau.
* En cas de suspicion d''accident ischémique transitoire (AIT), c'est aussi l'IRM, tout particulièrement la séquence de dif- fusion, qui est la technique de choix. En effet, sur la séquence de diffusion, une lésion ischémique cérébrale est visible chez environ la moitié de ces patients.
On estime qu'il survient environ 30000 AIT /an en France. Il s'agit d'un signal d'alarme pouvant être annonciateur d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Le risque d'AVC est proche de 90 % à 3 mois, dont la moitié dans les 48 premières heures. La survenue d'un AIT nécessite donc une prise en charge urgente.
Quel sport peut-on pratiquer après un AVC ? Il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière : 30 minutes deux à trois fois par semaine, d'intensité modérée. Une activité physique adaptée est recommandée. La marche est toujours conseillée, tant que possible, dans la mesure du handicap.
Le diagnostic d'accident ischémique transitoire (AIT) est avant tout clinique. "La personne doit être prise en charge le plus tôt possible à l'hôpital. On cherche la cause, le bilan dure en général moins de trois heures et un traitement est mis en place", explique le Dr Amarenco.
Le stress chronique affecte le système cardiovasculaire, endommageant ainsi les artères au cas où on le laisse passer sans traitement. Le dommage vasculaire peut mener éventuellement à un AVC, qui constitue une urgence médicale provenant d'une artère dans le cerveau qui soit se rompe, soit se bouche.
Une étude récente a révélé que boire deux boissons sucrées ou plus par jour augmente le risque d'AVC. Éviter les aliments transformés qui contiennent généralement plus de sel, de graisses saturées et de sucre est un moyen simple d'éviter les aliments qui augmentent le risque d'AVC.
Contrairement à l'AVC, l'accident ischémique transitoire ou AIT résulte d'une obstruction artérielle très transitoire, qui n'entraîne pas de lésion du cerveau. Ses symptômes sont les mêmes que l'AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes (moins d'une heure) avant le retour à la normale sans séquelles.
Le diagnostic d'AIT
Le bilan biologique, l'électrocardiogramme, l'écho-Doppler cervical, le scanner cérébral et parfois l'artériographie carotidienne permettent le diagnostic. Mais aujourd'hui, c'est avant tout l'IRM qui permet le diagnostic précis dès les premières heures, voire minutes.
Au total, 22,5 % des personnes ont présenté un AVC ischémique aigu ou un accident ischémique transitoire malgré un traitement par anticoagulants oraux. La prise d'anticoagulants oraux avant l'AVC initial a été associée à un risque accru d'AVC (hazard ratio [HR] de 1,6 ; p = 0,005).
Un mini-AVC est une forme moins grave d'AVC. Il se produit lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue. Il est généralement causé par un caillot sanguin qui bloque une artère qui alimente le cerveau en sang.
Les micro-AVC se manifestent comme les AVC: paralysie ou anesthésie d'un membre, trouble de la vision, de l'équilibre ou encore perte de la parole. Mais ces troubles durent peu, à peine quelques secondes ou minutes.
La rééducation est une étape fondamentale du traitement de l'AVC. Elle doit commencer le plus rapidement possible, dès que l'état de santé le permet. Généralement entamée à l'hôpital, elle se poursuit à domicile ou en centre spécialisé, selon les cas. La rééducation a trois objectifs principaux.
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.
Marche, vélo, natation, yoga... En pratiquant une activité physique régulière qui vous plaît, vous réduisez le risque d'accident vasculaire cérébral.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Traitements. "Le traitement de l'ischémie peut être soit médicamenteux, on utilise alors des produits pour dissoudre le caillot sanguin à l'origine de l'obstruction, soit chirurgical par la pose de stents ou en enlevant la plaque d'athérome.
Le bilan biologique réalisé en urgence recherchera une étiologie à l'AIT tel qu'un trouble de la coagulation, une hémopathie ou une angéite et permettra d'éliminer des troubles ioniques pouvant provoquer des symptômes neurologiques transitoires non ischémiques.
L'IRM est l'examen de référence auquel peut se substituer le scanner si l'IRM est contre indiquée ou si elle n'est pas accessible. L'écho doppler sera réalisé dans un second temps si l' IRM a pu être faite d'emblée.