L'entreprise ou le professionnel indépendant qui réalise de manière habituelle des opérations économiques payantes en Union européenne est assujetti à la TVA. Cette taxe est directement facturée aux clients sur les biens qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent.
Le chiffre d'affaires annuel maximal pour bénéficier du régime de la franchise en base de TVA en 2021 est de : 34 400 € de chiffre d'affaires pour les prestations de services et les professions libérales ; 85 800 € de chiffre d'affaires pour les activités de commerce et d'hébergement.
La TVA collectée est due dès la réalisation de la vente lorsqu'il s'agit de produits, ou dès l'encaissement du prix lorsqu'il s'agit d'une prestation de services.
Les professionnels ne « paient » donc que s'ils gagnent de l'argent. En effet, la TVA n'est pas une réelle charge pour l'entreprise car ils ne font que reverser de l'argent qui ne leur appartient pas.
La personne qui effectue une acquisition de biens intra-UE imposable est redevable du paiement de la TVA. Une livraison intra-UE étant normalement exonérée, l'obligation de payer la TVA incombe donc à l'acquéreur.
Si une entreprise de vente de biens réalise en 2022 un chiffre d'affaires HT de 800 000 €, elle continue à relever du régime simplifié de TVA pour l'année 2022. Mais si elle réalise un chiffre d'affaires HT de 972 000 € en 2023, elle ne pourra plus relever de ce régime.
Quelles sont les personnes qui ne peuvent pas être assujetties à la TVA ? Ne sont pas assujetties à la TVA les personnes qui n'exercent pas une activité sous leur propre responsabilité et ne jouissent pas d'une totale liberté dans l'organisation et l'exécution des travaux qu'elle comporte.
L'entreprise ou le professionnel indépendant qui réalise de manière habituelle des opérations économiques payantes en Union européenne est assujetti à la TVA. Cette taxe est directement facturée aux clients sur les biens qu'ils consomment ou les services qu'ils utilisent.
Par conséquent, sont des non-assujettis les personnes qui exercent leur activité en dehors d'un circuit économique tels que les particuliers et les administrations publiques ; ou qui l'exercent de manière dépendante : salariés, travailleurs à domicile, dirigeants de société et représentants de commerce.
Les prestations de services fournies à un assujetti établi en France (métropole ou DOM) sont soumises à la TVA au taux applicable du lieu d'établissement du preneur assujetti (métropole ou DOM). Lorsque le preneur assujetti est établi en Guyane ou à Mayotte, la TVA n'est pas applicable.
Votre chiffre d'affaires de l'année civile en cours ne doit pas dépasser 58 600 €. Si vous dépassez ce seuil, vous devrez payer la TVA le 1er jour du mois de dépassement.
Qui sont les assujettis? Dans la pratique, un assujetti est généralement une entreprise, un entrepreneur individuel ou un professionnel. À ce titre, ils sont chargés de facturer et de percevoir la TVA, de la payer aux autorités fiscales et de consigner ces opérations dans une déclaration de TVA.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Pour en savoir plus, reportez-vous à la documentation fiscale (BOFiP). Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal).
Lorsque la TVA à déduire est supérieure à celle perçue, l'entreprise bénéficie d'un crédit de TVA. Quel que soit votre régime d'imposition, votre entreprise assujettie à la TVA peut obtenir, à votre demande, le remboursement du crédit de TVA dont elle dispose.
La nature, marque, et référence des produits doivent être mentionnés ainsi que les matériaux fournis et la main d'œuvre pour les prestations. De même, la dénomination précise, la quantité, le prix unitaire hors taxes et le taux de TVA ajoutée, ainsi que les éventuelles remises et autres rabais doivent apparaître.
La TVA fait également partie des charges de l'entreprise individuelle. Effectivement : Elle paie la TVA sur ses achats de marchandises : TVA déductible. Elle facture la TVA à ses clients sur ses ventes de marchandises : TVA collectée.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 91 900 € (seuil limite) et 101 000 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 36 800 € (seuil limite) et 39 100 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.
Pour l'achat / vente de marchandises et les activités d'hébergement en auto-entreprise : le seuil de franchise en base de TVA s'élève à 91 900 euros. le seuil de tolérance de TVA s'élève à 101 000 euros. la période de tolérance de TVA est comprise entre 91 900 euros et 101 000 euros.
Le statut d'auto-entrepreneur permet de bénéficier d'une exonération de la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée, actuellement à 20 % en France (à jour en novembre 2019). Avec la franchise de TVA (dispense), l'auto-entrepreneur n'a pas à facturer la TVA. Il vend produits et services sans TVA.
Il existe certains cas bien limités pour lesquels la TVA n'est pas facturée : Régime des micro-entreprises. Livraison de biens à destination d'un assujetti de l'Union Européenne. Marchandises destinées à l'exportation.
Le statut d'auto-entrepreneur est compatible avec différents métiers. Il est ainsi possible de le choisir pour l'une des activités liées à l'achat et la vente de véhicules.
Quelles sont les subventions accessibles à l'auto-entrepreneur en 2021 ? Parmi les subventions dont bénéficie l'auto-entrepreneur en 2021, figurent tout d'abord les aides publiques telles que l'ACRE, la NACRE, l'ARCE, le FGIF ou encore l'AGEFIPH.
En revanche, si vous dépassez le seuil de tolérance (39 100 € ou 101 000 €) dès la première année (malgré une activité débutée en cours d'année), vous devrez facturer la TVA dès le 1er jour du mois de dépassement.
Ses principaux inconvénients
Impossibilité d'amortir fiscalement les investissements réalisés. Un certain seuil de chiffre d'affaires ne peut être dépassé. Les charges sociales sont calculées sur la base du CA et non des bénéfices de l'entreprise ou de la rémunération du dirigeant.