Les énergies renouvelables devraient pouvoir répondre à nos besoins actuels et futurs de manière efficace et avec un impact limité pour l'environnement. Actuellement, nous utilisons l'éolien, le solaire thermique, le solaire photovoltaïque, la biomasse, la géothermie et l'énergie hydraulique.
Hydroélectricité, biomasse, houle, bioénergies… pour offrir aux usagers une énergie toujours plus performante et durable aux meilleurs coûts, de nouvelles typologies de production énergétique font leur apparition.
Les différentes sources d'énergie primaire que nous pouvons utiliser sont les éner- gies fossiles et minérales (charbon, pé- trole, gaz, uranium) et les énergies renou- velables (hydraulique, solaire, éolien, biomasse et géothermie).
L'ambition est notamment d'atteindre d'ici 2050 la neutralité carbone et de réduire de 50%, par rapport à 2012, la consommation énergétique finale. La stratégie nationale bas carbone (SNBC) décrit la feuille de route de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050.
Si les énergies renouvelables continuent à inspirer les chercheurs pour la production d'une électricité verte et respectueuse de l'environnement, le thorium et l'hydrogène figurent en bonne place parmi les sources d'énergie de demain.
L'énergie géothermique
La géothermie est un procédé peu connu du grand public mais très efficace. En effet, il s'agit d'une énergie renouvelable, qui utilise la chaleur de l'eau contenue dans les nappes phréatiques profondes. Elle est donc propre et quasiment inépuisable.
Le futur bouquet énergétique primaire en 2050 montre que ce sont les énergies renouvelables qui connaîtront les taux de croissance les plus élevés. En termes absolus, les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) resteront dominantes jusqu'en 2050.
Développer massivement les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables privilégiées sont : le solaire : multiplier par dix ses capacités de production, et dépasser les 100 GW d'ici 2050 ; l'éolien en mer : créer une cinquantaine de parcs éoliens en mer. Objectif : 40 GW en service en 2050.
La crise énergétique en France est le résultat de plusieurs facteurs complexes, tels que des problèmes techniques, une mauvaise gestion à long terme de la stratégie énergétique du pays et une augmentation des prix de l'énergie.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a assuré dans un rapport qui date déjà de 2019 que l'hydrogène est une énergie d'avenir. En effet, grâce à son faible rejet de CO2 cette énergie paraît être une alternative crédible. Effectivement associée à une pile à combustible, cette énergie ne rejette pas de CO2.
Les sources primaires d'énergie, naturellement présentes
L'uranium. Le charbon. Les hydrocarbures. Les cours d'eau et chutes d'eau.
La production primaire d'énergies renouvelables reste dominée en France par la production de bois-énergie (36 %, soit 125 TWh), utilisé principalement pour le chauffage, et la production d'électricité hydraulique (17 %, soit 59 TWh).
Les énergies renouvelables (EnR) sont alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d'eau, les marées… Elles permettent de produire de l'électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant, du combustible.
Où habiter en France en 2030 ? Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : sa croissance démographique sera de 16,8 %. En 2030, elle sera la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
En plus de l'hydroélectricité, et des énergies solaire et éolienne, d'autres formes d'énergie renouvelable existent, comme la géothermie. Celle-ci extrait de l'énergie du sol pour tirer profit de sa température, ce qui permet de transférer de la chaleur pour le chauffage ou la climatisation, par exemple.
Pour résumer, certains disent que le climat de Paris en 2050 pourrait être proche de celui de Canberra (en Australie) à l'heure actuelle.
L'énergie solaire pour se chauffer en 2050
Il est parfaitement possible de poser des panneaux solaires sur son toit ou dans son jardin, pour répondre à son besoin en électricité. Il existe même des chaudières solaires, permettant d'assurer à l'alimentation de la maison en eau chaude sanitaire et en chauffage.
une réduction de la consommation d'énergie globale de - 20 % d'ici 2030 puis - 50 % d'ici 2050 ; une réduction de moitié du volume de déchets en décharge d'ici 2050 ; une augmentation de la part des énergies renouvelables pour atteindre 40 % de la production d'électricité et 32 % de la consommation énergétique en 2030.
Le bois, l'énergie la moins chère pour se chauffer en 2023
En second plan, on peut y lire le gaz naturel et le fioul. À savoir que ces deux ressources sont interdites dans les logements neufs depuis 2022, pour cause de non-conformité avec la nouvelle réglementation environnementale (trop de rejets de CO2).
L'une des énergies les plus fiables reste le gaz : environ 35% des Français lui font d'ailleurs confiance !
En Union Européenne, l'hydraulique reste la 1ère source d'électricité renouvelable, à hauteur de 60 %. À l'échelle mondiale, 15 % de la production d'électricité provient de cette énergie. Sa croissance en Asie, notamment en Inde et en Chine, est exceptionnelle.
Les énergies renouvelables : plus compétitives pour l'avenir
De plus en plus, le coût de production des énergies renouvelables baisse. Alors qu'à l'inverse, ceux du nucléaire ou des énergies fossiles ne cessent d'augmenter. Et cela ne va pas s'arrêter là.