Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile. "Après la prostatectomie, il n'y a plus d'éjaculation parce qu'il n'y a plus la prostate et les vésicules séminales qui constituent les principaux endroits où l'on fabrique le liquide séminal.
Normalement, la convalescence pour une chirurgie contre le cancer de la prostate dure de six à huit semaines. Pendant ce temps, votre CLSC assurera le suivi en ce qui concerne la sonde, les pansements et le retrait des agrafes si vous en avez.
Afin de réduire les risques d'incontinence urinaire, la rééducation périnéale est conseillée, avant et après l'opération dans les premières semaines. Les exercices répétés de la rééducation périnéale poussent le patient à solliciter les muscles de son plancher pelvien, ce qui permet de réduire les fuites urinaires.
Exercice 1 : Contracter légèrement votre sphincter et maintenir la contraction durant 15 à 20 secondes puis relâcher et faire une pause de 15 secondes. Répéter cet exercice 10 fois. Exercice 2 : Contracter votre sphincter le plus fort possible durant 5 à 10 secondes puis relâcher et faite une pause de 10 secondes.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
De façon synthétique, les méthodes rééducatives reposent sur les contractions musculaires, le biofeedback, la rééducation sensitive du rectum et la stimulation électrique sphinctérienne [1].
La rééducation périnéale et pelvienne permet de retrouver une continence urinaire rapidement (3 à 6 mois après la chirurgie) à plus de 90% dans la majorité des cas, en plus d'aider à la réadaptation des dysfonctions érectiles.
Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire. N'attendez pas plus de 6 heures avant d'uriner.
L'urologue prescrit soit des séances de rééducation à faire chez un kinésithérapeute spécialisé en urologie, soit l'achat d'un électrostimulateur périnéal pour une utilisation en auto-traitement à domicile. Il s'agit dans les deux cas de solutions prises en charge par l'Assurance Maladie.
Médicaments par voie orale: des médicaments tels le Viagra, le Cialis et le Levitra peuvent améliorer la fonction érectile. Injection: des injections thérapeutiques dans la verge peuvent provoquer une érection suffisamment efficace pour entretenir des rapports sexuels chez la plupart des patients.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Facteurs de risque de récidive du cancer de la prostate
On considère qu'un taux d'antigène prostatique spécifique qui stagne ou augmente après la prise en charge d'un cancer primitif de la prostate est un facteur de récidive majeur.
- La résection endo-urétrale de la prostate, est devenue la technique de référence (= celle qui est utilisée le plus souvent) pour les prostates de moins de 30-40 g.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
- La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; - Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Prenez une inspiration profonde, expirez par la bouche et visualisez votre périnée. Contractez-le et essayez de tenir pendant cinq secondes, puis relâchez cinq secondes et répétez l'exercice une quinzaine de fois, plusieurs fois par jour. En cas de douleur, arrêtez immédiatement.
la pratique de trois à six heures de vélo par semaine multiplie par trois le risque de développer un cancer de la prostate ; le risque est multiplié par huit lorsque les hommes passent plus de huit heures hebdomadaires à vélo.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Les sports amis du périnée
incluent les sports dépourvus d'impact qui développent les abdominaux profonds, travaillent le gainage. La liste est longue mais on pense à la natation, la randonnée, la marche rapide, le yoga, le Pilates, le vélo, le TRX, le Body balance, la Barre au sol, etc.
L'incontinence fécale fait partie des troubles fécaux les plus fréquents. Il s'agit d' une fuite incontrôlable de matières fécales (selles liquides ou solides) qui se répète et persiste pendant une période prolongée, en dehors d'une infection ponctuelle, comme une gastro-entérite pendant un voyage par exemple.
avoine, chia, pruneaux, graines de lin, légumes, fruits) ; De s'hydrater avec de l'eau riche en magnésium (par ex. de l'eau Hépar) ; La pratique d'une activité physique régulière ; La suppression ou changement de médicaments à l'origine de la constipation.