En cas de fausse déclaration intentionnelle, l'assuré risque la nullité du contrat, en vertu de l'article L113-8 du code des assurances. La nullité entraîne un anéantissement rétroactif du contrat. Le plus souvent, l'assureur établira la fausse déclaration intentionnelle après la survenance d'un sinistre.
L'assureur peut porter plainte contre son client et le poursuivre en justice. La peine maximale prononcée pour une escroquerie à l'assurance peut aller jusqu'à 375 000 € d'amende et 5 ans d'emprisonnement.
Vous risquez une amende pouvant atteindre les 375 000 euros et jusqu'à 5 années de prison. Tout contrat d'assurance envisage la fausse déclaration après un sinistre et précise que comporte « toute exagération frauduleuse » frappera l'assuré concerné de non-indemnisation pour l'intégralité des dégâts concernés.
La modification par aggravation des risques déclarés à l'assureur peut engendrer soit une résiliation du contrat, soit une augmentation des primes, et en tout état de cause, une diminution des indemnités versées en cas de sinistre, et ce, inversement proportionnel à l'aggravation du risque.
Il n'existe pas de fichier assurance habitation qui répertorie les assurés résiliés. Pour autant, les compagnies d'assurance communiquent entre elles et, en cas de sinistre, votre nouvel assureur est très susceptible d'interroger votre assureur précédent pour lui demander si vous aviez été résilié.
De façon générale en assurance, le risque représente la probabilité que survienne un dommage contre lequel l'assuré cherche à se prémunir au moyen d'un contrat souscrit auprès d'un assureur. Mais selon les dispositions des contrats d'assurance, le terme « risque » peut recouvrer différentes significations.
Les fraudes courantes en RC et dommages
La simulation d'un accident de responsabilité ou d'un accident de parking pour faire prendre en charge les dommages non couverts ; La déclaration de dommages résultant d'un événement autre que le sinistre déclaré.
En assurance, la fausse déclaration est une déclaration inexacte faite par l'assuré, de bonne ou de mauvaise foi, soit sur l'importance du risque à assurer, soit sur l'existence, les circonstances ou l'importance d'un sinistre.
En 2018, la police saura si vous êtes assurés en scannant votre plaque d'immatriculation. Le gouvernement travaille à la mise en place d'un fichier des véhicules assurés. En lisant simplement la plaque d'immatriculation d'un véhicule, les forces de l'ordre pourront savoir s'il est ou non assuré.
Les assureurs vérifient les factures
Pour ne pas être lésée ou encourager une fausse déclaration faite par le sinistré, l'assurance demande à ce dernier, de produire plusieurs documents notamment les factures. Ces factures seront vérifiées par l'assureur pour attester de leur authenticité.
Mauvaise foi établie par l'assureur
113-8 du Code des assurances, la mauvaise foi prouvée par l'assureur entraîne la nullité du contrat. En d'autres termes, si volontairement vous n'avez pas déclaré une pièce à votre assureur et qu'il le prouve, votre contrat d'assurance sera considéré comme n'ayant jamais existé.
L'assuré ne peut se rétracter après sa déclaration
En déclarant un sinistre à son assureur, l'automobiliste l'informe de la réalisation d'un fait dommageable de nature à mettre en jeu une garantie.
Déclaration du sinistre
Selon l'Article L113-2 du Code des assurances, l'assuré a l'obligation «de donner avis à l'assureur, dès qu'il en a eu connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l'assureur».
L'assureur doit rembourser à l'assuré la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de la date d'effet de la résiliation. Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de résiliation susmentionnés.
Selon l'article L. 113-2 du Code des Assurances, l'assuré est dans l'obligation de répondre aux questions posées par l'assureur lors de la souscription de son contrat d'assurance afin de permettre à l'assureur d'apprécier le niveau de risque à prendre en charge.
Apportez la preuve du faux témoignage
Vous devez apporter la preuve de la fausseté du témoignage, qu'il soit oral ou écrit. Vous êtes libre de démontrer qu'il est faux par tous moyens (production de documents contraires, etc.).
Le faux témoignage est un "témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire" (article 434-13 du code pénal ). Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Ils s'élèvent à 0,20 % de l'impôt dû par mois de retard (soit 2,4 % sur 1 an). vous n'aurez pas d'intérêts de retard si vous avez alerté par écrit l'administration fiscale de vos interrogations lors du dépôt de votre déclaration.
Il suffit de vous adresser à un professionnel, par exemple un épaviste ou un centre VHU. Il se peut également qu'un garage fasse l'acquisition du véhicule, s'il est légalement réparable. Certains épavistes proposent l'enlèvement gratuit du véhicule, ce qui est très pratique lorsqu'il est non roulant.
Les compagnies d'assurance utilisent, comme critère principal, des données issues d'historiques pour évaluer et déterminer la prime de risques. Auparavant, ils récoltaient les données sur des périodes d'analyse définies, mais aujourd'hui, ils sont capables de les récupérer en temps réel.
Les risques non assurables sont des événements pour lesquels aucune couverture d'assurance n'est disponible ou pour lesquels les assureurs sont peu susceptibles de souscrire des polices. Un péril non assurable est généralement un événement présentant un risque élevé de survenance.
Définition : le risque en assurance
L'assurance permet de prendre en charge (suivant les garanties du contrat) les éventuelles conséquences financières humaines et/ou matérielles. Il est alors possible de couvrir ce risque via un contrat d'assurance - on parle alors de « risque assurable ».
Généralement, l'expert se déplace sur les lieux pour constater les dégâts et essayer de déterminer les causes du sinistre. Il peut aussi faire son constat à partir de photos, sans se rendre personnellement sur le lieu du sinistre. Il rédige un rapport d'expertise.
Souscrire plusieurs contrats d'assurance multirisque habitation chez différents assureurs pour couvrir les mêmes risques n'a rien d'illégal. Même si cette pratique est assez rare, elle est parfaitement encadrée par l'article L-121 du Code des assurances.