Anthurium, Spatiphyllum, Pachira, Beaucarnea, Ficus, Pothos, Scindapsus et autres plantes tropicales sont très bien adaptés à la culture dans la sphaigne.
La sphaigne est également le substrat idéal pour gaire germer les bulbes, car elle assure une bonne humidité sans coller au bulbe comme du terreau. Elle est utilisée avec beaucoup de succès pour la germination des bulbes d'Alocasia et de Caladium par exemple.
On les reconnaît aussi par leurs tiges qui se dressent (de 10 à 40 cm de hauteur) et des petites feuilles qui évoquent l'écaille. Les sphaignes s'allongent rapidement avec une croissance d'environ 3 cm par an. Elles vont former de la tourbe par la décomposition des parties qui sont mortes.
Plusieurs épiphytes dont les broméliacées, les orchidées et quelques espèces de fougères se contenteront de cet élément bio. En ce qui concerne les plantes grimpantes, les boutures peuvent être disposées sur la couche de la sphaigne, la plante pourra s'enraciner dans le substrat sous-jacent.
Il est préférable de ne pas trop tasser la Sphaigne, elle perdrait ses propriétés de rétention d'eau maximales et ralentirait le développement de l'appareil racinaire. Pour l'arrosage il est préférable de laisser tremper la sphaigne pour qu'elle se gorge d'eau, puis la laisser s'égoutter.
Vous pouvez remplacer la sphaigne par des fibres de coco (importées sur de longues distances donc peu écologiques) ou des écorces de pin.
Si vous devez faire un mur ou un toit végétal, vous aurez sans doute besoin de sphaignes : préférez celle du Chili, la sphaigne de Chiloé, à croissance rapide, car les tourbières se régénèrent plus vite et plus facilement que les tourbières européennes, tout en offrant les mêmes atouts, à savoir humidité, aération de ...
Faut-il de l'engrais avec la sphaigne
Non, la sphaigne crée elle-même son engrais, donc pas besoin d'engrais, sauf dans le cas d'une production intensif de plantes productrices (melon, tomate, fraises, pomme de terres…) mais aucun engrais chimique ne doit être utilisé pour préserver sa vie sereinement.
Où trouver de la sphaigne dans la nature ? Elle pousse dans les milieux humides tout autour du globe : marais, marécages et tourbières mais aussi landes humides, zones rocheuses suintantes…
marcottage aérien: enfermer la sphaigne détrempée dans un papier d'aluminium épais et bien ficeler le tout à la branche hôte; sevrer la marcotte au bout de quelques semaines en la détachant de la plante mère (tailler) puis rempotage dans un mélange bien drainant à mi-ombre.
La Tourbe Brune est composée de débris végétaux ligneux d'arbres et de bruyères, alors que la Tourbe Noire, est faite de plantes de la famille des cypéracées, des plantes souvent vivaces, présentant des feuilles comme les joncs et les carex, par exemple.
Les règles essentielles à un bon rempotage d'une orchidée
Ces plantes ne peuvent effectivement pas se développer dans un terreau standard. Un produit constitué de fibres, de morceaux d'écorces, de perlite, de sphaigne, de fibres de coco, de charbon de bois et de billes d'argiles est idéal.
Il est possible de provoquer l'apparition de keikis en entourant d'un manchon de mousse de sphaigne les bourgeons situés à la base d'une hampe florale et en plaçant le pot à la chaleur. Mais cela peut demander plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon l'âge de l'orchidée.
La tourbe de sphaigne est le plus couramment utilisée pour fabriquer des terreaux qui serviront à la culture de végétaux. Champ de tourbe en cours de récolte. Il ne contient aucun sol minéral, seulement une accumulation de matières végétales.
La fibre de coco apporte au substrat une bonne aération ainsi qu'une bonne rétention d'eau et de nutriments permettant ainsi aux racines de respirer et d'absorber l'humidité dont elles ont besoin. La fibre de coco est disponible sous différentes formes : pain, brique, bloc, cube, vrac...
La tourbe blonde
Elle s'utilise pour alléger les sols sableux. Attention, très acide, la tourbe ne convient pas aux sols qui le sont déjà. En outre, elle doit toujours être associée avec une substance organique humifère (riche en humus).
C'est la définition du substrat. Le substrat, c'est donc cette base nutritive suffisamment riche dans laquelle on va planter des végétaux. Il est indispensable et c'est pourquoi on en parle autant dans les questions de toitures végétalisées ou parkings perméables.
On trouve quelques espèces de mousse en jardinerie ou chez le fleuriste. Elle sont le plus souvent dans des cagettes de récupération. Ces mousses ne sont pas toujours vivantes, mais peuvent retrouver un bel aspect simplement en les humidifiant avec un vaporisateur.
Pour cultiver la mousse, il suffit d'en prélever un peu dans les endroits où elle pousse naturellement, sur des pierres ou des écorces situées à l'ombre. Soyez respectueux, n'arrachez pas tout!
Pour pouvoir accueillir des mousses, l'emplacement doit être suffisamment frais en été, et surtout, humide et ombragé : en plein soleil ou dans un endroit sec, la plupart des mousses n'ont absolument aucune chance de pouvoir pousser.
Il suffit d'insérer le tuteur mousseux préhumecté dans un pot et d'y planter un jeune plant, de fixer sa ou ses tiges au tuteur initialement, puis de garder la mousse humide. À partir de ce moment, la plante s'enracinera toute seule dans la mousse du tuteur et commencera à pousser vers le haut sans plus de soins.
Il n'y a pas de traitement approuvé contre la moisissure blanche. Une fois qu'une plante a la maladie, vous pouvez essayer de tailler la plante en dessous du matériel infecté et appliquer un fongicide. Cependant, le succès de cette méthode est très limité, à moins que la maladie ne soit détectée très tôt.
La mousse de tourbe, communément appelée en anglais peat moss, se forme par l'accumulation de débris de plantes, surtout de mousse de sphaigne partiellement décomposée.