La griffonia est également une plante médicinale employée pour réguler l'appétit, combattre l'obésité et la boulimie. Enfin, elle se révèle efficace pour soulager les maux de tête, les migraines et les douleurs associées à la fibromyalgie.
Un antidépresseur, la fluoxétine (Prozac et ses génériques), peut être prescrit dans le cadre de troubles boulimiques. Il contribue à diminuer la fréquence des crises, des vomissements ou des prises abusives de laxatifs, en complément d'une psychothérapie.
le médecin pourra prescrire des examens (analyses sanguines) et des médicaments pour traiter ces troubles. Les antidépresseurs peuvent aider à réduire les symptômes de la boulimie. La Food and Drug Administration recommande la prescription préférentielle de la fluoxétine (Prozac) dans le cadre de la boulimie.
La prise en charge des TCA repose sur des interventions psychologiques (individuelles, familiales ou de groupe) qui ciblent le comportement anormal, mais qui doivent aussi permettre d'améliorer l'estime de soi. Chez les jeunes, l'implication de la famille est souvent nécessaire.
Des évènements de la vie (facteurs de stress psychique, maltraitance, perte d'un être cher, traumatisme sexuel...), la mise en place d'un régime alimentaire restrictif ou la survenue de vomissements au cours d'une maladie peuvent déclenchés un trouble du comportement alimentaire et influer sur sa chronicité.
L'hyperphagie boulimique se manifeste par des épisodes récurrents de crises de boulimie avec perte de contrôle sur le comportement alimentaire mais sans association à des comportements compensatoires.
La boulimie, avec vomissements ou prise de purgatifs (laxatifs et diurétiques) et la boulimie sans vomissements ni prise de purgatifs mais dans ce cas avec des comportements compensatoires tels le jeûne et l'exercice physique excessif. L'hyperphagie boulimique, sans comportements visant à perdre du poids.
Mais l'hyperphagie nocturne peut révéler un problème psychologique. Et en effet, des troubles de l'humeur, une dépression, un stress post-traumatique ou encore une grande anxiété peuvent se traduire par des accès de boulimie nocturne. Ces personnes tendent, donc, à se réfugier dans la nourriture.
Quelle prise en charge en urgence pour les troubles des conduites alimentaires (TCA) ? L'hospitalisation en urgence est recommandée sur des critères somatiques, psychiatriques ou sociofamiliaux, même en l'absence d'anomalie biologique.
Les personnes souffrant de boulimie mentale ont des épisodes répétés de frénésie alimentaire. C'est-à-dire que la personne consomme une quantité de nourriture bien plus importante que celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps, dans des circonstances similaires.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
La prise en charge précoce de la boulimie et de l'hyperphagie boulimique est un facteur déterminant de guérison. Elle permet d'éviter la survenue de complications ou une évolution vers la chronicité. Le traitement porte à la fois sur l'aspect médical et psychologique de la maladie.
Ces comportements sont fortement influencés par des facteurs extérieurs comme l'anxiété, la dépression, le stress, la pression sociale… Comme pour l'anorexie, l'hyperphagie relève d'un trouble du comportement alimentaire.
Les personnes qui souffrent d'hyperphagie boulimique n'arrivent pas à identifier des émotions comme la peur, le stress, l'angoisse ou encore la tristesse, c'est pourquoi elles les traduisent par cette envie irrépressible de manger. C'est en discutant avec elles que l'on peut s'en rendre compte.
valoriser le plaisir dans les activités et la prise des repas ; décourager la restriction calorique ; éviter les remarques sur l'apparence et la forme du corps et encourager les enfants à ne pas focaliser sur leur physique ; mettre en garde contre les médias qui propagent des mythes.
Généralement, la boulimie prend racine dans des troubles psychologiques, comme l'anxiété ou la dépression. L'hyperphagie boulimique peut également être liée à un mal-être mental, mais il s'agit également d'habitudes alimentaires bien ancrées.
La solution est de dormir suffisamment. Quand on dort peu, l'organisme produit davantage de ghréline, une hormone boostant l'appétit, et moins de leptine, une hormone favorisant la satiété. Autre solution : misez sur le magnésium, le manque favorise l'anxiété, donc les pulsions alimentaires.
Structurer les repas
La personne obèse qui fait de la restriction cognitive devra apprendre à manger de tout, mais pas tout le temps, et à se fier à ses sensations de faim et de satiété. On fixe des intervalles réguliers entre les repas et les collations pour que le temps entre les repas ne soit pas trop important.
Le suivi d'une personne souffrant de TCA est souvent long et nécessite l'intervention de plusieurs disciplines : médecin traitant, diététicien, psychologue ou psychiatre.
En accord avec la définition de l'OMS [1], les individus dont l'IMC est inférieur à 18,5 kg/m² entrent dans la catégorie de la maigreur, qui devient modérée lorsque l'IMC est inférieur à 17 kg/m² et sévère pour une valeur inférieur à 16kg/m².