La ménopause survient à la suite d'une diminution progressive de la synthèse de deux hormones reproductrices, les œstrogènes et la progestérone. Il s'ensuit un arrêt de l'ovulation et donc la fin de la période de fertilité.
En cas de règles irrégulières, de bouffées de chaleur, de sueurs nocturnes, d'insomnies, de sécheresse vaginale, de baisse de la libido, d'irritabilité, de maux de tête et de peau sèche, il se peut que le niveau d'œstrogène soit bas.
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
Le traitement hormonal de substitution (THS) fait l'objet de débats dans le domaine médical depuis des années. Alliant progestérone et oestroègnes, il sert à soulager les bouffées de chaleur et les désagréments liées à la ménopause.
A la ménopause le taux de FSH est compris entre 20 et 150 UI/l. Lorsque la FSH est basse, "il faut penser à rechercher une Insuffisance hypophysaire ou une tumeur du cerveau qui perturbe la production de FSH" informe le Dr Paganelli. Les chiffres des dosages sont donnés par chaque laboratoire.
Confirmer la ménopause par prise de sang
Celle-ci permet de mesurer le taux d'hormone folliculostimulante (FSH), confirmant de façon formelle la survenue de la ménopause. Lorsque la FSH est élevée, la ménopause est confirmée.
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Œstrogènes et progestérone, les hormones qui font gonfler
C'est le revers de la féminité. Les oestrogènes et la progestérone interviennent dans la fabrication de la graisse et contribuent à la rétention d'eau.
De la même manière que pour les femmes enceintes, le ventre peut être gonflé durant le cycle menstruel. Et ces ballonnements sont, une fois encore, dus à l'augmentation de progestérone qui peut entraîner des inconforts intestinaux, dont des gaz.
Il est donc nécessaire de la privilégier lorsqu'on cherche à augmenter naturellement sa progestérone. On trouve de la vitamine B6 dans les légumineuses (pois chiche, notamment), dans les poissons (saumon, thon, morue), dans les oléagineux (noisettes, pistaches) ainsi que dans les graines (tournesol, lin, sésame…).
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
La leptine est une hormone digestive peptidique qui permet à la fois de réguler les réserves lipidiques de l'organisme et de stimuler la satiété. C'est d'ailleurs pourquoi elle est aussi nommée "hormone de la satiété".
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
La vitamine B6 à l'arrivée de la ménopause
La pyridoxine (vitamine B6) agit contre les fluctuations entre œstrogènes et progestérone. Elle contribue aussi à lutter contre les nombreux signes de la ménopause, telle que la fatigue.
Ainsi, la Sauge, le Trèfle rouge, le Houblon, les isoflavones de soja, le Gattilier, l'Actée à grappes noires… Sont des alternatives naturelles au Traitement Hormonal Substitutif.
Ce qui aide à la ménopause
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
Un traitement hormonal, à base d'estrogènes et/ou de progestatif, peut s'avérer bénéfique pour certaines femmes qui ont des symptômes modérés à intenses. C'est souvent un choix de la patiente, orienté par le médecin, et le traitement doit s'amorcer dans les 10 années qui suivent la ménopause.
Pendant la ménopause, il n'est pas rare de voir son ventre gonfler et de se sentir ballonnée. Et ça n'a clairement rien de réjouissant. La ménopause possède son lot de contrariétés, et notamment le ventre gonflé et les ballonnements.
Les femmes prennent en moyenne 2 à 2,5kg à la ménopause. Cette prise de poids s'observe particulièrement durant la période de transition entre périménopause et ménopause qui dure environ 3 ans. Durant cette période, les kilos ont tendance à s'accumuler dans la région abdominale.