Comparaison entre âge glaciaire et période actuelle sur l'Atlantique Nord. Il y a 20.000 ans, au maximum glaciaire, lorsque la température moyenne était de 5°c de moins qu'aujourd'hui: Plusieurs kilomètres de glace recouvraient l'Amérique et l'Europe du Nord.
Pour que l'on comprenne bien le contexte de la découverte, il faut imaginer que voici 20 000 ans, la planète vivait un climat glaciaire avec des températures moyennes d'environ 10°C plus basses que les températures actuelles.
D'après les experts, d'ici la fin du siècle, la température sur Terre devrait prendre 1,5°C et la fréquence des épisodes de forte chaleur devrait être multipliée par quatre.
C'est ainsi qu'il y a 65 millions d'années, juste avant la disparition des dinosaures, il faisait en moyenne 25°C à la surface de la Terre – dix degrés de plus qu'aujourd'hui – et les calottes glaciaires des pôles Nord et Sud avaient disparu.
Les climats tropicaux et arides, en particulier, verront leur part augmenter dans l'ensemble de la masse terrestre : Les climats tropicaux pourraient passer de 23 % à 25 % d'ici à 2100 ; Les climats arides passeraient de 31 % à 34 % d'ici à 2100.
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
Plusieurs points de basculement majeur de notre Planète seront probablement atteints avec +1,5 °C de réchauffement, selon une conférence donnée pour la Commission européenne. Or, selon l'Organisation météorologique mondiale, ce seuil sera peut-être atteint dans les cinq ans à venir.
Une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030.
Du 24 au 29 juin 1947 : la chaleur devient vraiment torride et les 35° sont souvent dépassés - on atteint par exemple 38° à Paris, Bordeaux et Reims, et 40° à l'ombre à Auxerre.
29 °C à Mont-de-Marsan et Périgueux, 28 °C à Cognac et Dax, 27 °C à Agen, Royan, Biarritz et Pau. Le record de température à cette date est battu notamment à la Rochelle (28 °C , presque 5 °C de plus que le précédent record).
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Ou bien vivre en France en 2050 ? Des lieux propices à vivre en 2050 On retrouve d'abord la Bretagne, qui est sans doute l'un des départements les plus peuplés depuis 30 ans, la Normandie, les Yvelines, la Baie de Somme et la Bourgogne. Les vacanciers ne pourront plus se rendre dans le sud de la France, sauf en saison.
A l'horizon 2030, un réchauffement de 2 degrés est même considéré comme quasiment inévitable pour l'Hexagone, qui enregistre déjà un réchauffement de 1,9 degré au cours de la dernière décennie. C'est plus que la moyenne enregistrée à l'échelle mondiale (+1,15°C).
Quels que soient les scénarios d'émission, le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.
En 2030 dans l'Hexagone, selon Météo France, le mercure pourrait régulièrement dépasser les 50 °C. Dans ce contexte, limiter le réchauffement à 1,5 °C comme le préconise le GIEC exige des changements profonds.
Un immense nuage de poussières toxiques entraîna une baisse de la température mondiale moyenne de 1 °C, provoquant des dérèglements climatiques ressentis jusqu'en Europe en 1452-1453.
Les huit années les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 2015, les années 2016, 2019 et 2020 arrivant en tête du classement.
Inferno : au cœur de la canicule : la nouvelle production française de la chaîne National Geographic réalisée par Simon Kessler nous replonge dans la canicule de l'été 2003, la plus dévastatrice connue par l'hexagone.
La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes. La planète sera confrontée à des défis démographiques, économiques et climatiques de plus en plus importants. Ils doivent être pris en compte sans tarder pour éviter que l'inertie ne rende la situation irréversible.
"Comme les autres planètes rocheuses Mercure et Mars, [la Terre] se refroidit et devient inactive beaucoup plus rapidement que prévu", déclare Motohiko Murakami, chercheur basé à Zurich et chargé de l'étude.
Le réchauffement climatique est en train de perturber la circulation des courants marins, et notamment le Gulf Stream, ce qui nous amènerait, dans une probabilité de 50 % vers une ère de refroidissement brutal impactant l'hémisphère nord d'ici quelques décennies.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100. En 2100, les habitants de la moitié nord de la France pourraient connaître de 40 à 50 nuits tropicales par an (avec une température au-dessus de 20 degrés) ; quand les territoires les plus exposés, le pourtour méditerranéen notamment, en subiront 90.