Selon Henri Lhote, les Peuls seraient originaires de la Haute vallée du Nil : Haute-Égypte, Nubie et Éthiopie. En étudiant les peintures rupestres du Tassili n'Ajjer, il pensait que les peintures rupestres de bovins permettraient de suivre l'avancée de ce peuple, à travers des représentations stylisées dans le Sahara.
La Guinée Conakry est le seul pays dans lequel les Peuls constituent l'ethnie la plus nombreuse, sans toutefois être majoritaire (environ 38% de la population).
Ce n'est pas un mythe : les Peuls se marient au sein du même clan, de la même caste et de la même lignée (le mariage entre cousins est encore très répandu). À l'origine, il s'agissait de consacrer l'homogénéité du sang et du rang, mais aussi d'éviter la dispersion du troupeau ou des biens.
Religion. Les Peuls sont aujourd'hui presque tous musulmans. La conversion des Peuls est tardive par rapport à l'islamisation du Soudan médiéval.
Le peul, parfois orthographié peulh et aussi appelé aussi fulfulde ou pular (pulaar ; en adlam : ??????), est la langue maternelle des ethnies peules et apparentées, et aussi une langue seconde employée en Afrique de l'Ouest notamment comme langue véhiculaire par d'autres ethnies africaines.
Les Fulbé (Peuls) sont des populations nomades et sédentaires réparties sur de très vastes terri¬ toires en Afrique de l'Ouest, du Sénégal au Tchad. Leur nombre est estimé, selon les auteurs, entre 12 et 16 millions d'individus.
Johnston affirme que les Peulhs ont typiquement [traduction] « un teint cuivré, des cheveux peu crépus, un nez étroit, des lèvres minces et un corps mince mais musclé ». d'une certaine façon, un bon observateur peut « reconnaître » un Peul par ses traits phénotypiques.
Ils sont d'ailleurs à l'origine de l'expansion de l'islam en Afrique de l'ouest. Bien que cela tende à changer, les peuls originels sont connus pour avoir des cheveux lisses et longs, comme si ils avaient été défrisés. Ce peuple accorde également une grande importance à la beauté.
Il ne s'agit pas d'un rapport ordinaire, mais sacré à telle enseigne que le mariage était prohibé entre ces deux groupes d'hommes. Les rares mariages entre peuls et forgerons rencontrent encore beaucoup de résistances et doivent composer avec la malédiction des parents très attachés aux valeurs culturelles.
Bonjour : il y a de nombreux bonjour en Pulaar, mais c'est mieux et plus simple de dire Asalamu Alayhum, la majorité des Peuls étant de fervents Musulmans.
Les traductions de Dieu en peul, entre autres, sont : Alla (nous avons trouvé des traductions de 1).
On dit que les quatre patronymes originels des Peuls sont : Diallo, Ba (parfois écrit Bah en Guinée), Barry, Sow (Soh). Ces noms sont identifiés aux éléments de la nature, aux quatre points cardinaux et à la robe des vaches.
Les hommes peuls nomades portent une tunique, le bolare, de couleur brune qui arrive à mi-mollet, un bâton, un chapeau de paille conique, un tablier de cuir, des boucles d'oreille. Ils ont la tête enturbannée, comparable au taguelmoust des Touaregs, et portent un pantalon bouffant.
La première est géographique. Éleveurs de bovins par tradition, les Peuls ont en effet la particularité d'être dispersés sur une aire d'installations discontinues qui, en Afrique subsaharienne, s'étend du littoral atlantique jusqu'au Tchad et même au Soudan, voire en Éthiopie.
Iodi : joli, beau ; éné iodi, c'est joli.
Dans ce cas, dites-lui: « MbooDo yiDma », qui est la traduction de « Je t'aime » en peul (ou pulaar). Une expression que vous devrez répéter, encore et encore, pour garder votre chéri(e) près de vous.
Situé au nord-est du Gabou, le Boundou est une conquête des Peuls sur le Wouli et le Bambouk ; longtemps zone de passage, pays de transition entre la Sénégambie et les royaumes sarakollés, le Bambouk malinké.
Les nobles (horon)
Ces trois groupes sont appelées horon ou horo en mandingue par opposition aux gens de castes, les nyamakalan. les massalen (nobles). Ils sont au sommet de la hiérarchie.
La société est hiérarchisée en trois castes : noblesse, les gens de castes (forgerons, cordonniers, tisserands et griots). Ils sont avant tout des agriculteurs et confient leur troupeau aux Peuls. Les artisans malinkés castés, cultivent aussi la terre.
Le Fouta est le grand foyer historique des Peuls ou des Toucouleur. Mais on y trouvait aussi des Wolofs, des Sérères, des Soninkés, des Malinkés, des Bambaras, diverses tribus maures et les Haratins. Socialement, le Fouta était extrêmement hiérarchisé et ce fut un lieu de grands brassages ethniques.
Au Cameroun, les peuls représentent 9,6% de la population nationale. Ils représentent donc un effectif de près de 3 millions de personnes rien qu'au Cameroun. Ils sont principalement situés dans le nord du pays. Les peuls ne sont pas un groupe ethnique exclusif du Cameroun.
Elle est probablement due à une asymétrie mécanique imposée au follicule pileux, au moment de l'embryogenèse. Cette asymétrie provient de la matrice, zone à la base de la racine du cheveu, où sont situées ses cellules de production.
Notons que depuis le début des années 1970, le peul est utilisé comme langue d'enseignement dans les systèmes éducatifs des pays suivants : Niger, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Nigéria.
Origines. Le Fouta-Djalon est colonisé par les semi-nomades peuls au fil des générations, qui se succèdent entre le XIII e et XVI e siècles. Au début, ils sont un peuple traditionaliste appelé Pular, nom à partir de laquelle la langue tient son nom.
Le mariage en milieu peul suit tout un processuel qui va du le murmure à l'oreille (nioumbourdi) à la fixation d'une date pour les festivités du mariage, en passant par les fiançailles (diamal), la fixation de la dot (tengué), l'Annonce du mariage et le mariage à la mosquée (koumal).