La volaille, le lapin et la viande de cheval sont les viandes qui en contiennent le moins. Alors que les abats (cervelle, foie, rognons) et les charcuteries grasses (lards, rillettes, pâtés) en sont riches et donc à limiter. Source : base Ciqual de l'ANSES.
Il est recommandé d'éviter la consommation de viande crue ou peu cuite (viande hachée de cheval ou de bœuf, steak tartare, barbecue sans cuisson à cœur, viande de volailles pas suffisamment cuite…) en particulier par les personnes sensibles : jeunes enfants, femmes enceintes et personnes âgées ou immunodéprimées.
Quelle viande privilégier ? Les viandes les plus intéressantes nutritionnellement sont la volaille comme la dinde, le poulet, voire la pintade riche en fer. Mais aussi les œufs, bio en priorité. Le label Bleu-Blanc-Cœur garantit une alimentation aux graines de lin, qui enrichissent les œufs en acides gras Omega 3.
Les viandes blanches késako ? Les viandes blanches sont celles provenant des volailles (poulet ou dinde) et du lapin. Elles sont considérées comme des alliées importantes d'une alimentation saine. Leur teneur en matières grasses est plus modérée que celle des viandes rouges et leur taux en protéines varie.
La volaille est la viande à privilégier au quotidien selon le PNNS*. Comme de nombreuses viandes de volaille, le poulet possède de qualités pour le corps… et la santé ! Son premier atout : le poulet est riche en protéines (26g/100g) : un plus pour augmenter la masse musculaire (et donc, la performance des sportifs !).
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Lardons : Intérêt nutritionnel
Riche en protéines : comme tous les produits issus de viandes, le lardon est riche en protéines avec 17g/100g, et concourt donc au bon développement comme à l'entretien des os, des muscles ou encore de la peau.
Pour votre repas du soir, n'oubliez pas de manger quelques protéines comme : des sardines ou des conserves de poissons gras (maquereau, etc.) des viandes séchées comme la viande des grisons, le pastrami ou la bresaola (évitez la charcuterie trop grasse comme le saucisson, les rillettes, etc.)
Le campylobacter est une autre bactérie que l'on peut trouver dans le poulet. Elle cause la campylobactériose, une toxi-infection dont les symptômes peuvent être graves. Les enfants, les personnes âgées et celles qui ont un système immunitaire affaibli sont plus à risque d'en être atteints.
Un inconfort digestif fréquent mais passager. Le temps que la flore intestinale s'ajuste à ce changement de régime, des ballonnements importants, des flatulences voire même des spasmes digestifs peuvent apparaître. Ces inconforts sont d'autant plus sérieux que l'arrêt de la viande est brutal.
Ne pas manger de viande peut surtout être à l'origine de carences. Il serait néanmoins faux de dire qu'il n'existe pas d'alternative pour s'en passer. Pour éviter l'anémie notamment, il est recommandé d'augmenter la consommation de lentilles et les fruits secs (amandes, noisettes et abricots secs), riches en fer.
Manger trop de viande rouge accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers. Selon plusieurs études, la consommation de viande rouge augmenterait de 24 % le risque de cancer du côlon, et de 20 à 60 % ceux de l'œsophage, du foie, du pancréas ou du poumon.
Comme substituts à la viande, il faut se tourner vers des aliments riches en protéines : les graines, les céréales, les légumineuses, les fruits à coque de toute sorte, les algues et micro-algues, et bien sûr le soja. Ces aliments ont aussi l'avantage d'être riche en fibres.
Le célèbre Wagyu, aussi appelé bœuf de Kobe, est sans doute la race la plus renommée pour l'extraordinaire qualité de sa viande. Son élevage selon des méthodes ancestrales lui confère ses qualités exceptionnelles. Marbrée, fondante et savoureuse, la viande de Wagyu constitue un véritable régal pour les fins gourmets.
Riche en vitamines du groupe B, à l'origine du métabolisme des lipides, glucides et protéines, le poulet agit sur les systèmes nerveux et contribue au bon fonctionnement général de l'organisme. En outre, il permet de conserver une peau saine et en bonne santé.
Si une saucisse est ibérique, ça veut dire, les porcs dont elles proviennent ont vécu en liberté et ont mangé des glands ou sont nourris au bon fourrage) alors cette saucisses vous apporteront des acides gras bons, en plus, vous aideront à élever votre niveau de fer dans le sang.
Les allumettes (de bacon, de jambon, de poulet…) contiennent en moyenne 4,5 % de matières grasses, soit quatre fois moins que les lardons. Elles sont donc une bonne alternative. Elles présentent également l'avantage de ne pas changer le goût de la recette, car la texture et les saveurs sont assez proches.
D'après les directives officielles de la pyramide alimentaire, les personnes en bonne santé peuvent sans problème manger jusqu'à 6 œufs par semaine.
Il recommande donc les poissons gras : le saumon mais aussi la sardine, le maquereau ou encore le hareng et « conseille de manger du poisson maigre et du poisson gras entre 2 et 4 fois par semaine ».
Amateur de viande rouge, il vaut mieux l'éviter le soir. A cause de ses teneurs élevées en protéines et en graisses, elle empêche de bien dormir. Les protéines diminuent la production de sérotonine qui est indispensable à la sécrétion de la mélatonine, l'hormone qui facilite le sommeil.
Ce médecin nutritionniste recommande d'en manger le midi, lorsque le corps en a le plus besoin et peut l'assimiler correctement. Le Dr Alain Delabos recommande de la viande rouge trois fois par semaine, en alternance avec d'autres. Et plutôt le midi.
La production et la transformation des aliments pour les bêtes représentent 41 % des émissions attribuées à l'élevage ; la fermentation entérique (les rots) 44 % ; et 10 % sont dues au stockage et au traitement du fumier. Le reste est attribuable au transport de la viande produite.
A RETENIR. – Source de protéines d'excellente qualité (avec le poisson et les œufs) qui favorisent la croissance et stimule la défense de l'organisme. – Apporte la vitamine B12, une vitamine vitale qui contribue à la formation des globules rouges et qui n'existe dans aucun aliment végétal.