Rousseau y défend la thèse selon laquelle l'homme est naturellement bon et dénonce l'injustice de la société. L'œuvre suscite, comme le Premier Discours, une vive polémique de la part notamment de Voltaire, Charles Bonnet, Castel et Fréron.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Rousseau est très connu pour avoir également écrit sur l'éducation des enfants avec son ouvrage Emile ou De l'éducation. Son objectif était d'écrire un traité sur « l'art de former les hommes ».
Dispositions corporelles et conscience morale chez Rousseau. Il ne fait aucun doute, dans l'esprit de Rousseau, que tout homme dispose, en tant qu'il est homme, d'une conscience morale, capacité à juger du bien et du mal et, plus encore, disposition innée à vouloir/aimer le bien et à rejeter/haïr le mal.
Rousseau suggère donc, par sa critique virulente de la civilisation, que l'homme doit, non pas revenir à l'état de nature, mais qu'il doit réaliser sa nature authentique. Cette exhortation contribue à placer l'être sur le plan du devenir afin de rendre effective une nature humaine encore virtuelle.
Dans l'état de nature selon Rousseau, l'homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l'homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains.
Parce qu'il refuse de faire de l'inégalité naturelle le fondement de l'inégalité* instituée, bien qu'il en fasse l'origine*, Rousseau oppose l'inégalité instituée à l'égalité naturelle.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
Rousseau est, certes, un philosophe des Lumières, en raison du caractère révolutionnaire de ses idées, mais il est aussi à contre-courant de la confiance de son époque dans le progrès. Ce paradoxe qui anime l'ensemble de ses écrits s'applique à la morale, à la politique, à l'éducation et à la religion.
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
Pour Rousseau, il y a en effet trois éducations : celle qui vient de la nature (« le développement interne de nos facultés et de nos organes »), celle qui vient des hommes et celle qui vient des choses (« l'acquis de notre propre expérience sur les objets »).
L'éducation rousseauiste est une éducation éminemment pratique y compris au sens artisanal du terme. L'enfant doit apprendre, car, adulte, il devra être capable de vivre par lui-même.
Dans Du contrat social, Rousseau soutient la thèse selon laquelle une organisation sociale « juste » repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
Thèse de Rousseau : Il dit que la civilisation est à la source de la corruption (inégalité) des hommes. Cette thèse est un paradoxe, car Rousseau associe la notion de progrès avec celle de corruption.
Le contrat social est nécessaire selon Rousseau lorsque les besoins sont supérieurs à ce que chaque homme peut faire pour y subvenir par lui-même. Pour survivre il leur faut alors s'unir et « agir de concert ».
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
La loi de nature est donc indépendante de la volonté humaine. Elle agit sur le monde naturel, et, par conséquent, sur les individus, mais dans leur rapport avec la nature ou avec le monde physique.
Rousseau avait tort : les hommes sont naturellement violents. Mais contrairement aux apparences, ils sont aussi de plus en plus civilisés ! Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant. C'est ainsi que s'ouvre un article récent de Nature (1) portant sur l'étude des comportements violents chez l'homme.
Comme l'animal, l'être humain vient de la nature, du processus naturel de l'évolution. L'homme doit répondre à des besoins biologiques, tels que manger, dormir, se reproduire, qui sont les mêmes que pour les animaux.
Le monde intellectuel résonne encore de la querelle qui opposa au XVIIIe siècle les deux pôles de la pensée française : Voltaire, écrivain caustique et brillant causeur, symbole du raffinement aristocratique de l'Ancien Régime, et Jean-Jacques Rousseau, génie torturé par l'écart entre ses idéaux moraux et sa difficulté ...
La thèse. Rousseau soutient que cette spécificité qui distingue l'homme de l'animal est la liberté, ou, comme on le verra, la perfectibilité.
La nature est un élément contraire au développement humain : l'homme ne peut se passer de culture,sans culture l'homme ne peut pas se développer car ses instincts provenant de la nature sont quasi-inexistant.