Julien Sorel est caractérisé, depuis le début du roman, comme un homme de caractère ayant beaucoup d'ambition. Il se résigne à se séparer de sa famille modeste dont le père est charpentier pour pouvoir se lancer dans une vie bien plus « intellectuelle » et se consacre aux études et à la littérature.
Au début du roman, Julien est engagé en tant que précepteur pour les enfants de Monsieur de Rênal, maire de Verrières, petite ville de Franche-Comté. Lors de sa rencontre avec Madame de Rênal, femme du maire, le jeune homme tombe sous le charme.
« C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles, annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce.
Quels sont les milieux politiques et sociaux en présence dans le roman ? Julien Sorel, le héros, fils de charpentier, devient précepteur des enfants de Monsieur et Madame de Rênal, à Verrières, dans le Jura. Verrières est un lieu fictif, mais représente " le type des villes de province ".
C'est lorsqu'il ne se sent plus méprisé par Mme de Rênal, quand il constate qu'elle ne le considère plus comme un subalterne ni comme un valet de chambre, qu'il se donne le devoir de devenir son amant. Le caractère héroïque de Julien est conduit par son courage, mais aussi par son intelligence.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Julien Sorel est caractérisé, depuis le début du roman, comme un homme de caractère ayant beaucoup d'ambition. Il se résigne à se séparer de sa famille modeste dont le père est charpentier pour pouvoir se lancer dans une vie bien plus « intellectuelle » et se consacre aux études et à la littérature.
Le portrait d'une société
Il s'agit aussi, pour Stendhal, de peindre une société sans l'idéaliser. En ce sens, il s'inscrit bien à sa manière dans l'esthétique réaliste, même si le réalisme n'est pas encore théorisé. Il représente ainsi un monde dans lequel l'argent joue un rôle de plus en plus important.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Julien Sorel, un héros romantique
D'abord, Julien Sorel est un personnage qui ne craint pas d'exprimer ses sentiments. D'ailleurs, il apparaît souvent comme un personnage exalté, passionné. Il pleure à plusieurs reprises, il a du mal à maîtriser ses sentiments.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Il est âgé de dix-huit ans au début du roman et en a vingt-trois quand il meurt. Monsieur de Rênal : premier maire de Verrières, mari de Mme de Rênal et premier employeur de Julien.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Le héros du roman, Julien Sorel, est le fils d'un modeste scieur de bois du petit village de Verrières, en Franche-Comté. Intelligent, Julien ne rêve que de conquérir une meilleure place dans la société, quitte à mentir et à se faire passer pour ce qu'il n'est pas.
Stendhal prend de la distance avec son personnage, il se moque un peu de lui. Il est ironique et le trouve trop enfantin. Stendhal a toujours eu des rapports complexe avec ses personnages, il aime l'énergie et la jeunesse mais n'aime pas le côté enfantin, qui grossi. Julien en fait trop: « mortelle angoisse » (l.
Les royalistes sont plutôt les ecclésiastiques, la famille de Rênal ainsi que les de La Môle. Dans ce roman, Julien Sorel tente de sortir de sa pauvreté par tous les moyens et développe un mépris conséquent pour les bourgeois chez qui il ne se sent pas à sa place.
Le pauvre Julien se morfond et désespère au fond de son séminaire triste à pleurer par l'ampleur de la bêtise et de l'ignorance qui y règnent, jusqu'à ce que le supérieur, l'abbé Pirard, janséniste très mal vu par sa hiérarchie, soit envoyé à Paris puis lui propose de devenir le secrétaire du Marquis de la Mole.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Dans la première partie du roman, se trouve Mme de Rênal, qui joue un rôle stéréotypé du temps. C'est une femme conventionelle, bourgeoise, de la province, mariée déjà à seize ans et mère de trois enfants.
le Rouge et le Noir est un roman d'initiation, où le héros, le jeune Julien Sorel, fils de charpentier, qui tente de s'élever dans la société, devra franchir de nombreux obstacles. Passionné par Napoléon, il rêve d'une grande destinée en revêtant l'habit de soldat (rouge).
1. Attitude consistant à dissimuler son caractère ou ses intentions véritables, à affecter des sentiments, des opinions, des vertus qu'on n'a pas, pour se présenter sous un jour favorable et inspirer confiance : L'hypocrisie de la société mondaine. 2.
Le reproche qu'on fait le plus souvent à Julien est celui de l'hypocrisie: « Ces messieurs reprochaient unanimement à Julien l'air prêtre: humble et hypocrite. » En réalité, l'hypocrisie n'est jamais pour Julien un vrai visage, il n'a aucune prédisposition réelle pour celle-ci.