Le débit d'O2 délivré et l'interface utilisé sont fonction du contexte clinique et paraclinique (gaz du sang), des antécédents du patient. Il n'y a pas de contre-indications formelles à l'oxygénothérapie mais des effets secondaires potentiels sont à surveiller et des précautions d'usage à respecter.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
Les indications concernent les patients en hypoxémie sévère, chez qui l'oxygénothérapie de longue durée a montré qu'elle prolongeait la survie : ◗ PaO2 < 55 mmHg ; ◗ ou PaO2 entre 56 et 59 mmHg + signes cliniques d'hypoxie tissulaire. , hypertension artérielle pulmonaire, etc.).
Note concernant les risques de l'oxygène.
Un apport massif d'oxygène peut conduire à une hyperoxie dangereuse chez les patients atteints d'insuffisance respiratoire chronique avancée. Elle est aussi néfaste chez les victimes d'AVC ou de maladie cardiaque dont le taux d'oxygène dans le sang est normal [4].
Fait d'oxygéner ou de s'oxygéner. Fixation de l'oxygène sur une substance. Utilisation d'eau oxygénée.
L'oxygénothérapie, appelée aussi oxygènothérapie normobare, désigne un traitement médical qui consiste à apporter de l'oxygène par les voies respiratoires en cas de diminution des capacités pulmonaires, de façon à rétablir ou maintenir un taux normal d'oxygène dans le sang.
Les normes de saturation en oxygène
La saturation en oxygène normale pour une personne en bonne santé est comprise entre 95% et 100% en fonction de l'âge. SpO2 (Saturation pulsée mesurée avec un oxymètre de pouls). Elle est insuffisante en dessous de 95%. On parle d'hypoxémie.
L'oxygène est un médicament connu de tous les soignants, nécessaire dans les soins quotidiens, mais également dans les mesures conservatoires mises en œuvre lors des détresses vitales. Toutefois, il peut causer des accidents mortels...
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
Au-delà d'une centaine d'heures, des lésions se forment dans les couches internes des vaisseaux sanguins et dans les alvéoles pulmonaires, provoquant la mort. Avant cette échéance, l'hyperoxie (excès d'oxygène) peut provoquer des dégradations de la rétine, du foie, des reins et des intestins.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
L'hypoxémie est définie comme un faible taux d'oxygène dans le sang. L'hypoxie est définie pour sa part comme un taux anormalement bas d'oxygène dans les tissus. Les cellules ont besoin d'oxygène pour produire l'énergie qui leur permet de conserver leur intégrité et de remplir leurs fonctions.
La dyspnée est une sensation de respiration désagréable et gênante. Elle est ressentie et décrite de manière différente par les patients en fonction de la cause.
En raison du ralentissement de la respiration, la quantité d'oxygène dans le sang baisse pendant le sommeil, ce qui peut le perturber. D'autres problèmes de sommeil, comme par exemple une maladie appelée « apnée du sommeil », peuvent survenir chez les personnes atteintes d'une MPOC.
Le débit d'oxygène à administrer est de 15 litres par minute chez l'adulte, en dehors d'une indication contraire d'un médecin. Chez l'enfant, on adaptera le débit en fonction de l'âge ou de la carrure (de 3 à 15 l/min. ).
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
Dans la BPCO, la désaturation nocturne est définie par une chute de la saturation en oxygène pendant plus de 30 % du temps d'enregistrement interprétable avec un niveau de saturation en oxygène (SaO2) inférieur à 90 % ou une SaO2 moyenne inférieure à 90 % sur l'ensemble du temps de l'enregistrement.
En mesurant la moyenne du taux de saturation en oxygène pendant le sommeil, ils ont calculé qu'une baisse de 1% de ce dernier entraînait une perte moyenne du volume de certaines régions du cerveau de 0,63%. Cela peut sembler peu.
L'oxygène peut entraîner un assèchement des muqueuses nasales et des saignements de nez.
Une respiration continue lente et profonde pendant dix à vingt minutes, comme forme de méditation quotidienne, peut améliorer la santé cardiovasculaire et respiratoire.
Il suffit de pincer la surface de peau choisie pour positionner le saturomètre . L'oxymètre de pouls peut se placer: Au bout d'un doigt (index, majeur ou annulaire de préférence) de la main gauche avec l'ongle vers le bas.
Respiration profonde
Respirer comme un bébé débute par une inspiration à partir du ventre. Vous obtenez jusqu'à 70% plus d'air avec cette méthode. 5 minutes de pratique quotidienne suffisent pour vous sentir plus calme et serein. L'oxygénation apportée aux cellules vous rend plus efficace et alerte.