"Joker" est un film prenant mais déstabilisant, dont la morale est confuse, mélangeant maladroitement maladie mentale, lutte des classes, quête de vengeance et débat sur le rire.
Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble. Dans le film homonyme, le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, rit à tout moment, sans raison apparente.
Dans la dernière séquence du film, toujours avec That's Life en fond sonore, le Joker marche dans un couloir de l'hôpital, laissant derrière lui des traces de sang, puis est pris en chasse par un surveillant. Le film se conclut par un « Fin » écrit en jaune en police d'écriture typique des années 70.
Initialement introduit comme un psychopathe, maître du crime dans la ville de Gotham, il est surtout présenté comme un personnage torturé et instable. Contrairement à tous les autres méchants, il n'a rien d'extraordinaire, c'est un homme du monde qui n'agit que par démence.
Le réalisateur filme une ville poussiéreuse et en plein chaos, à la colorimétrie qui lui confère une atmosphère de polar. Le récit est ancré dans la réalité. Arthur Fleck fait partie des laissés pour compte de la société capitaliste, ceux que l'on méprise mais à qui l'on a pourtant promis le rêve américain.
Joker, un film violent ? Si la polémique t'a fait peur parce que tu supportes mal la violence au cinéma, sache que Joker est loin d'être si hardcore que certains l'ont fait croire. La violence se matérialise principalement par des coups de feu, sans gros plan arbitraire sur des blessures ou des plaies.
Le Joker est un personnage de fiction créé par Bill Finger, Bob Kane et Jerry Robinson dans Batman #1 en 1940. On ne sait rien de lui et, avec lui, on est sûr de rien de ce que l'on croit savoir. Il est la némésis ultime de Batman, son contraire. Il se fait aussi appeler le "clown prince du crime".
Initialement introduit comme un psychopathe avec un sens déformé et sadique de l'humour, le personnage est devenu un farceur maladroit dans les années 1950 en réponse à la réglementation du Comics Code Authority, avant d'être ramené à ses racines sombres.
Ce sourire de l'ange a été utilisé au cinéma, comme par exemple dans Batman, où le terrible Joker a été victime cette atrocité et tente parfois de la reproduire.
Mais quand le pistolet tombe entre ses mains, il se détend et se met à danser. Et quand il devient le Joker, il danse presque constamment, parce qu'il se sent libéré des chaînes de la société.
"On m'a posé la question "a-t-elle été tuée ?". Pourtant Todd Phillips est assez clair sur le fait qu'elle n'est pas tuée. Arthur tue ceux qui lui ont causé du tort d'une manière ou d'une autre, et Sophie ne lui en a causé aucun."
Pour certains, la question majeure porte sur le diagnostic de la maladie mentale dont souffre Arthur Fleck, le Joker, pouvant être assimilée par la majorité du public à de la schizophrénie, en raison des symptômes psychotiques présentés par le personnage (pensées délirantes, hallucinations auditives, visuelles ou ...
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Si le Joker cherche à tuer Batman, c'est surtout pour le provoquer : il préfèrerait avant tout mourir dans les mains du justicier. Ce serait la victoire ultime. Or dans Dark Knight Returns, le Joker à moitié mort constate que le Chevalier Noir résiste à l'idée de l'achever.
Son ambition est démesurée, et vaincre Batman n'est plus sa priorité. Un Joker obsédé par le culte de son image, symbolisée par la représentation pitoyable de la société de Gotham, qui l'accueille violemment comme un Dieu de la mort.
Donc le demi-frère de Bruce.
Elle tombe finalement sous le charme du Joker et l'aide à s'évader. Il l'amène là où il est tombé dans une cuve d'acide pour ensuite la pousser à son tour dans la cuve. Elle devient aussi folle que lui, Harleen Quinzel devient Harley Quinn.
Le rire du Joker ressemble à un gloussement rauque qui est plutôt dérangeant. Expirez d'abord et évitez d'inspirer avant de rire comme le font la majorité des gens. Cela vous permettra d'avoir un ton rauque. Riez ensuite longuement et durement.
Joaquin Phoenix est devenu fou à cause de son régime pour jouer dans « Joker » Joaquin Phoenix a perdu beaucoup de poids pour interpréter le rôle du Joker dans le film éponyme. Près de 25 kilos en quelques mois à peine.
Aussi malsain que cela puisse paraître, l'amour d'Harley Quinn pour le joker est inébranlable, indéfectible. Elle s'est entichée du Joker et cela joue énormément en sa faveur.
Mais ce succès sera-t-il suffisant pour détrôner Heath “Why So Serious” Ledger ou Jack Nicholson ? Eh bien… N'attendons plus et découvrons le résultat : La supériorité de Ledger est incontestable : il obtient une majorité absolue (dès le premier tour), avec 51% des voix.