La viande d'agneau aime l'huile d'olive. Le porc peut être cuit au saindoux. Pour le bœuf, la viande de cheval et le veau, il est préconisé d'utiliser un mélange d'huile neutre, type pépins de raisins, et de beurre. Ce mélange permet au beurre de monter plus haut en température sans brûler.
La meilleure : l'huile d'olive
En effet, les acides gras poly-insaturés sont sensibles à la chaleur qui les transforme en composés toxiques.
Les huiles à goût neutre comme le colza, le tournesol ou l'arachide sont recommandées pour la cuisson poêlée ou en friture car elles acceptent volontiers les températures élevées.
L'huile d'arachide, l'huile de colza, de soja ou encore de tournesol en sont de bons exemples. Il est fortement déconseillé de faire chauffer ces huiles. Car l'aromatisation passe par l'infusion de morceaux (piment, épices, micro-morceaux) qui risquent de brûler. De plus, le goût s'évapore à la cuisson.
L'huile d'olive est probablement la meilleure huile pour la santé. Riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, protège l'organisme contre les maladies cardiovasculaires, améliore la glycémie et régule le transit intestinal.
Leurs usages : Ces mélanges ne sont pas réellement bons pour tout. Ils contiennent trop d'Oméga 3 pour servir à la friture. L'huile ISIO 4 convient en cuisson douce, mais gagne à être utilisée à cru pour préserver ses Oméga 3 et sa vitamine E.
Avec un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à trois, l'huile de colza est probablement l'huile végétale la mieux équilibrée en acides gras.
L'huile d'arachide est fréquemment utilisée dans les plats asiatiques. Son goût neutre en fait une huile de cuisson parfaite, particulièrement pour la friture. Avec un point de fumée de 450°F, c'est une bonne huile à utiliser pour faire frire et sauter à feu vif.
Mais qu'est-ce qui se passe ? Lorsque l'huile d'olive extra vierge est chauffée à des températures élevées, supérieures à 170°C, elle libère des substances toxiques qui peuvent être cancérigènes, comme les HAP. Ce sont les mêmes substances qui sont créées lorsque vous laissez brûler vos aliments.
L'huile de colza est l'alliée de notre cœur. Elle est riche en oméga 3 et 6, ainsi qu'en antioxydants, notamment les vitamines E. L'huile de colza contient des quantités faibles d'acides gras saturés. Cette huile rejoint également les propriétés de l'huile d'olive en termes de santé cardiaque.
Les matières grasses à favoriser en cuisson
Pour une cuisson à forte température ou une friture, privilégiez l'huile d'arachide ou l'huile d'olive vierge ou raffinée. Ces huiles sont riches en acides gras mono-insaturés ou oméga-9, donc meilleures pour la santé que les huiles riches en acides gras saturés.
L'huile d'arachide comme l'huile d'olive sont toutes les deux conseillées pour la friture car elles supportent les hautes températures sans produire de substances nocives pour la santé.
Pour une friture profonde qui consiste à plonger entièrement les aliments dans l'huile, cette dernière doit convenir aux hautes températures (> 180°C). Vous pouvez donc utilisez une huile de tournesol ou une huile spéciale friture.
D'après les scientifiques, les huiles végétales seraient les meilleures pour la santé en cas d'hypercholestérolémie : ils recommandent en particulier l'huile de tournesol, l'huile de colza, l'huile de carthame et l'huile de lin. À éviter : le beurre, le saindoux et la margarine...
Pourtant, contrairement aux idées reçues, l'huile de colza peut être chauffée(*). Stable et non dénaturée par une cuisson douce (au four ou à la poêle), nous pouvons donc l'utiliser pour la pâtisserie, les poêlées de légumes, les plats chauds, la cuisson modérée des viandes ou des poissons …
Après l'étude de plus de 1.000 échantillons venus de 52 pays producteurs, la cuvée “Cosmos”, récoltée en 2020, du domaine "La Magnanerie" à Orgnac l'Aven, a reçu le prix de “meilleure huile d'olive biologique du monde”.
Il n'y a donc aucune contre-indication à chauffer l'huile d'olive. Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d'olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues.
L'huile de tournesol est beaucoup trop riche en oméga 6, et trop peu en oméga 3. Or, les Français doivent réduire leur consommation d'oméga 6, des acides gras polyinsaturés. Ceux-ci peuvent perturber la santé intestinale, lorsqu'ils sont ingérés en trop grande quantité.
Une mauvaise huile d'olive est rance
L'huile a été en contact avec l'oxygène et les acides gras se sont décomposés en réagissant avec les enzymes. Les huiles d'olives rances ont peu de goût et n'ont vraiment aucun intérêt culinaire, pas même pour la cuisson.
On les trouve dans l'huile de palme (50 % d'acides saturés) et celle de coco (92 %). Il vaut mieux privilégier l'huile d'olive (70 % d'acides gras insaturés) ou de colza (60 %).
Optez pour une huile végétale qui supporte bien la cuisson comme l'huile d'olive, de pépins de raisin ou de tournesol et ajoutez-lui une noix de beurre pour le délicieux goût qu'il va apporter à votre steak.
L'huile d'olive est la moins grasse de toutes
Toutes les huiles sont composées à près de 99 % de lipides, c'est-à-dire de matières grasses. L'huile d'olive ne fait pas exception.
L'huile de colza ne supporte pas les hautes températures. Néanmoins, elle peut convenir pour la cuisson très douce des viandes, des poissons et des légumes à la poêle. Mais attention, au-delà de 150°C, elle perd ses propriétés. Cela explique pourquoi elle est surtout utilisée à froid, en assaisonnement.
L'huile de tournesol, massivement utilisée par l'industrie agroalimentaire, se raréfie à cause de la guerre en Ukraine. L'État vient donc d'autoriser les industriels qui produisent des chips, des margarines ou des sauces à changer leurs recettes, mais en leur donnant un délai pour modifier leurs emballages.
"Je privilégie celles qui sont riches en oméga-3 comme l'huile de cameline, à la saveur d'asperge, ou l'huile de lin au goût d'amande, car elles permettent de lutter contre les maladies cardio-vasculaires, de réduire le taux de mauvais cholestérol et la dégénérescence cérébrale.