La Loi sur les Indiens a été créée en 1876. L'objectif principal de cette loi était de forcer les peuples des Premières Nations à abandonner leur culture et à adopter un style de vie euro-canadien. La Loi sur les Indiens a été modifiée de nombreuses fois. Elle n'affecte ni les Métis ni les Inuits.
Par l'entremise du ministère des Affaires indiennes et de ses agents des Indiens, la Loi sur les Indiens octroie au gouvernement de vastes pouvoirs concernant l'identité, les structures politiques, la gouvernance, les pratiques culturelles et l'éducation des Premières Nations.
Concrètement, les Premières Nations perdaient notamment le droit de définir qui étaient leurs membres, le droit à leur autonomie politique, le droit à l'éducation de leurs enfants selon leurs propre culture et tradition ainsi que le droit même d'exercer leur culture, y compris leurs célébrations et rituels.
La Loi sur les Indiens stipule que seuls les membres de bande inscrits peuvent résider en permanence dans une réserve, sauf si la bande adopte un règlement sur la résidence déterminant qui a le droit d'y vivre.
Les Indiens ne paient généralement pas la TPS/TVH sur les biens achetés sur une réserve ou livrés sur une réserve par le vendeur ou son mandataire. Cependant, la TPS/TVH s'applique dans certains cas.
La Cour suprême du Canada a déclaré que cette exemption visait à protéger les terres et les biens situés dans les réserves. La Cour a conclu que l'exemption avait pour but de s'assurer que l'impôt et les taxes ne compromettent pas l'usage que les Indiens font de leurs biens situés dans des réserves.
Les Premières Nations ont aussi rejeté le projet de loi qu'elles concevaient comme une menace au droit inhérent à l'autonomie gouvernementale ainsi qu'à d'autres droits ancestraux ou découlant de traités, en plus de représenter la perpétuation de l'attitude paternaliste du gouvernement fédéral.
La Constitution canadienne reconnaît 3 groupes de peuples autochtones : les Indiens (plus souvent appelés les « Premières Nations »), les Inuit et les Métis. Ces 3 groupes distincts ont leur propre histoire ainsi que leurs propres langues, pratiques culturelles et croyances.
Les études génétiques du chromosome Y montrent que les premiers Amérindiens sont venus de Sibérie centrale. La mappemonde d'Ernst Haeckel, publiée en 1884, situe l'origine de l'humanité dans une région hypothétique, nommée Lémurie.
(A) Si votre ancêtre amérindien est en lignée directe des mères, à savoir en matrilignage (lignage aussi désigné par descendance utérine), un test portant sur votre ADN mitochondrial (ADN-mt) est tout indiqué et sera en mesure de vérifier que votre matriarche était bien une amérindienne.
Le statut d'Indien est le statut juridique d'une personne inscrite en vertu de la Loi sur les Indiens . En tant que personne inscrite, vous disposez de certains avantages et droits et êtes admissible à une gamme de programmes et services offerts par les gouvernements fédéral et provinciaux ou territoriaux.
Malgré certains aspects négatifs, les réserves ont des aspects positifs en ce qu'elles conservent l'unité de la communauté. Ensuite, les réserves ont renforcé l'identité distincte des Premières Nations, leur culture, leur langue, leurs traditions spirituelles et la pratique des activités ancestrales.
Il arrive que des Indiens abandonnent leur nom de famille lié à la caste et adoptent leur middle name (deuxième prénom) comme nom de famille, dans leur lutte contre la ségrégation liée au castéisme. M'enfin, d'après mon Indien préféré, au moment de se marier, ils se rappellent tout à fait leur caste.
Pour de nombreuses raisons — isolement volontaire ou forcé, hostilité des peuples mieux avec lesquels ils sont entrés en contact, manque de possibilité d'adaptation progressive, — ils n'ont pu ni voulu suivre l'évolution générale dans les domaines politique, économique, social et technologique.
Les Indiens vivent ainsi quasiment isolés en Amazonie ; ils sont en contact permanent avec les autres populations dans les pays à fort pourcentage d'Indiens (Pérou, Guatemala, Bolivie et Mexique).
Ces peuples, considérés comme les Premières Nations du Canada, étaient tout d'abord localisés dans le sud de l'Ontario, au bord de la rivière Eramosa. On a connaissance de la présence des Hurons dans cette région dès le 9ème millénaire av.
De 1534 à 1542, Jacques Cartier traverse trois fois l'Atlantique, revendiquant des terres pour le roi de France, François Ier. Cartier entend deux guides qu'il a capturés prononcer le mot iroquois kanata, qui signifie « village ». Dès les années 1550, on voit apparaître le nom Canada sur les cartes.
Malgré les luttes autochtones et une certaine volonté du Canada de sortir du colonialisme, force est de constater que ce régime colonial subsiste toujours. Ce n'est qu'en 1982, en rapatriant sa constitution de Londres, que le Canada s'est lui-même affranchi des derniers vestiges du colonialisme.
Les pensionnats indiens étaient des écoles subventionnées par le gouvernement et dirigées par les églises. Quel était le but des pensionnats indiens? Le but des pensionnats était d'éduquer les jeunes autochtones, de les convertir au christianisme et de les assimiler à la société canadienne.
Le taux de croissance de chacun des groupes autochtones a été bien plus élevé que celui de la population non autochtone, qui a atteint 8 % entre 1996 et 2006. D'après les projections, la population autochtone pourrait compter approximativement 1,4 million de personnes en 2017, contre 1,1 million en 2006.
Que sont les droits ancestraux? Les droits ancestraux (communément appelés droits autochtones) sont les droits collectifs de sociétés autochtones particulières, qui découlent de leur situation de peuples originels du Canada. Ces droits sont reconnus et affirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 .
En conséquence, les contribuables dont le revenu imposable par part est inférieur à la première tranche imposable à l'impôt sur le revenu (soit 9 710 € pour les revenus de l'année 2016, 9 700 € pour les revenus de l'année 2015 et 9 690 € pour les revenus de l'année 2014) sont exonérés de l'impôt.
L'« identité autochtone » est déterminée au moyen de trois variables composantes : groupe autochtone, statut d'Indien inscrit ou des traités et membre d'une Première Nation ou bande indienne.