Dans la très grande majorité des cas (98 % des infections), l'évolution de l'hépatite B est sans gravité. Neuf personnes sur dix vont éliminer le virus grâce à leurs défenses immunitaires : elles guérissent spontanément et sont immunisées parce qu'elles ont fabriqué des anticorps contre le VHB.
L'hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le virus de l'hépatite B (VHB). Il s'agit d'un problème majeur de santé publique. Le VHB peut aussi provoquer des infections chroniques et entraîne un risque important de décès par cirrhose ou cancer du foie pour les personnes exposées.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
À ce jour, il n'y a pas de cure contre l'hépatite B chronique. La bonne nouvelle est qu'il existe des traitements qui, en ralentissant le virus, peuvent contribuer à ralentir la progression de la maladie du foie chez les personnes porteuses d'une infection chronique.
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
Il est donc préférable d'éviter la consommation de fruits ou légumes non cuits (sauf ceux ayant une pelure), et des salades vertes; mais aussi des viandes et poissons crus tout comme les fruits de mer et autres crustacés qui se consomment généralement crus.
Les fruits rouges, comme le cassis, la myrtille ou la fraise, sont particulièrement riches en vitamine C. "Ils seraient bénéfiques pour améliorer la santé du foie et agir contre l'oxydation des cellules, notamment celles du foie", indique le Professeur.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
L'entécavir
Sa posologie est d'un comprimé par jour et sa tolérance est bonne (presque pas d'effets secondaires). Plus efficace que la lamivudine ou l'adéfovir, il négative la charge virale dans 90 % des cas.
Guérison. L'hépatite B guérit complètement et sans séquelle dans plus de 9 cas sur 10. Sa gravité vient de son risque d'évolution vers une maladie chronique du foie dans 5 à 10% des cas.
Lors d'une hépatite, on recommande un régime normal, qui tient compte de la tolérance et des goûts de la personne. Les besoins en protéines sont légèrement augmentés. Les sources de protéines sont: viande/volaille, poisson, fruits de mer, produits laitiers, noix et graines, légumineuses,oeufs.
Elle repose sur certains examens biologiques une fois par an: - dosage des transaminases, - dosage des phophatases alcalines, - dosage de la gamma GT , - recherche de l'ADN sérique du VHB . En cas de toxicomanie ou d'homosexualité, il sera sage de demander une sérologie du VHD .
Un taux bas d'Ag HBs (500-1 000 UI/ml), associé à une charge virale faible (< 2 000 UI/ml) et des transaminases normales est en faveur d'un portage inactif du virus. Un taux très bas (< 100 UI/ml) est de bon pronostic.
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
L'hépatite B est due à un virus (VHB) à ADN, enveloppé, découvert en 1967. Ce virus est présent dans le sang, dans les sécrétions sexuelles, dans les lymphocytes, dans la moelle osseuse, dans le lait maternel et dans la salive. Le VHB peut survivre, en moyenne, 7 jours en milieu extérieur.
Les personnes ayant de graves nausées et des vomissements sont à risque de déshydratation, de déséquilibre des électrolytes, de ralentissement du métabolisme et de perte de poids.
Le traitement est recommandé en cas d'infection virale B responsable d'une hépatite chronique significative (activité nécrotico-inflammatoireA> 1 et/ ou fibrose F > 1) et/ou une multiplication virale détectable (ADN VHB > 2 000 UI/mL) et/ou une activité élevée des transaminases [7].
C'est la plus fréquente. Le virus de l'hépatite B se transmet par le sperme, les secrétions vaginales et la salive. Il est impératif d'avoir des rapports sexuels protégés avec un partenaire atteint d'hépatite B.
L'hépatite B chronique est une inflammation du foie qui est provoquée par le virus de l'hépatite B et qui a duré plus de 6 mois. La plupart des personnes atteintes d'hépatite B chronique n'ont aucun symptôme, mais certaines ont une sensation de maladie et de fatigue générale et perdent leur appétit.
Comment interpréter son résultat ? Antigène HBs (Ag HBs): un résultat négatif indique qu'une personne a guéri d'une hépatite aiguë ou a éliminé d'elle-même le virus. Un résultat positif indique une infection active mais ne permet pas de savoir s'il y a un risque de transmission.