Le plus souvent, la piqûre n'entraîne qu'une douleur locale, un gonflement, une rougeur (œdème) et parfois une légère induration autour de la zone piquée. Des démangeaisons (prurit) sont possibles. La réaction disparaît en quelques heures.
Quand j'ai demandé aux deux scientifiques quelle était selon eux la pire combinaison possible, ils ont convenu qu'une piqûre de fourmi balle de fusil (Paraponera clavat) dans la narine serait probablement en haut de leur classement en termes d'intensité.
Contrairement au moustique qui injecte de la salive lorsqu'il pique sa victime, la guêpe, comme l'abeille d'ailleurs, injecte un venin. C'est celui-ci, et non la piqûre en elle-même, qui est si douloureux.
La douleur n'est pas forcément immédiate : une piqûre de moustique est indolore, c'est la salive de la femelle moustique, injectée sous la peau, qui démange. En revanche, une piqûre de frelon, de guêpe ou d'abeille provoque de suite une vive douleur.
Résultat : entre la fourmi, l'abeille et la guêpe, c'est la fourmi qui provoque le plus de douleur, mais pas n'importe laquelle, la fourmi dite «balle de fusil».
Les piqûres d'abeilles et les piqûres de guêpes sont quasi similaires. Il existe des différences. Après avoir piqué, l'abeille laisse son dard en forme de harpon dans la peau (puis meurt). Les guêpes, en revanche, possèdent un dard lisse qui leur permet de piquer plusieurs fois, sans se détacher du corps de l'insecte.
Lorsqu'elles tentent de s'en aller, le dard reste accroché avec une partie de l'abdomen, ce qui conduit à leur mort. Concernant les guêpes, le scénario est différent. Leur dard est lisse, ce qui leur permet de piquer plusieurs fois dans risque de rester coincer dans leur victime.
Numéro 1 de la douleur : la guêpe guerrière
Synoeca septentrionalis ou guêpe guerrière est présente en Amérique du sud.
« Si la piqûre chatouille et gonfle progressivement au cours des heures qui suivent, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Cette réaction atteint son maximum au bout de 24 heures. Ensuite, tout rentre dans l'ordre. » C'est lorsque la réaction se développe rapidement que ça se corse !
La quantité de venin injectée par une abeille est de l'ordre de 50 à 100 microgramme et pour la guêpe de l'ordre de 2 à 10 microgramme. Une seule piqûre peut être très douloureuse mais reste en général sans gravité.
Une réaction générale (urticaire généralisée, angiœdème, difficultés respiratoires, chute de tension artérielle, malaise...) est possible, la plus grave étant le choc anaphylactique qui est une urgence vitale.
Une douleur locale au moment de la piqûre de guêpe
« Le plus souvent, la piqûre n'entraîne qu'une douleur locale, un gonflement, une rougeur et parfois un léger durcissement autour de la zone piquée », assure le médecin. Des démangeaisons sont possibles. La réaction disparaît en quelques heures.
Quand elle pique, la guêpe garde son dard et reste en vie. L'abeille perd son dard et meurt après la piqûre. La piqûre de guêpe ou d'abeille provoque une douleur immédiate à cause du venin injecté par l'insecte.
Michael Smith a ainsi évalué sa douleur à la piqûre d'abeille dans la narine, la lèvre supérieure et le pénis à respectivement 9, 8,7 et 7,3 sur l'échelle de la douleur.
Les pompiles sont des guêpes chasseuses d'araignées. Ces guêpes paralysent les araignées avec leur venin et les transportent jusque dans leur nid. Ces guêpes coupent souvent les pattes des araignées paralysées pour les transporter plus facilement. Elles pondent ensuite un Å“uf sur chaque araignée paralysée.
Principe actif : Venin de guêpes
- Les injections répétées de venin parviennent à empêcher progressivement la fabrication excessive des anticorps IgE, probablement par stimulation des lymphocytes suppresseurs, véritables freins dont on connaît la défaillance au cours de l'allergie.
La meilleure façon de se débarrasser du dard est de racler délicatement la zone piquée à l'aide d'un objet non tranchant, comme une carte bancaire ou un couteau à beurre. Évitez d'utiliser une pince à épiler ou tout autre objet pouvant percer ou appuyer sur le sac à venin, ce qui aggraverait les symptômes.
Si le dard de l'abeille est resté dans la piqûre, il faut le retirer à l'aide d'une aiguille ou d'une pince à épiler. Pour faire diminuer la douleur et le gonflement, appliquez du froid sur la piqûre, en utilisant par exemple une poche thermique ou des glaçons.
Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher. À l'intérieur, il stoppe carrément l'activité des abeilles.
Les chiffres sont sans appel : avec quelques 800 000 morts par an, le moustique est l'animal le plus meurtrier pour l'homme. Il devance ainsi largement le serpent (100 000 morts) ou encore le chien (35 000 décès). A titre de comparaison, cet insecte tue plus d'humains en 24h que le requin en 100 ans.
Une guêpe peut piquer plusieurs fois, au contraire de l'abeille qui pique une fois et meurt. En effet, la dard de la guêpe est lisse comme une aiguille. Il entre et sort de la peau de sa victime sans problème. Celui de l'abeille est muni de petites pointes qui le maintient accroché dans la peau de sa victime.
A la différence des abeilles, le dard des guêpes est lisse. Il ne reste donc pas accroché dans leur proie ce qui leur permet de piquer à plusieurs reprises. Une autre différence notable entre les guêpes et les abeilles, c'est que contrairement aux abeilles, elles ne se nourrissent pas de pollen.
La réaction généralisée légère comporte une urticaire généralisée (éruption cutanée qui démange). La réaction généralisée forte ou grave peut comporter urticaire, œdème du visage, difficultés respiratoires, enrouement, nausées, maux de ventre, diarrhée, vertiges, impression de mort imminente.
Qu'il soit de cidre, d'alcool ou de vin, le Ph acide du vinaigre vient neutraliser l'agent alcalin contenu dans le venin de guêpe. Cela a pour effet d'atténuer la douleur, d'autant plus que le vinaigre a une action apaisante.
Des dermocorticoïdes (pommade à base de corticoïdes) peuvent être appliqués sur les réactions locales. Si cette lésion est trop prurigineuse, des anti-histaminiques par voie orale seront utiles. L'œdème de Quincke nécessite une hospitalisation. Un traitement à base de corticoïdes et d'antihistaminiques sera administré.