On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
RÉSUMÉ: ☆ Au début d'un mot, le H est : – muet : sans conséquence sur la prononciation, liaison ou l'élision avec le mot qui précède : l'harmonie, l'heure, l'hiver. – aspiré : la liaison ou l'élision avec le mot précédent n'est pas possible : le haut, le haricot.
Le H aspiré
On dit que le /h/ est aspiré quand on ne peut faire ni d'élision ni de liaison avec le mot précédent. Au singulier, le mot est alors précédé des articles “le” ou “la”. Exemples : le haricot [lə.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Le h aspiré ne se prononce plus dans la plupart des variantes du français ; le h aspiré est encore prononcé comme une légère consonne fricative glottale sourde [h] en français dans certains mots en Acadie, au Manitoba, en Ontario, en Normandie, en Wallonie, en Vendée, en Dordogne.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Le mot poêle, qui s'écrivait anciennement poële, peut se prononcer [pwal] ou [pwɑ:l] (avec un a allongé). Il peut être féminin lorsqu'il désigne un ustensile de cuisine ou masculin lorsqu'il désigne un appareil de chauffage ou un drap recouvrant un cercueil.
Au XVIIe siècle, l'Académie française a fait le choix d'une orthographe savante et compliquée, qui renseigne sur l'étymologie des mots français. Elle a gardé le « h » dans « th », « ch », « ph », « rh », qui rappellent les lettres de l'alphabet grec, ainsi que le bien nommé « y grec », correspondant au « upsilon ».
On ne jouait pas d'argent mais des haricots secs. La fin des haricots signifiait donc la fin de la partie. Par extension, cette expression a été utilisée pour parler d'une situation critique, avec la perte de tout espoir. Cette expression est donc très récente mais semble pourtant désuète aujourd'hui.
Comment appelle-t-on un combat entre un haricot et une carotte ? – Un bon duel !
L'interjection « hein » (huh en anglais) et le mot le plus universel du monde, selon une étude de l'institut Max-Planck de psycholinguistique.
Près de la ville, proche de la côte, pour s'y installer ou pour passer des vacances, Crac'h est une commune où il fait bon vivre et travailler. Pour information, l'usage actuellement en pratique pour prononcer Crac'h est "CRACK".
Pourquoi écrit-on « -eau » ? À cause de l'évolution phonétique : la première forme du suffixe en français était « -el ». La consonne « l » s'est vocalisée, donnant naissance à une diphtongue « au ». Puis cette diphtongue s'est réduite au son « o » et « eau » est resté, comme témoin de l'histoire.
C'est une chose qui est souvent difficile à comprendre pour les débutants: en français, on ne prononce pas le E final. ⚠️ Il y a cependant une exception: les petits mots grammaticaux d'une syllabe comme je, me, te, se, ce, de, ne, que, le… Dans ces cas-là, le E se prononce [ə].
Le retour de manière régulière, en fin de vers, du même son vocalique constitue une rime. On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet. On appelle rime masculine toute forme de rime qui n'est pas terminée par un e muet ou qui est terminée par une consonne.
Prononciation du e muet. Le e dit « muet » est une voyelle centralisée, c'est-à-dire qu'il correspond au son que l'on prononce lorsque tous les organes de la phonation sont en position neutre.