Le maintien d'un environnement aseptique implique l'utilisation de techniques comme le lavage des mains, le port de gants, masques et verres protecteurs, le nettoyage et la désinfection des aires de travail et le nettoyage et la stérilisation des instruments qui sont en contact avec la bouche du patient.
L'asepsie s'obtient par un ensemble de mesures destinées à éviter l'introduction de microbes dans l'organisme : désinfection, stérilisation, lavage des mains, filtrage de l'air, port de vêtements spéciaux…
Le processus de stérilisation est plus strict que celui de la désinfection pour ne pas laisser place au doute. En clair, un objet peut être considéré comme stérile ou non stérile mais ne peut être autrement qualifié. Cette opération consiste donc à tuer tous les types de bactéries, virus ou spores.
La stérilisation est une technique destinée à détruire tout germe microbien par exemple d'une préparation (souvent alimentaire). La première technique a consisté à porter cette préparation à haute température, c'est-à-dire de 100 à 180 °C .
En 1847, le jeune médecin viennois Ignaz Semmelweis entreprend d'établir des statistiques de mortalité dans deux maternités voisines. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : davantage de femmes meurent lorsqu'elles sont accouchées par des médecins plutôt que par des sages-femmes.
Ensemble des moyens utilisés pour détruire les bactéries, les champignons ou les virus, ou arrêter leur multiplication, sur les surfaces internes ou externes du corps, afin de de prévenir ou de traiter les infections.
Antisepsie : méthodes employées
Ces méthodes peuvent utiliser la chaleur, les radiations UV, les rayons gamma ou des agents chimiques. La méthode la plus employée est l'utilisation d'un produit antiseptique en application locale sur la zone à traiter.
Pénétration et prolifération dans le corps d'un micro-organisme invisible à l'œil nu (bactérie, virus), susceptible de provoquer un problème de santé. Une infection peut être locale ou généralisée (septicémie).
Les infections nosocomiales sont les infections contractées au cours d'un séjour dans un établissement de santé (hôpital, clinique…). Elle est aussi appelée infection associée aux soins. Ceci veut dire que ces infections sont absentes au moment de l'admission du patient dans l'établissement.
Ce médicament est un antiseptique local qui contient de l'iode. Il est utilisé pour l'antisepsie de la peau avant une opération, des plaies, des brûlures superficielles peu étendues et dans le traitement d'appoint des lésions de la peau et des muqueuses, infectées ou exposées à un risque d'infection.
L'antisepsie consiste à neutraliser les micro-organismes présents sur une zone de peau ou de muqueuse, qu'elle soit saine ou lésée. Son effet est temporaire, son emploi plus préventif que curatif.
désinfectant adj. Se dit de substances, d'agents, de produits propres à désinfecter. désinfecter v.t. Détruire les germes pathogènes grâce à un désinfectant.
Le Dr Joseph Lister a révolutionné la chirurgie à la fin du XIXe siècle en utilisant des méthodes antiseptiques qui ont réduit considérablement le nombre d'infections et de décès, et contribué de façon significative à l'amélioration de la santé des patients, tout en favorisant une progression rapide des connaissances ...
Ignace Semmelweis tient sa revanche. Cet obstétricien hongrois a permis au XIXème siècle de réduire drastiquement le taux de mortalité dans les maternités en imposant un simple geste : le lavage des mains.
La bataille de Semmelweis
C'est un siècle plus tard qu'Ignace Semmelweis lance la théorie hygiéniste du lavage de mains. En 1846, ce médecin hongrois constate un fait surprenant. Dans l'hôpital de Vienne où il officie, il y a deux maternités : dans l'une d'elle 3% de femmes meurent en couche, dans l'autre...
La cuve de l'autoclave fonctionne comme une cocotte-minute. La vapeur d'eau saturée va alors directement faire effet sur les matériels médicaux et détruire les germes par hydrolyse. Un dispositif peut être réutilisé et est considéré comme stérile lorsque l'on ne détecte plus aucun micro-organisme sur lui.
La stérilisation.
Elle se fait entre 116 et plus de 140°C. Elle détruit tous les microorganismes, ainsi que leurs spores. Il ne subsiste donc, après stérilisation, rien qui puisse se développer dans la conserve (ni bactéries vivantes, ni spores qui pourraient « éclore »).
On peut stériliser par la chaleur humide : autoclave (ou, à la rigueur et seulement pour le laboratoire, cocotte-minute), ou par la chaleur sèche : four Pasteur souvent dit « Poupinel ».
Par rapport aux antiseptiques et aux désinfectants, qui agissent généralement sur tous types de micro-organismes, les antibiotiques n'agissent que sur les bactéries, avec une spécificité plus ou moins importante.
La Bétadine rouge contient 4 % de povidone iodée. Elle est présentée en deux formats, et est accessible sans ordonnance. Elle est donc en vente libre dans les pharmacies. Il existe une solution moussante pour application cutanée qui est conditionnée en flacon, ainsi qu'une solution en format unidose.
Iso-Bétadine dermique (flacon jaune) : il s'agit d'un désinfectant classique pour la peau et tout type de blessures ; Iso-Bétadine savon germicide (flacon rouge) : il s'agit d'un savon désinfectant pour un lavage antiseptique.
Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre d'infections nosocomiales : Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun. Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d'environ 15 à 30 % des individus.