Il aime apprendre comme il aime danser. Casanova est un séducteur qui, à la différence de Don Juan ou du Valmont des Liaisons dangereuses, accepte de tomber amoureux, adore être subjugué, jouit de perdre le contrôle – jusqu'à un certain point.
La psychologie de Don Juan
La démesure de ses ambitions repose en réalité sur une grande pauvreté affective, une incapacité à aimer, car “aimer toute la terre” revient à n'aimer personne. Ce n'est pas la sensualité qui prime, comme pour Casanova, chez Don Juan, mais l'orgueil et l'égocentrisme.
Cette expression fait référence au célèbre personnage de Molière (inspiré à l'origine du don Juan de Tirso de Molina de 1630). Dans la pièce, le jeune espagnol enlève la fille du commandeur de Catalogne après avoir tué ce dernier. On retrouvera plus tard don Juan mort près du tombeau de la famille de ce commandeur.
La première victime, c'est Elvire. Dom Juan l'a enlevée d'un couvent pour l'épouser, puis l'a abandonnée. Il lui fait croire qu'il se repent.
Bluwal, Stock, 1974). Les plans en contre-plongée, mettant le Commandeur en position de supériorité, annoncent le châtiment divin. Alors que le séducteur n'a cessé de promettre sa main sans la donner, ici, il la donne délibérément, ce que le gros plan souligne très nettement. Dom Juan meurt.
Dom Juan est aussi un hypocrite, un menteur : il séduit Mathurine et Charlotte en leur offrant le mariage, promesse qu'il ne tiendra évidemment pas (II, 2 à 5) ; il donne de fausses raisons à Done Elvire pour expliquer son départ (I,3) ; il se dérobe au combat exigé par les frères d'Elvire (V, 3) prétextant le refus de ...
Dom Juan nous apprend que la fidélité à soi-même est ainsi la première éthique d'une vie publique, et nous avertit du risque encouru lorsque que l'on renonce à son intégrité. Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps.
Grand séducteur sans scrupules ; homme à succès féminins, toujours en quête d'aventures amoureuses.
Cette mort a clairement une dimension cathartique (purgation à visée morale) : Dom Juan meurt par le feu, élément purificateur, et on peut voir dans la sentence du Commandeur (« l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre. ») un rappel à valeur ...
Une force compulsive pousse l'homme séducteur vers toute femme, il est alors dans l'obligation de la conquête.
Si vous êtes amoureuse d'un coureur de jupons, il est probable qu'il vous ait déjà parlé et fait en sorte que vous vous sentiez unique. C'est ce que font les garçons de ce genre et il y a des chances pour que vous ne soyez pas la seule fille qu'il cherche à séduire X Source de recherche .
Don Juan est homme, mais il pourrait être femme. Son histoire montre que le donjuanisme n'a pas de sexe, c'est le comportement de quelqu'un qui séduit pour s'affirmer. Don Juan séduit pour le plaisir de vaincre la résistance. Il fait ce qui est nécessaire « jusqu'à y parvenir », exactement comme vous.
Séducteur, l'homme à femmes apprécie la compagnie des femmes et il est souvent en bonne compagnie.
Un homme amoureux aime nous regarder dans les yeux
En bref, un homme amoureux, ça nous regarde… le regard, et même quand c'est timide : au pire, ça cligne un peu et ça rougit, mais tout va bien. C'est le signe d'une relation en très bonne voie, ou comment l'amour se déclare très nettement dans le regard.
Séduire quand on est en couple, c'est tout à fait possible, c'est même fortement recommandé. Prendre le temps de se plaire, au sein du couple, bien sûr, mais aussi en dehors de sa relation intime. Non seulement c'est bon pour son moral à soi, mais aussi pour le bonheur du couple.
charmeur adj. et n. Qui séduit par quelque attrait, qui cherche à séduire.
C'est un homme libre, qui recherche sans relâche la liberté absolue : il rejette Dieu non par athéisme ou diabolisme mais par refus de limites, si lointaines soient-elles. Il ne s'attache à aucune femme, n'a aucun ami. Dom Juan se revendique comme anticonformiste.
Il méprise le sacré, comme lorsqu'il dit au pauvre : « pour l'amour de l'humanité » (III, 2, p. 9-72, l. 39) alors que la phrase habituelle est « pour l'amour de Dieu ». A l'inverse, Sganarelle croit en Dieu et craint la fureur divine si Dom Juan ne se repent pas.
« La constance n'est bonne que pour des ridicules. » Mais c'est un animal logique dans toutes les autres circonstances. Et ce mouvement ne se fait pas sans panache. Et il est vrai que Dom Juan est courageux. Il fonce, n'a peur de rien.
Il est bien sûr le type du valet, glouton, lâche, servile, bête, bavard, et sympathique, mais sa fonction et sa caution morales sont équivoques. Il est à la fois le double et le négatif de Don Juan. Face à son maître impie, il réaffirme les valeurs ordinaires et la religion.
La domination par la parole
Au théâtre, la parole est souvent enjeu de confl it et de pouvoir. Dom Juan se sort de nombreuses situations parce qu'il maîtrise le langage : il est capable de faire l'éloge des pires défauts, domine la plupart des dialogues (► texte 5).
Don Juan croit uniquement en arithmétique tandis que son valet tante de le convaincre du mieux qu'il puisse de croire aux effets bénéfique de la médecine de l'époque, mais sans y réussir pour autant.