En entrant dans le capital d'une société, un actionnaire en acquiert une part plus ou moins importante. En cas de bénéfices, il en reçoit une portion, les dividendes, en fonction des parts possédées dans l'entreprise.
Les dividendes sont les sommes versées à titre de revenus par une entreprise à ses actionnaires.
Les dividendes ne sont pas une charge venant en déduction des résultats de la société distributrice. Ils présentent l'avantage de ne pas alourdir le montant des charges et de ne pas plomber les résultats de la société.
Le dividende d'une action représente une somme d'argent versée aux associés, prélevée sur le bénéfice ou sur les réserves de la société. Le montant d'un dividende est attribué lors du conseil d'administration à l'Assemblée Générale. Pour chaque action d'une même entreprise, le montant est identique.
Dans le droit des sociétés, par opposition au revenu d'un "emprunt obligataire" qui est dénommé "intérêt", le mot "dividende" désigne la partie des bénéfices d'une société qui, sur décision de l'assemblée générale, est distribuée à chaque titulaire d'une action.
Il s'agit d'une écriture comptable qui permet de suivre l'impôt payé par une société sur ses revenus de placement. Comme son nom le suggère, cet impôt est remboursable au moment où la société verse un dividende imposable à un actionnaire.
Tous les actionnaires qui détiennent l'action à la clôture la veille du détachement vont recevoir le dividende. La date du paiement intervient 3 jours ouvrés après la date du détachement. Même si un actionnaire vend son action entre le jour du détachement et le jour du versement, il touchera quand même le dividende.
Les dividendes sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM). Ils s'ajoutent aux autres revenus de son foyer fiscal, puis l'ensemble est soumis au barème progressif par tranches de l'impôt sur le revenu.
La solution pour ne pas payer d'impôt sur les dividendes perçus est de détenir ces actions par le biais d'une assurance-vie. Toutes les opérations à l'intérieur de cette assurance-vie seront exonérées d'impôt jusqu'au moment où on décide de sortir de l'argent.
Les dividendes versés aux dirigeants et aux associés font l'objet d'un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % composé de : 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu, 17,20 % au titre des prélèvements sociaux.
"Recevoir un dividende est pour l'actionnaire une façon de percevoir de l'argent sans avoir à prendre la décision de vendre ses titres", expliquent Sabrina Chikh et Pascal Grandin dans un article publié par la Skema Business School.
Quelles sont les dates de versement des dividendes ? Pour les sociétés françaises, le dividende est généralement versé chaque année entre les mois d'avril et de juin. Les actionnaires peuvent cependant autoriser une société à verser des acomptes (ou avances sur dividende).
Pourquoi une entreprise peut décider de ne pas verser des dividendes ? En général il y'a une mauvaise conception dans l'imagerie des actionnaires, qui pensent qu'une pression auprès du management, emmène une entreprise à distribuer des dividendes.
La base : salaire ou dividende
Alors que le salaire est sa rémunération comme employé, le dividende est une façon de se verser, en tant qu'actionnaire, une partie ou la totalité des bénéfices réalisés. En d'autres mots, le salaire est la rémunération du travail, et le dividende est la rémunération du capital.
Le dividende est le revenu des actions composant le capital des personnes morales telles les sociétés par actions. Il est distribué aux actionnaires sur décision de l'assemblée générale. Il est versé une fois par an ou en trois fois sous forme d'acomptes.
Une fois qu'il a été décidé de verser des dividendes, la société doit les verser aux actionnaires dans les 9 mois qui suivent la clôture de l'exercice. Le dividende est normalement payé en numéraire mais il est également possible, sous certaines conditions, de le payer en actions ou en nature (marchandises, matériel…).
L'option s'effectue directement sur la déclaration de revenus. Le dividende à déclarer se calcule de la façon suivante : abattement de 40 % sur le montant des dividendes bruts ; déduction des dépenses effectuées pour leur acquisition et leur conservation (frais de garde, par exemple).
Succédant, en 2005, au précompte, l'avoir fiscal a été institué pour éviter la double imposition des dividendes. Cet avoir fiscal revient à neutraliser au niveau de l'investisseur l'effet de l'impôt sur les sociétés.
L'objectif de la politique de dividendes consiste à ne permettre à l'entreprise de réinvestir son résultat que lorsqu'elle dispose de projets d'investissement porteurs de valeur.
Exonération de dividendes pour les associés en société : c'est possible aussi. Le régime des sociétés « mère-fille » permet aux sociétés qui détiennent plus de 5 % des titres d'une autre société de voir les dividendes qu'elles recoivent de cette société, totalement exonéré d'impôt sur les sociétés.
Moins de dépenses et plus de rendement = moins de capital requis. Moins vous aurez de dépenses, moins vous aurez besoin de capital. De même, un rendement de dividende élevé requiert moins de capital. Attention, les rendements de plus de 6 % en dividende sont très élevés !
Pour recevoir les différents dividendes d'une action à dividendes mensuels, l'investisseur devra donc être actionnaire (posséder les actions) de la société chaque mois à la veille de la date de détachement du dividende pour recevoir la totalité du versement annuel (12 $).